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quinta-feira, 28 de maio de 2009

1857, 9 de Fevereiro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T. XLIV
Nº. 6
Pag. 249
MM Robiquet et Duboscq adressent une réponse à la réclamation de priorité élevée par M. l’abbé Despratz, au sujet de leur communication sur le collodion sec.
« M. Despratz, disent-ils, cite à l’appui de sa réclamation un article inséré par lui dans le journal « la Lumière », en date du 26 janvier. Pour assurer nos droits à la priorité, il nous suffira de renvoyer à l’article que M. l’abbé Moigno avait consacré à notre découverte dans le journal « le Cosmos », numéro du 26 octobre 1855.

domingo, 26 de abril de 2009

1860, 8 de Outubro

1860, 8 de Outubro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
T. LI
Nº. 15
Pag. 558, 559
*
CORRESPONDANCE

M. LE SECRÉTAIRE PERPETUEL met sous les yeux de l’Académie plusieur épreuves photographiques (des portraits en pied aux deux tiers, à peu prés de la grandeur naturelle), présentées comme spécimens d’un nouveau procédé d’agrandissement à la lumière solaire ou à la lumière électrique, des images obtenues sur collodion, par M. Wothly, d’Aix-la-Chapelle (Prusse). Ces épreuves sont transmises par M. l’abbé Moigno.

« Je suis arrivé à ces résultats inespérés, dit M. Wothly dans une Lettre jointe à son envoi, par un ensemble de moyens qui constitue presque un art nouveau. Une disposition optique analogue à celle de l’héliostat me donne un large faisceau de rayons rigoureusement parallèles qui traverse le négatif obtenu sur demi-plaque collodionnée, emporte avec lui l’image devenue positive, et s‘épanouit en un immense cône de rayons divergents qui vont fixer, l’image sur une feuille de papier mécanique sensibilisée. L’intensité de ces rasons est assez grande pour que le positif, quand on opère à la lumière solaire, s’achève en quinze ou vingt-cinq minutes; la régularité de leur distribution et de leur marche est telle, que l’impression est aussi nette sur les bords les plus extrêmes qu’au centre, même lorsque l’image a 2m,60 de hauteur et 1m,50 de largeur. Pour ramener la durée de l’impression à un temps aussi court, j’ai dû recourir à des combinaisons nouvélles d’agents ensibilisateurs. Pour pratiquer les opérations du lavage, du virage et du fixage sur des feuilles si difficiles à manier, j’ai dû suppléer aux cuvettes impossibles par des tours de main aussi rapides qu’efficaces. Mes portraits demi-nature et nature entière ont, il me semble, un caractère particulier, qui attire plus vivement et charme plus agréablement le regard; ils rappellent mieux, je crois, que les photographies ordinaires l’œuvre du crayon d’un dessinateur éminemment habile, tant les teintes sont harmonieuses et fondues; j’ajoute qu’elles sont presque inaltérables à la lumiére, parce que mon procédé de fixage les met à l’abri de toute sulfuration. «

1860, 23 de Dezembro

1860, 23 de Dezembro
L’AMI DES SCIENCES
T. VI
6eme AnnÉe
nº 52
Pag. 829, 830
*
SCIENCES PHYSIQUES.

Photographie. - M. le comte Aguado a dernièrement fait hommage à la Société de photographie de nouveaux positifs obtenus de négatifs instantanés et de petites dimensions par les procédés d'agrandissement de M. Woodwards. On annonce la présentation prochaine, par M. Delessert neveu, de photographies gigantesques obtenues au moyen du même procédé. II s'agit d'un poney haut de lm50, reproduit de grandeur naturelle.
A cette occasion, M. l'abbé Moigno expose dans le Cosmos les deux procédés à l'aide desquels l'agrandissement peut se faire (1) ([i]).
Premier procédé. - Nous sommes devant l'objectif d'un daguerréotype; notre image amoindrie va se dessiner au foyer de l'objectif sur la glace dépolie. Supposons que cette image devienne tout à coup lumineuse par elle-même, qu'elle rayonne à son tour vers l'objectif, et qu'à notre place on dresse une grande feuille de papier ou une grande glace dépolie. D'après ce premier principe d'optique que les rayons, en revenant sur leurs pas pour traverser de nouveau un système oblique quelconque, suivent exactement la route qu'ils avaient suivie en allant, les rayons partis de l'image, lumineuse par elle-même, iront dessiner sur le papier ou sur la glace dépolie notre image de grandeur naturelle. Ce premier mode d'agrandissement, fondé sur la propriété fondamentale des foyers conjugués, n'est pas celui de l'appareil,de M. Woodwards; mais on le retrouve dans tous les appareils amplifiants proposés avant lui; ou plutôt ce n'est pas le cliché négatif qui, dans l'appareil de M. Woodwards, joue le rôle de foyer conjugué, comme cela a lieu dans les autres appareils; c'est la petite image que les rayons convergents projettent au foyer de la lentille collective sur la partie centrale de la face antérieure de la lentille amplifiante qui joue, par rapport à l'image agrandie, le rôle de foyer conjugué.
Deuxième procédé. - Vous percez un petit trou dans une paroi dressée en face d'un paysage ou d'un objet quelconque; des rayons lumineux partant de tous les points de cet objet vont aboutir au petit trou, et le traversent en s'y croisant; le cône convergent d'entrée devient, derrière la paroi, un cône divergent qui va dessiner sur un écran une image aussi agrandie que l'on voudra, pourvu que l'écran soit assez loin. C'est le principe de la chambre obscure de Porta; or c'est suivant ce principe, en grande partie du moins, que se fait l'agrandissement par l'appareil Woodwards, et voilà pourquoi celui-ci a appelé son appareil chambre solaire. C'est bien simple; comment se fait-il qu'on ne l'ait pas encore compris? Mais qu'a ajouté M. Woodwards au principe de Porta? Comment la chambre obscure est-elle devenue la chambre solaire? II fait tomber sur un miroir à 45 degrés l'image du soleil; il reçoit sur une grande lentille collective les rayons parallèles réfléchis par le miroir; il transforme, par l'effet de cette lentille, le faisceau parallèle en un faisceau convergent qui traverse le cliché en l'inondant de lumière. En faisant que le sommet de ce faisceau coincide précisément avec le petit trou de la chambre obscure de Porta, il centuple, si nous pouvons nous exprimer ainsi, l'éclat des rayons à leur point de croisement; enfin, en mettant derrière le petit trou un objectif composé tout à fait achromatique, il accélère la divergence des rayons, il hâte l'amplification de l'image et assure la netteté de l'image amplifiée, après avoir centuplé son éclat. Voilà tout le secret de la chambre solaire de M. Woodwards. Dans les appareils ordinaires, le cliché négatif occupe un des foyers conjugués, tandis que l'image agrandie occupe l'autre; dans la chambre solaire, le cliché est remplacé par une image de très-petite dimension, extrêmêment brillante, située presque au centre de la lentille composée amplifiante. Et qu'on le remarque bien, l'éclairage convergent est une condition essentielle de l'agrandissement par la chambre solaire; dès que vous parlez d'éclairage parallèle, vous niez le grand progrès réalisé par M. Woodwards,vous revenez à l'agrandissement par le principe des foyers conjugués, avec une perte énorme de lumière.
([i]) (1) Cosmos, t.XVII, p.692