segunda-feira, 20 de abril de 2009

1862, 28 de Setembro - L’AMI DES SCIENCES

1862, 28 de Setembro
L’AMI DES SCIENCES
T. VIII
8eme Année
nº 39
Pag. 624
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Faits divers.
M. Bisson, le célèbre photographe qui a tant fait pour donner une idée exacte des dificultés qu'on éprouve pour exécuter une ascension même sur des pics déjà explorés et relativement connus, n'a pas été si heureux que précédemment dans sa derniére expédition au sommet du mont Blanc. Jusqu'aux Grands-Mulets, aucun accident n'entrava sa route, dit le Moniteur. Il prit plusieurs points de vue et se dirigea vers le passage des Échelles, où lui et ses compagnons franchirent des ravins de 100 mètres de profondeur en rampant un à un sur des échelles horizontales.
Un pont de glace et de neige, qui servait de passage pour parvenir jusqu'aux grands plateaux, s'était brisé, laissant devant le voyageur un abîme infranchissable et interdisant complétement l'approche du dôme de Goûté. Cependant trois des guides parvinrent à se frayer une route jusqu'au sommet du mont Maudit, et, grâce à leur aide, l'expédition photographique parvint à continuer sa route. A chaque instant, de nouvelles difficultés surgissaient. Il falut tailler huit cents marches avant d'arriver au corridor qui, dans quelques endroits, avait une inclinaison de 50 degrés. Lorsque M. Bisson parvint au sommet après tout ce travail, il trouva que l'argent de ses plaques avait cristallisé, à cause de l'intensité du froid auquel elles avaient été soumises, la température étant descendue à 2 degrés, même à midi. Il descendit sans accident de la hauteur qu'il avait si laborieusement atteinte; mais, le lendemain, il recommença sa tentative, et, plus heureux cette fois, nous pensons qu'il put opérer sans dificulté.
(Presse scientifique des Deux Mondes.)

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