1839 11 de Fevereiro | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES T. VIII Nº. 6 Pags.207, 208 | CORRESPONDANCE PHYSIQUE APPLIQUÉE. - Fixation des images de la chambre obscure M. Arago dit qu'il vient de recevoir le numéro de l'Athenoeum où se trouve en entier le Mémoire que M. Talbot a communiqué à la Société royale de Londres, le 30 janvier 1839, et il donne une analyse succincte de ce travail intéressant: M. Talbot reçoit les images de la chambre noire sur du papier imprégné d'une substance particulière; il ne dit encore ni qelle est cette substance, ni par quel procédé le papier est préparé, ni par quelle méthode, après une première exposition à la lumière, on lui enlève sa sensibilité. D'après le Mémoire du célèbre physicien anglais, on serait porté à croire que sur ses dessins, du blanc correspond aux régions éclairées, et le noir aux parties privées de lumière; mais le contraire semble résulter d'un article de la Literary Gazette du 2 février, où l'on rend compte de l'exhibition de divers dessins qui a eu lieu dans les salons de l'Institution royale. Sur ce point, encore, il faut donc attendre de plus amples renseignements. M. Talbot se sert de ses procédés pour obtenir des copies exactes, des fac simile de dessins, de gravures ou de manuscrits. La feuille dont on désire une épreuve, est pressée, les traits en dessous, sur le papier préparé. La lumière du soleil la traverse graduellement, excepté dans les lignes noires et opaques de la gravure, du bois ou de l'écriture, et dés-lors elle en trace une représentation exacte, mais où le noir correspond au blanc et réciproquement. En copiant la copie renversée, tout se trouve dans l'ordre naturel. Dans cette dernière application de l'action lumineuse, M. Talbot éprouvera encore le déplaisir d'avoir été devancé par M. Niépce. Les personnes qui ont eu des relations avec M. Charles Chevalier, opticien, peuvent se rappeler avoir vue, chez lui, sur une plaque métallique, une figure de Christ transportée d'une gravure sur le métal à l'aide des rayons solaires. La planche en question avait été donnée à M. Chevalier en 1829. Ce jeune artiste a bien voulu, depuis quelques jours, la déposer dans les mains de M. Arago. Les blancs et les ombres s'y trouvent reproduits comme dans l'original, c'est-à-dire sans inversion. M. de Laguiche avait une planche du même genre qu'il tenait aussi de M. Niépce. M. Arago, en terminant sa communication, proteste de nouveau de sa profonde estime pour M. Talbot. Il a discuté les titres de cet habile physicien et ceux de M. Daguerre, avec la ferme volonté de rester dans les limites de la plus stricte justice. Personne, et M. Arago moins encore que tout autre, n'a pu mettre en doute la parfaite sincérité de M. Talbot; mais lorsque, mal informé, ce savant ingénieux réclamait formellement la priorité d'invention, MM. Arago et Biot auraient manqué à leur devoir, s'ils n'avaient pas fait connaître des détails qu'ils tenaient de la confiance de M. Daguerre et qui démontrent, avec une entière évidance, que la priorité, au contraire, appartient sur tous les points à nos deux compatriotes. Au surplus, les procédés actuels de M. Talbot, autant qu'il est possible d'en juger, sont ceux que MM. Niépce et Daguerre ont essayés à l'origine et auxquels M. Daguerre a substitué la méthode, beaucoup plus parfaite, dont le public a admiré les résultats. (Il s'est glissé dans le précédent cahier, une erreur de date que nous nous empressons de rectifier. Page 171, à l'avant-dernière ligne, au lieu de : remontent à 1830, lisez : remeontent à 1832) |
- ACONTECIMENTOS - ANTOLOGIA – CRONOLOGIA – MISCELÂNIA - NOTÍCIAS - ... – SEC. XIX (Desde 1971, que tenho recolhido em diversas publicações e jornais de época, textos e informações diversas, de assuntos referentes à Fotografia, num período que limitei até ano de 1900,constituindo uma cronologia e antologia. Dada a enorme quantidade de informação que recolhi, este blog encontra-se em ainda organização.)
segunda-feira, 30 de agosto de 2010
1839, 11 de Fevereiro - COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
segunda-feira, 21 de junho de 2010
1839, 14 de Setembro - THE LITERARY GAZETTE AND JOURNAL OF BELLES LETTRES, ARTS, SCIENCES
1839 14 de Setembro | THE LITERARY GAZETTE AND JOURNAL OF BELLES LETTRES, ARTS, SCIENCES
No. 1182
London, Saturday, september, 14, 1839 pAG. 590 | FINE ARTS. the daguerrotype Academy of science, sitting of August 26. M. Arago communicated to the Academy the result of some researches, made by M. Dumas, with the view of preserving the impression of the Daguerrotype.the varnish used by that celebrated chemist, and found to suceedbetter than any other, is composed of one part of dextrine to five of water, and is applied hot to the plate. The photogenic impression is thus free from any danger of friction, and may be copied by means of transparent paper, &c.; it, however, loses a good deal of its brilliancy. The varnish may be washed off again with hot water, without the photogenic impression receiving any damage, and the original brilliancy and distinctness of the image isthus restored to it. This statement of M. Dumas, was replied by M. Sylvester, who shewed thst he had long ago used the same vernish himself, and he recommended in its place the following composition: - Dextrine two parts, water six parts, and alcohol one part. He considered it doubtful whether these varnishes, if suffered to remain for any great length of time on the photogenic image, might not in the end injure and alter the chemical combination by which it is formed. It was hinted by M. Arago, that either the cooper sheet on which the plating of silver was made might br indefinitely reduced in thickness, or even that paper plated with silver might be employed. M. Chevalier, optician in the Palais Royal, making use of M. Daguerre’s method, has succeeded in getting some very fine photogenic drawings. M. Susse, picture-dealer, Place de la Bourse, has advertised Daguerrotypes for sale. The crowd at Giroux’s shop is immense, to see the photogenic apparatus and the impressions obtained by M. Daguerre himself. The unscientific are disappointed at the slate-coloured effect of the image, and many more at the price (about 400 francs) of the apparatus !! |
segunda-feira, 29 de março de 2010
COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
1841 8 de Março | COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Janvier-Juin T. XII Nº. 10 Pag.447 | …/… M. Chevalier adresse enfin une Notice sur diverses modifications qu’il a fait subir aux appareis employés dans les opérations photographiques et principalement à la chambre obscure. Il s’est proposé de donner les moyens de changer les foyers, sans qu’il en résulte une grande augmentation de dépense, et il fait remarquer que ce changement devient indispensable pour un instrument qui doit être employé tour à tour pour prendre des vues et pour faire le portrait. |
terça-feira, 23 de março de 2010
L’Artiste - NOUVEAUX PROCÉDÉS SCIENTIFIQUES APPLIQUÉS AUX ARTS
1841 | L’ARTISTE 2e Serie Tome VII Supplément à la 6e Livraison Pag. 93, 94, 95, 96 | NOUVEAUX PROCÉDÉS SCIENTIFIQUES APPLIQUÉS AUX ARTS Sans anticiper en aucune manière sur l'avenir, on peut déjà prévoir que les historiens futurs regarderont comme l'un des caractères distinctifs de notre époque la part trés-active que prennent les sciences physiques au progrès et à l'application des arts du dessin. Cet état de choses est bien constaté pour nos lecteurs, car nous leur avons tour à tour et à des intervalles très-rapprochés, fait connaître les magnifiques inventions de MM. Daguerre, Colas et Jacoby. Mais notre tâche ne devait pas se terminer là; elle se continue, et même, en présence des faits, elle prend une importance telle que désormais nous consacrerons, à l'occasion, quelques page de l'Artiste à un compte-rendu des nouvelles ressources dont la science enrichit tous les jours les Beaux-Arts. Ce point de vue manquait à notre histoire encyclopédique, et il fournira de curieus chapitres. C'est donc avec confiance que nous avons accepté ce progrès, comme tous les progrès véritables de l'esprit humain; car il nous est démontré et il nous sera facile de prouver que les résultats de cette amélioration des procédés matériels ne peuvent être que très-heureux, en somme, pour les Beaux-Arts et pour les artistes qui ont une juste idée de leur noble profession. Pourtant, nous éprouvons quelque regret à le dire, les innovations ont fait naître des apréhensions ridicules chez quelques esprits timides et peu éclairés. Des dessinateurs, dans la crainte de se voir tout à coup enlever leur industrie, ont laissé tomber le crayon de leur débile main, en disant que l'art, ô blasphème! ne saurait lutter, dans l'avenir, contre la science qui reproduisait la nature mieux qu'ils ne pouvaient le faire; comme si c'était le dernier but de l’art de fixer la réalité, ou de chercher son image. Une théorie si puérile ne mérite pas même un sérieux examen. Bien des artistes n'en ont pas d'autre, vous dira-t-on; et on ne peut s'étonner d'entendre proférer de pareilles hérésies, quand elles ont trouvé dernièrement des échos au sein de l'Institut, et peut-être dans la section même des Beaux-Arts. A ce sujet, nous consignerons ici une anecdote curieuse, et encore très-récente. Un naturaliste de l'Académie des Sciences, M. Turpin, avait lu, devant ses honorables collègues, un rapport dans lequel il avait à exprimer son opinion sur le secours qu'on pouvait tirer du Daguerréotype dans la reproduction des sujets d'histoire naturelle; conduit par ses recherches à resteindre l'emploi de cet ingénieux instrument, M. Turpin s'était cru dans l'obligation d'atténuer la critique qu'il avait faite du Daguerréotype, par un pompeux éloge de cette invention; elle était destinée, selon le savant académicien, à rectifier les productions de la peinture et de la sculpture, auxquelles il adressait, du point de vue de l'histoire naturelle et de la géométrie, de sévères reproches. Alors, M. Poinsot, prenant la parole, fit observer à ses collègues que les reproches formulés par M. Turpin, au nom de la reproduction rigoureuse et géométrique de la réalité extérieure, ne pouvaient être, en aucune facon, adressés aux artistes; que l'art, tel qu'il fallait le comprendre, n'était pas seulement une imitation de la nature, mais encore une interprétation idéale, une transfiguration de la réalité; qu'en vertu de ces principes d'esthétique, les artistes avaient raison de sacrifier, jusqu'à un certain point, l'exactitude mathématique à l'expression. M. Poinsot, en terminant ces observations pleines de sens, avait eu soin de dire qu'il n'énonçait pas une théorie nouvelle, qu'il ne faisait que rétablir en passant, dans ses véritables termes, la question de la science et de l'art. Certes, il était permis à des physiciens, à des astronomes, à des naturalistes, à des géographes, de s'exagérer l'importance d'une invention qui, après tout, devait leur faciliter certaines découvertes scientifiques; mais l'Académie des Beaux-Arts est-elle excusable de ne s'être pas exprimée en termes clairs au sujet du Daguerréotype, et d'avoir semblé consacrer, en se taisant, une grave erreur? Disons-le donc hautement, c'est à l'Académie des Sciences qu'appartient l'honneur d'avoir, par l'organe de M. Poinsot, su distinguer les attributions de la science de celles de l'art; d'avoir enfin exposé fort à propos une théorie dont relèvent les chefs-d'œuvre anciens et modernes. En prenant à coeur, avec une louable discretion, de limiter, de définir elle-même ses prétentions, la science ne continuait pas moins de seconder les artistes dans l'objet constant de leurs études, soit en leur dévoilant les secrets de la nature, soit en enrichissant de nouveaux perfectionnements leurs procédés pratiques. Ainsi, M. Daguerre poursuivait dans la retraite, d'essais en essais, l'œuvre merveilleuse de la photographie. Cet ingénieux et patient artiste est parvenu à perfectionner beaucoup l'instrument qui porte son nom; désormais, il ne faudra plus quelques minutes au miroir de métal pour garder l'empreinte des images qu'il réfléchit: en une fraction de seconde l'opération sera faite, et les arbres, le ciel, l'eau, les nuages, les hommes et les animaux, tout ce qui, dans la nature, est doué de mouvement, sera comme pris sur le fait, et reproduit avec cette admirable précision qui caractérise les planches daguerriennes. Un pareil résultat en fait espérer bien d'autres. Attendons, et encourageons de tous nos vœux, de tous nos éloges, un artiste plein de cœur et de désintétressement, qui emploie au profit de la science et de l'art les loisirs dont il peut disposer, grâce à la pension viagère dont il jouit. Ce témoignage de la reconnaissance nationale ne pouvait être mieux placé, et il honore à la fois celui qui le reçoit et ceux qui l'on voté. L'invention qui est destinée à faire la gloire du professeur Jacoby, de Saint-Pétersbourg, est entrée, elle aussi, dans une voie de perfectionnement. On en a fait de nombreuses applications depuis l'été dernier, époque à laquelle nous publiâmes, dans l'Artiste, une note descriptive du procédé galvano-plastique. On se souvient encore d'une lettre de M. le comte de Démidoff, que nous avons publiée sur le galvano-plastique, et de celle qui nous fut adressée par M. Boquillon, pour revendiquer, sinon l’honneur d'avoir précédé M. Jacoby dans la découverte de la propriété réductive des courants électriques, au moins pour faire connaître qu'il avait obtenu les mêmes résultats que ceux annoncés par le professeur russe, sans avoir rien connu de ses procédés. M. Boquillon , depuis lors, n'a pas cessé de mettre en application et de rendre industrielle la belle découverte dont il eût voulu pouvoir doter la France. Nous avons vu chez M. Soyer, fondeur de la Colonne de Juillet, et associé de M. Boquillon, de nombreux spécimens de diverses grandeurs, qui reproduisent avec une grande fidélité les productions de la sculpture. Mais il est un autre résultat qui doit intéresser au plus haut point ceux qui s'occupent de l'art typographique: M. Boquillon est parvenu, sans compromettre la planche originale gravée (elle peut être en acier), à reproduire autant de planches qu'on le voudra de toute espèce de gravures en taille-douce. De plus, il obtient directement des vignettes en relief sur cuivre, sur un simple dessin, ou au moyen d'une épreuve en taille-douce. Ces dernières applications sont assez avancées, et deviendront bientôt de puissantes ressources pour la typographie et les éditeurs d'estampes. L'instrument galvano-plastique est confectionné avec beaucoup de soin par deux ingénieurs-opticiens, MM. Chevallier et Lerebours, qui luttent de talent et d'habileté. Nous avons vu, chez ce dernier, de petits appareils d'amateurs, au moyen desquels on peut reproduire des médailles et une collection très-variée de produits électro-typiques, d'après des camées, des pierres gravées et des bas-reliefs. Ces petits appareils sont entièrement en verre, ce qui permet, pour ainsi dire, de suivre le progrès de l'opération, et de voir le métal se réduire et se fixer sur la surface dont il prend l'empreinte. M. Charles Chevallier a obtenu, dès ses premiers essais, un résultat qui peut donner une idée de la finesse avec laquelle on peut mouler par le procédé Jacoby dans un cas, l'application du métal fut si exacte, qu'une planche du Daguerréotype fut reproduite avec ses traits légers et si peu creusés. M. Chevallier est secondé dans ses recherches par MM. Henriquel-Dupont et Richoux, qui sont en mesure d'appliquer leurs essais de reproduction à de grandes planches. De leur côté, MM. Boquillon et Lerebours ont obtenu des résultats qu'on peut dès à présent constater. A l'étranger, on a déjà su tirer un parti industriel du procédé Jacoby; en Angleterre, quelques fabricants de bronzes emploient l'appareil galvano-plastique pour mouler des ornements ciselés; on a également reproduit, par ce moyen, des rouleaux pour l'impression des étoffes. On le voit, cette belle découverte se prête aux besoins les plus variés. Cependant, par sa nature, ce procédé ne donne que deux résultats distincts d'où découlent toutes les autres applications. La propriété réductive des courants électriques est de rendre deux corps séparés adhérents l'un à l'autre. Si entre ces deux corps on place une substance grasse comme pour le moulage en plâtre, le premier corps prend l'empreinte du second en creux ou en relief. Le premier de ces deux résultats a conduit un professeur de Genève, M. de la Rive, à substituer à l'ancienne dorure par lemercure un procédé de dorage par la voie humide et au moyen de petites forces électriques. Tout dernièrement, un graveur, aussi de Genève, M. Hammann, a fait une ingénieuse application du procédé de M. de la Rive à la gravure à l'eau-forte. L'artiste a doré, au lieu de la recouvrir de cire, la plaque destinée à recevoir la gravure, puis il a tracé sur la surface de cette plaque les traits de son dessin, en enlevant l'or partout où passait sa pointe. II a ensuite étendu l'eau-forte, qui a attaqué et corrodé le cuivre partout où il avait été mis à nu. Ce procédé de gravure se distingue de celui dans lequel on emploie un enduit de cire, par certains avantages particuliers; la dorure étant permanente, on peut corriger la planche, si on n'est pas satisfait des premières épreuves. Dans l'ancien procédé de l'eau-forte, la cire une fois enlevée, il devient difficile de faire des corrections. Ensuite, il est à remarquer que les traits donnés par l'enduit d'or sont beaucoup plus nets, plus fins et plus déliés que ceux obtenus par la pointe sur l'enduit de cire. L'aspect du travail est charmant. Un échantillon de ce genre de gravure, qui a été envoyé à l'Académie des Sciences, nous fait vivement désirer de voir nos artistes mettre en œuvre ce procédé aussi simple que peu coûteux. L'industrie de Genève apprécie tous les jours l'application économique du système de M. Jacoby au dorage, par M. de la Rive, et les graveurs profiteront aussi de cette ressource; car la dorure par le mercure, outre qu'elle est beaucoup plus chère que la première, ne présente point les mêmes avantages, et ne se prête pas avec la même facilité aux besoins de la gravure. On sait que les ouvriers doreurs avaient jusqu'alors éprouvé, sans qu'on pût porter remède à ce mal, les terribles effets que produit toujours le mercure sur ceux qui se condamnent à en faire un fréquent emploi dans leurs travaux. C'était, sans doute, un honorable devoir de la science d'imaginer un système de forge qui fût capable de rendre à la fois un grand service, et à l'humanité, en rendant ses besoins moins barbares, et à l'industrie, en lui conservant des ouvriers; mais l'honneur d'une pareille invention devait appartenir à un ouvrier doreur, Jacques Muller, celui qui a imaginé cette forge portative dont nous vous parlions l'autre jour, et qui est construite de façon à ce que le mercure s'évapore sans aucun danger pour ceux qui en font usage. Au nom de cet ouvrier, il faudra joindre désormais ceux de M. Jacoby et de M. de la Rive, qui, dès qu'il pourra appliquer à de grandes pièces son procédé de dorage, rendra presque inutile la forge de Muller, ou du moins en limitera l'usage à un certain nombre de cas, dans lesquels on serait forcé de se servir de mercure. …/… |
quarta-feira, 2 de dezembro de 2009
Exposition des produits de l’industrie française en 1844
1844 | Exposition des produits de l’industrie française en 1844 RApport du jury central T. II Paris imprimerie de fain et thunot Rue Racine, 28, près de l’Odéon MDECCXLIV Pag. 480, 481 | SECTION II.
INSTRUMENTS DE PRÈCISION.
PPREMIÈRE DIVISION.
M. Pouillet, rapporteur.
§ 1. INSTRUMENTS DE PHYSIQUE ET D’OPTIQUE.
RAPPELS DE MÉDAILLES D’OR.
M. CHEVALIER (Charles), à Paris, Palais-Royal, 163.
M. Charles Chevalier est toujours l’un de nos plus habiles opticiens pour la construction des lunettes, des appareils de toute espèce, et surtout des microscopes. Les perfectionnements considérables, lui valurent la médaille d’or en 1834. Le rappel de cette distinction lui fut accordé en 1839, pour quelques perfectionnements nouveaux et pour des dispositions ingénieuses qu’il avait introduites dans plusieurs appareils. L’exposition de 1844 constate que M. Charles Chevalier ne cesse pas d’être en progrès. Ses microscopes comptent toujours parmi les meilleurs qui se construisent en France et à l’étranger ; il en a varié avec beaucoup d’intelligence les dimensions, les formes et l’ajustement, pour les approprier à tous les usages et à toutes les recherches. Il a donné de nouveaux développements à l’idée qu’il avait eue de construire des lunettes à deux objectifs, et l’on peut espérer qu’elle recevra de lui d’utiles applications. Les nombreux appareils qu’il a présentés à l’examen du jury, comme machines pneumatiques, Daguerréotypes, etc., sont tous remarquables, ou par la sagacité avec laquelle ils sont conçus, ou par la précision avec laquelle ils sont exécutés. Le jury rappelle de nouveau en faveur de M. Charles Chevalier la médaille d’or qu’il a reçue en 1834. |
quarta-feira, 4 de novembro de 2009
quarta-feira, 30 de setembro de 2009
8 de Agosto
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
Juillet-Décembre
T. XXXVII
Nº. 6
Pag. 245
segunda-feira, 8 de junho de 2009
1855, 8 de Julho
T. I
1er Année
nº 27
Pag. 216
Lors de la dernière séance de l'Académie, MM. Bisson frères avaient exposé dans la salle d'attente différentes vues des Tuileries, du Louvre, de l'Arc de Triomphe, dont dimensions inusitées, jointes à une perfection remarquable, excitaient à bon droit l'admiration des assistants. Plusieurs de ces épreuves n'ont pas moins d'un mètre de haut et de large. Les négatifs ont été pris sur verre collodionné avec des objectifs achromatiques simples de huit à neuf pouces de diamètre et de deux mètres de foyer, sortis des ateliers de MM. Chevalier, Lerebours et Jamin.
domingo, 26 de abril de 2009
1859, 1 de Dezembro
JOURNAL DES ARTS DES SCIENCES ET DES LETTRES
31e Année, 3 e Serie, Nº 17
Pags. 411 - 412
CHEVALIER (Charles),
ingénieur opticien
Fils et ancien associé de Vincent Chevalier qui s'est fait connaître par sa fabrication d'instruments relatifs aux sciences et aux arts, M. Charles Chevalier, né au commencement de ce siècle, lui a succédé dans ses travaux et dans sa réputation. Il a perfectionné un grand nombre d'appareils scientifiques et a inventé, entr'autres instruments instruments: 1° le daguerréotype à verres combinés, préférable à tous les autres pour la photographie sur plaque et sur papier; 2° la lunette, télescopique à verres combinés ; 5° la machine pneumatique à mouvement continu; 4° le baromètre d'observation et de visuer, donnant aux observations une précision complète; 5° le microscope solaire à lentilles achromatiques convergentesetdivergentes; 6°lemegascope réfracteur achromatique, etc., etc. Aussi M. Chevalier a-t-il obtenu six médailles d'or, de platine, d'argent et trois rappels de médailles aux expositions, nationales et à la Société d'encouragement. Le jury de 1854 déclara que son microscope achromatique était véritablement supérieur à celui d'Àmici.
M. Chevalier a publié:
I. Notice sur la chambre éclaire, la chambre obscure et leurs applications; 1829, 2e édition augmentée de notes du capitaine Bazil-Hall, 1853.
II. Manuel complet du Micrographe, conquis sur le maniement et l’application des microscopes, etc.; 1840, grand in-8° avec pl.
III. Manuel des myopes et des presbytes; 1841.
IV. Guide du Photographe.
V. Trois cents animalcules infusoires, dessinés à l'aide du microscope par Pritchard, de Londres.
VI. Manuel du physicien préparateur, ou Description d'un cabinet de physique; (en collaboration avec M. le docteur Fau).
M. Charles Chevalier est décédé le 21 novembre 1859