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sexta-feira, 13 de março de 2009

1897, 22 de Fevereiro - Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences

Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences
T. CXXIV
Nº. 8
Pag. 391
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Mémoires Présentés

M. de Heen adresse, de Liège, deux Notes intitulées « Existence de rayons anodiques analogues aux rayons cathodiques « et « Photographie des radiations électriques du Soleil et de l'atmosphère solaire ».

1897, 22 de Fevereiro - Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences

Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences
T. CXXIV
Nº. 8
Pag. 392
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Mémoires Présentés

M. DE Sanderval adresse une Note accompagnée de photographies obtenues au travers de plaques métalliques de diverses natures.

(Ces trois Notes sont renvoyées à la Commission des rayons Röntgen.)

1897, 30 de Agosto - Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences

Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences
T. CXXV
Nº. 9
Pag. 409, 410
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PHYSIQUE. - Photographie de l'image fluoroscopique. Note de M. Charles Porcher (2) ([i]), présentée par M. Chauveau.

« En plaçant, entre un écrin fluorescent au platino-cyanure de baryum et une ampoule de Crookes située du côté non actif de cet écran, un objet opaque aux rayons X, on sait que l'on obtient, lors de la fermeture du circuit, une image obscure sur un fond lumineux jaune.
« Cette image visible doit impressionner la plaque sensible, puisque les rayons qui en émanent sont, en somme, des rayons lumineux ordinaires. Aussi ai-je essayé de la photographier.
« Je me suis heurté tout d'abord à une première difficulté facile à vaincre. L'objectif de l'appareil étant construit avec un verre au plomb s'opposait au passage des rayons Röntgen: il en était de même de l'obturateur métallique sur lequel il est vissé.

» Dans une première expérience, l'appareil photographique 13x18 est placé, au delà de l'écran évidemment, à l'intérieur de la pyramide engendrée en joignant le foyer de l'ampoule de Crookes qui en est le sommet au pourtour de l'écran, dans le champ par conséquent des rayons X qui vont impressionner celui-ci. J'ai pu constater que toute l'énergie des rayons Röntgen n'est pas absorbée par l'excitation de la fluorescence du platino-cyanure de baryum : la plaque sensible située à 90cm de l'écran est impressionnée, la planchette antérieure de l'appareil photographique est traversée et j'obtiens au développement l'image de l'obturateur dessiné par son contour.

« Pour opposer une barrière absolue aux rayons X, voici comment j'ai alors disposé mon expérience:

» La porte de la chambre noire du laboratoire est percée d'un trou dans lequel j'ai placé l'objecdif de mon appareil photographique. De plus, derrière cette porte et tout autour de l'objectif, dans un rayon de 0m,50, j'ai cloué une lame de plomb de 0m,003 d'épaisseur.
« Ainsi, une barriére de plomb, lame métallique et objectif, met la pellicule au géIatino-bromure absolument à l'abri de l'action des rayons X.
« L'image fluoroscopique n'est plus alors gênée et va seule impressionner la plaque. L'écran est plcé à 0m,57 de l'objectif, le côté actif face à celui-ci et le foyer de l'ampoule à 0m,03 seulement derrière lui.

» Pour avoir une image fluoroscopique nette, il faut, en effet, diminuer autant que possible la distance de l'ampoule à l'écran, l'intensité de l'image à photographier en est d'autant plus augmentée. Néanmoins, cette intensité est toujours extrêmêment faible, ce qui rend la mise an point pénible et le temps de pose très long (1) ([ii]). Pour l'épreuye que je mets sous les yeux de l’Académie, la pose a été de vingt-cinq minutes; l'image est extrêmêment pâle quoique j'aie cependant renforcé le cliché.
« Inutile de dire qu'écran, ampoule, etc., sont placés dans la chambre noire et que le trou du panneau de la porte par où passe l'objectif est parfaitement bouché.
» Il y avait lieu de penser, avant d’entreprendre ces expériences, qu'on arriverait à photographier avec pose faible, en instantané peut-être, l'image fluoroscopique, ce qui serait utile en médecine vétérinaire où il nous est difficile d'obtenir une immobilité prolongée comme celle que nécessite la radiographie. Mais, comme il résulte de mes expériences, il faut encore attendre, car l'on ne gagne rien, ni comme temps, ni comme netteté, à vouloir photographier l'image formée sur l'écran. Cela peut être parfois impossible. »
([i]) (2) Travail du laboratoire de Physique et de Chimie de l' École d'Alfort.
([ii]) (1) Après un temps de pose aussi long, le plalino-cyanure de baryum est en partie réduit dans une faible région autour du point qui fait face au foyer de l'ampoule. Il a pris une teinte jaune rougeâtre, qui disparaît d'ailleurs au bout de quelques heures d'exposilion à la lumière.

1897, 4 de Outubro - Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences

Comptes Rendus des Séances de L'Académie des Sciences
T. CXXV
Nº. 14
Pag. 496, 497, 498
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PHOTOGRAPHIE. - Sur le voile photographique en Radiographie. Note de M. V. Chabaud.
« On admet généralement, lorsqu'il s'agit de radiographies, que le voile du cliché est produit par une fluorescence de la plaque elle-même et des objets qui l'entourent, ou bien encore par une diffusion des rayons X. Que le voile soit dû à l'une ou à l'autre de ces causes ou à toutes à la fois, il est certainemenl exagéré par le phénomène suivant.
» Les tubes généralement employés en Radiographie sont aujourd'hui à peu près exclusivement faits d'une cathode plane ou concave et d'une anticathode en métal peu fusible, platine ou iridium.
» De tels tubes, a dit M. Röntgen, sont mous lorsqu'ils sont neufs et deviennent de plus en plus durs au fur et à mesure que leur résistance inté-rieure augmente.
« Tant qu'un tube reste mou, son image faite par lui-même, par le procédé de la chambre noire, indique qu'il n'a qu'un seul foyer, celui que produit le jet cathodique en frappant l'anticathode. Si l'on photographie ce même tube aux différentes phases de son existence, on trouve que, à partir d'une résistance déterminée, le tube présente un second foyer en face de l'anticathode dont le siège est sur la paroi du tube. Ce second foyer, dont la dimension dépend des dimensions de l'anticathode et de la forme du tube, est relativement grand et assez intense pour être décelé par la plaque photographique et l'écran au platino-cyanure de baryum.
» Ce second foyer prend naissance, je crois, sous l'influence des courants alternatifs fournis par la bobine de Ruhmkorff, comme semble l'indiquer l'expérience suivante :
» J'ai fait la photographie du tube, toujours par le procédé de la chambre noire, mais, toutes les conditions restant les mêmes, j'ai mis le pôle négatif à la lame de platine et le pôle positif au miroir concave. Le cliché développé permet de constater que, comme dans le premier cas, le tube possède ses deux mêmes foyers; toutefois le foyer fourni par le miroir concave est cette fois moins intense que sur le premier cliché.
« J'ai, d'autre part, vérifié que le phénomène ne se produisait que pour une résistance déterminée du tube, en disposant de part et d'autre de celui-ci, à la même distance de lui, deux écrans au platino-cyanure de baryum, l'un en face de la lame anticathodique, l'autre du côté opposé. J'ai pu constater que l'écran placé devant la lame devient lumineux bien avant l'autre et que, lorsque le tube devient dur, si l'on place une main sur chacun des écrans, celui qui est placé devant la lame laisse voir les os très traversés; celui qui est placé derrière la lame permet de les voir très accusés, mais avec peu de netteté.

« Conclusions. – 1º A partir d'une résistance déterminée, les deux électrodes du tube envoient alternativement des rayons cathodiques ; par suite, créent deux foyers;
« 2º A partir de cette même résistance, le tube émet des rayons X dans tous les sens; en effet, ceux de ces rayons qui prennent naissance sur le second foyer ne rencontrant aucun obstacle dans le tube et se propagent dans toutes les directions;
« 3º Un tube dur exigera des poses moins longues qu'un tube mou, mais donnera, des clichés beaucoup plus voilés et moins nets que les clichés fournis par ce dernier;
» 4º Un tube volumineux et à grandes électrodes donnera sur l'écran une luminosité plus grande qu'un tube de petites dimensions et à petites électrodes, mais le premier fournira une image moins nette que le second. »

1897, Novembro - Photographic Times

Photographic Times
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Photography, Painting and Sculpture
Confining ourselves to this side of the Atlantic, American painters and sculptors, until a very recent date, were wont to sneer at and actually deride photography as an important adjunct of their professional work in the formative processes in their studios. This applied to the most distinguished masters of our native art. The late George Inney of A. H. Wyant at the head of landscapists would show their teeth in the wildest kind of wrath should one suggest there were artistic expression, tone, perspective or power in the finest examples produced by the camera. The same was true of our leading portrait painters and sculptors, and it was not until the very highest class of magazine and art journals in the United States and Europe put aside wood and other engraving for halftones after the camera, that the true art value of the latest development of the invention of Daguerre began to dawn upon and influence their professional workmanship. Such a phase of the innovation was made more emphatic by the deadly blow which this revolution in art methods dealt to the professional illustrators in black and white. There are also many other significant and collateral facts which tell on the potent influence which photography in its artistic treatment is bearing on the painting and sculpture of the present time. For example what educated artist of our generation goes afield to wrestle with his summer day "studies" in color in land or waterscape, in forest glen, in the varying phases of sky, sun, or moon, neglects to take with him a camera, finding on his return a new mystery and refinement in composition, before beyond his ken, by the product of his negatives. Many, of course, are not willing to allow this soft impeachment, but that makes the situation all the more interesting, for it only hastens the day when in its true relations to the higher arts, photography will assume without doubt or denial a positive position.
Another important feature but little known to connoisseurs who believe they have reached the acme of knowledge in portraiture, either in pigments, water color, pastels, or plastic art, is interesting. Artists in any one of those branches, who formerly affected to despise those who would work from photographs, when a living subject was available, now not only employ one negative made under their own eyes in the studio by a series embracing many views of the face and head, posed in a dozen different ways with photographic reproduction of draperies, differing arrangements of the hair, and so on. A celebrated sculptor in this city has been known to take as many as twenty-five negatives of a splendid subject, and then with his head and shoulder measurements with the callipers, say to her "I will only require one more sitting, and my work is done."
A propos of the subject above treated English technical and artistic writers on photography are pointing out a line of argument in harmony with our position. They claim that the misuse or misunderstanding of the word imitation and the true value that the representation of "things as they are" cannot result in artistic composition are even more plainly illustrated in the consideration of the conditions of portraiture than in landscape where so much has been achieved. In essence artistic composition is the same in one class of work as in the other, but this is often disputed or misunderstood.
Portraiture must concern itself chiefly with imitation, in the sense of personal pictorial expression. In a likeness, the person must be depicted as he is, that is, as he seems to us in the way we think the character best, shown or the aspect of the figure most natural, and cannot such a result be artistic in composition? Surely the limitations here for the photographer are very few indeed of an absolute nature. If the photographer has the necessary sympathetic influence over the sitter such as the painter-portraitist himself should possess, with the proper power of perception, and the ready and complete mastery of technique as to light and tone rendering, it is difficult to understand what is lacking for the particular purpose, save color.
That any artist should put into the portrait of a face more than ever could be expressed by that face at any one time is plainly absurd. Such a procedure implies a new face and character, and is not portraiture.
Albert S. Southworth