1839 14 de Outubro | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Juillet-Décembre T. IX Nº. 16 Pag. 487 | L’Académie reçoit deux paquets cachetés portant pour suscription : …………….. L’autre, Experiences de photographie; par M. Beuvière Le dépôt des deux paquets est accepté. |
- ACONTECIMENTOS - ANTOLOGIA – CRONOLOGIA – MISCELÂNIA - NOTÍCIAS - ... – SEC. XIX (Desde 1971, que tenho recolhido em diversas publicações e jornais de época, textos e informações diversas, de assuntos referentes à Fotografia, num período que limitei até ano de 1900,constituindo uma cronologia e antologia. Dada a enorme quantidade de informação que recolhi, este blog encontra-se em ainda organização.)
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sábado, 19 de junho de 2010
COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
quarta-feira, 2 de dezembro de 2009
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
1846 24 de Agosto | Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences T. XXIII Nº. 8 Pag. 424 | M. Beuvière adresse un paquet cacheté. |
domingo, 15 de novembro de 2009
1848
7 de Fevereiro
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
T. XXVI
Nº. 6
Pag. 181, 182, 183
PHYSIQUE. - De l’image photographique colorée du spectre solaire; par M. EDMOND BECQUEREL (Extrait.)
« L’auteur, dans le cours de ses recherches sur l’action chimique de la lumière, a conduit à ce fait remarquable, que le spectre solaire peut imprimer son image avec des couleurs correspondantes aux siennes sur une plaque d’argent convenablement préparée. Il suffit pour cela de faire attaquer cette plaque par l’action du chlore libre, avec des précautions indiquées dans la Note présentée à l’Académie; la couche sensible qui se forme à la surface de la lame s’impressionne alors en rouge dans le rouge prismatique, en jaune dans le jaune, en vert dans le vert, en bleu dans le bleu, et en violet dans le violet. La teinte rougeâtre tourne au pourpre, à l’extrême rouge, et même s’étend au delà de la raie A de Fraünhofer; quant à la teinte violette, elle continue bien au delà de H, en s’affaiblissant graduellement. En laissant continuer longtemps l’action du spectre, les teintes se foncent, et l’image finit par prendre l’éclat métallique; les couleurs ont alors disparu.
« Suivant la préparation de la plaque et l’épaisseur de la couche sansible, on peut faire prédominer telle on telle teinte du spectre: ainsi, une surface bien préparée, et impressionnée préalablement à la lumière diffuse en pourpre foncé sous un verre rouge foncé, donne une belle image photographique colorée du spectre, dans laquelle l’orangé, le jaune, le vert et le bleu sont marqués avec la plus grande netteté.
« La substance formée à la surface de l’argent n’est pas du chlorure blanc, mais probablement un sous-chlorure, puisqu’elle ne s’impressionne pas vivement au delà du violet visible, comme le chlorure précipité chimiquement, et que le maximum d’action se trouve dans le jaune là où est le maximum d’intensité lumineuse, ou bien remonte vers le rouge suivant la préparation de la plaque. Pour avoir un effet assez rapide, il faut agir à l’aide d’un spectre fortement concentré.
« Ces effets expliquent la coloration rouge du chlorure d’argent et du papier sensitif formé avec ce composé dans les rayons rouges, coloration qui a déjà été observée par MM. Seebeck et Herschel.« L’auteur est parvenu à préparer, à l’aide du chlore libre, et aussi en faisant usage de bichlorure de cuivre, une couche sensible de chlorure d’argent qui s’impressionne de telle manière, que non-seulement certaines parties du spectre sont représentées avec leur couleur, mais encore que la lumière blanche produit une impression blanche.
« Le composé formé à la surface des lames d’argent, par suite de l’action du chlore, est le seul qui ait jusqu’ici manifesté les propriétés dont il vient d’être question.
« Jusqu’à présent, l’impression prismatique colorée semble devoir se conserver à l’obscurité, et l’auteur n’a pu trouver le moyen de lui donner de la fixité sous l’influence des rayons lumineux. Si l’on pouvait réaliser cette fixation, et que l’impressionnabilité de la matière fût plus grande, non-seulement on dessinerait, mais encore on peindrait à l’aide de la lumière; néanmoins, les résultats dont il vient d’être question montrent que la solution du problème est possible.
« Ce fait vraiment étonnant de l’impression photographique du spectre solaire avec des couleurs correspondantes aux siennes, fait qui est en dehors de tout ce que l’on sait sur l’optique, a paru à l’auteur assez digne d’attirer l’attention des physiciens pour qu’il n’ait pas voulu en différer la publication. »
_______________________________________________-
sexta-feira, 5 de junho de 2009
1855, 26 de Novembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T. XLI
Nº. 22
Pag. 966, 967, 968
Juillet-Décembre
T. XLI
Nº. 22
Pag. 966, 967, 968
*
HÉLIOTYPIE. - Nouveau procédé de gravure et d'impression photographique; par MM. Harville et Pont. (Note présentée par M. Despretz.)
« Le procédé que nous avons l’honneur de soumettre au jugement de l'Académie diffère notablement de tous les procédés analogues que l’on a proposés jusqu'ici. Les anciennes méthodes héliotypiques de MM. Berri, Saint-Èvre, Beuvière, etc., etc., consistaient, en effet, dans l'emploi de vernis ou enduits noirs ou blancs déposés à la surface d'une lame de verre, que l'on entamait à la pointe comme le vernis pour la gravure à l'eau-forte. Les dessins à jour ainsi produits étaient transportés ensuite-sur un papier positif, par les procédés ordinaires de la photographie, Mais tous les enduits employés étaient durs et cassants ou se déposaient en couches tellement épaisses, que les traits de dessin en étaient fortement altérés. Ajoutons en outre que toutes les anciennes méthodes n'abotitissaient: qu'a des effets d'eau-forte, et ne pouvaient donner, dans aucun cas, ni des traits estompés, ni des images lavées, ni des imitations de dessin au crayon ou au fusain, que les artistes préfèrent souvent au travail long et pénible de la pointe sèche.
« Nous avons donc pensé rendre un véiritable service aux dessinateurs en leur procurant le moyen de graver rapidement eux-mêmes leurs dessins sur une couche plus ou inoins perméable à la lumière, extrêmêment mince et nullement susceptible de s'écailler. Nous avons découvert ensuite le moyen de produire un enduit qui peut recevoir le travail de l'estompe, du lavis, de la roulette, etc., etc., et rendre ainsi tous les effets des différents genres de dessin en usage dans les arts. Les épreuves qui accompagnent cette Note témoignent de la facilité avec laquelle nos procédés se prêtent à toute sorte de travaux artistiques.
» Pour préparer nos lames de verre sur lesquelles l'artiste doit tracer ensuite les images, nous les couvrons d'une couche mince de collodion photographique contenant une petite quantité d'iodure d'ammonium. On règle l'épaisseur de la couche de collodion en ajoutant plus ou moins d'alcool dans la solution de coton azotique. Lorsque la couche a pris sur le verre l'épaisseur que l'on désire, on plonge la lame collodionnée dans un bain d'eau contenant un dixième d'acétate de plomb. Sous l'action de l'iodure d'ammonium, l'acétate plombique se décompose; il se forme de l'iodure de plomb insoluble qui se dépose à la surface du verre, et l'acétate d'ammoniaque reste en dissolution dans le bain. Il paraît qu'me certaine quantité d'oxyde ou de carbonate de plomb se produit en même temps, car la couche prend plutôt l'aspect blanc mat de la céruse que l'apparence jaune d'or de l'iodure de plomb. La plaque retirée du bain et séchée présente une surface unie, blanche, opaque et d'une minceur excessive.
« C'est là-dessus que l'artiste trace avec une pointe en acier, en ivoire ou en bois, ou avec la roulette du graveur, le dessin qu'il a l'intention de reproduire. Rien n'est d'ailleurs plus facile que l'exécution de ce dessin; car en plaqant le verre sur une surface noire, on voit paraître les traits sur le fond blanc cornme si on les tracait sur le papier à la plume et avec de l'encre de Chine.
« La surface une fois gravée, on plonge la plaque dans un bain de bichromate de potasse (5 de bichromate pour 100 d'eau), qui transforme le sel blanc de plomb en chromate jaune; on la laisse sécher et on la couvre d'un vernis mat et transparent analogue au vernis employé par les photographes pour garantir les images négatives. Cela fait, il ne reste plus qu'à tirer des épreuves du dessin sur papier positif, ce qui se fait par les procédés qui sont connus de tout le monde.
» Quant à la préparation des glaces pour les travaux à l'estompe ou au lavis, elle ne diffère de celle que nous venons de décrire que par cette circonstance, que l'on sonmet la plaque de verre au bain de bichromate de potasse avant de la livrer à l’artiste qui doit exécuter le dessin. Une couche très-mince de dextrine sert ensuite à donner plus de solidité à la surface qui doit supporter l'action de l'estompe. Le lavis s'exécute après un travail prérparatoire à la pointe ou à l'estompe, et après avoir fait subir à la plaque un léger vernissage. On lave au blanc d'argent ou au jaune de chrome, en allant du noir au blanc, au lieu de passer du blanc au noir comme dans le lavis ordinaire.
« Il est facile de comprendre tout le parti que les artistes pourront tirer de ce genre de gravure, qui permet d'ailleurs très-facilement des retouches et qui donne à volonté des fonds entièrement blancs ou légèrement teintés à la manière du papier de Chine ou des papiers colorés dans la pâte qui servent aux dessinateurs.
» Nous avons eu recours à la transformation de la couche blanche de sel plombique en une couche jaune de chromate pour donner une plus grande opacité photogénique à l'enduit, sans en augmenter l'épaisseur. »
HÉLIOTYPIE. - Nouveau procédé de gravure et d'impression photographique; par MM. Harville et Pont. (Note présentée par M. Despretz.)
« Le procédé que nous avons l’honneur de soumettre au jugement de l'Académie diffère notablement de tous les procédés analogues que l’on a proposés jusqu'ici. Les anciennes méthodes héliotypiques de MM. Berri, Saint-Èvre, Beuvière, etc., etc., consistaient, en effet, dans l'emploi de vernis ou enduits noirs ou blancs déposés à la surface d'une lame de verre, que l'on entamait à la pointe comme le vernis pour la gravure à l'eau-forte. Les dessins à jour ainsi produits étaient transportés ensuite-sur un papier positif, par les procédés ordinaires de la photographie, Mais tous les enduits employés étaient durs et cassants ou se déposaient en couches tellement épaisses, que les traits de dessin en étaient fortement altérés. Ajoutons en outre que toutes les anciennes méthodes n'abotitissaient: qu'a des effets d'eau-forte, et ne pouvaient donner, dans aucun cas, ni des traits estompés, ni des images lavées, ni des imitations de dessin au crayon ou au fusain, que les artistes préfèrent souvent au travail long et pénible de la pointe sèche.
« Nous avons donc pensé rendre un véiritable service aux dessinateurs en leur procurant le moyen de graver rapidement eux-mêmes leurs dessins sur une couche plus ou inoins perméable à la lumière, extrêmêment mince et nullement susceptible de s'écailler. Nous avons découvert ensuite le moyen de produire un enduit qui peut recevoir le travail de l'estompe, du lavis, de la roulette, etc., etc., et rendre ainsi tous les effets des différents genres de dessin en usage dans les arts. Les épreuves qui accompagnent cette Note témoignent de la facilité avec laquelle nos procédés se prêtent à toute sorte de travaux artistiques.
» Pour préparer nos lames de verre sur lesquelles l'artiste doit tracer ensuite les images, nous les couvrons d'une couche mince de collodion photographique contenant une petite quantité d'iodure d'ammonium. On règle l'épaisseur de la couche de collodion en ajoutant plus ou moins d'alcool dans la solution de coton azotique. Lorsque la couche a pris sur le verre l'épaisseur que l'on désire, on plonge la lame collodionnée dans un bain d'eau contenant un dixième d'acétate de plomb. Sous l'action de l'iodure d'ammonium, l'acétate plombique se décompose; il se forme de l'iodure de plomb insoluble qui se dépose à la surface du verre, et l'acétate d'ammoniaque reste en dissolution dans le bain. Il paraît qu'me certaine quantité d'oxyde ou de carbonate de plomb se produit en même temps, car la couche prend plutôt l'aspect blanc mat de la céruse que l'apparence jaune d'or de l'iodure de plomb. La plaque retirée du bain et séchée présente une surface unie, blanche, opaque et d'une minceur excessive.
« C'est là-dessus que l'artiste trace avec une pointe en acier, en ivoire ou en bois, ou avec la roulette du graveur, le dessin qu'il a l'intention de reproduire. Rien n'est d'ailleurs plus facile que l'exécution de ce dessin; car en plaqant le verre sur une surface noire, on voit paraître les traits sur le fond blanc cornme si on les tracait sur le papier à la plume et avec de l'encre de Chine.
« La surface une fois gravée, on plonge la plaque dans un bain de bichromate de potasse (5 de bichromate pour 100 d'eau), qui transforme le sel blanc de plomb en chromate jaune; on la laisse sécher et on la couvre d'un vernis mat et transparent analogue au vernis employé par les photographes pour garantir les images négatives. Cela fait, il ne reste plus qu'à tirer des épreuves du dessin sur papier positif, ce qui se fait par les procédés qui sont connus de tout le monde.
» Quant à la préparation des glaces pour les travaux à l'estompe ou au lavis, elle ne diffère de celle que nous venons de décrire que par cette circonstance, que l'on sonmet la plaque de verre au bain de bichromate de potasse avant de la livrer à l’artiste qui doit exécuter le dessin. Une couche très-mince de dextrine sert ensuite à donner plus de solidité à la surface qui doit supporter l'action de l'estompe. Le lavis s'exécute après un travail prérparatoire à la pointe ou à l'estompe, et après avoir fait subir à la plaque un léger vernissage. On lave au blanc d'argent ou au jaune de chrome, en allant du noir au blanc, au lieu de passer du blanc au noir comme dans le lavis ordinaire.
« Il est facile de comprendre tout le parti que les artistes pourront tirer de ce genre de gravure, qui permet d'ailleurs très-facilement des retouches et qui donne à volonté des fonds entièrement blancs ou légèrement teintés à la manière du papier de Chine ou des papiers colorés dans la pâte qui servent aux dessinateurs.
» Nous avons eu recours à la transformation de la couche blanche de sel plombique en une couche jaune de chromate pour donner une plus grande opacité photogénique à l'enduit, sans en augmenter l'épaisseur. »
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