1839 8 de Abril | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES T. VIII Nº. 14 Janvier-Juin 1839 Pags. 547 | PHYSIQUE APPLIQUÉE. Procédé photogénique; par M. Lassaigne. « Les calques qu’on obtient par le procédé de M. Talbot sur les papiers préparés avec le chlorure d’argent, présentent toujours, sous le rapport des parties éclairées et ombrées, l’inverse de la gravure. Après plusieurs tentatives, je suis arrivé à obtenir directement une copie fidèle de la gravure, avec ses ombres et ses clairs, tels qu’ils existent sur l’original , comme on peut le constater sur l’épreuve que j’ai l’honneur de déposer sur le bureau. « Le moyen que j’emploie est fondé sur l’observation que j’ai eu l’occasion de faire, que le sous-chlorure d’argent, noirci à la lumière du soleil, se décomposait beaucoup plus vite sous l’influence de cette lumière, en présence de l’iodure de potassium, qu’à l’ombre ou exposé à une faible lumière. « Si l’on place derrière une gravure un papier préalablement noirci par l’exposition du chlorure d’argent au soleil, et imprégné ensuite d’une solution faible d’iodure de potassium, tous les traits noirs de la gravure ne laissant pas passer la lumière, préservent de la double décomposition le sous-chlorure d’argent; au contraire, les parties blanches, transmettant en partie la lumière, déterminent cette décomposition en quelques heures, et font prendre aux parties du papier exposées à cette radiation, une teinte d’un gris verdâtre ou d’un jaune pâle, par l’iodure d’argent qui s’est formé. « La décomposition étant opérée dans les conditions que j’ai rapportées ci-dessus, il faut se hâter d’enlever l’iodure de potassium qui recouvre les partions du sous-chlorure d’argent non attaquées, car il ne tarderait pas à réagir peu à peu sur elles à la lumière diffuse, et le dessin produit s’effacerait. « Le moyen simple que j’ai mis à exécution, consiste à placer le papier qui a reçu l’impression de la gravure, dans une cuvette remplie d’eau froide ou tiède, et à l’y laisser pendant 15 à 20 minutes, en renouvelant l’eau de temps en temps, afin de bien laver le papier et le débarrasser totalement des dernières portions d’iodure de potassium. « Les calques obtenus par ce procédé, peuvent rester exposés longtemps à la lumière diffuse et même directe, sans s’altérer sensiblement. » |
- ACONTECIMENTOS - ANTOLOGIA – CRONOLOGIA – MISCELÂNIA - NOTÍCIAS - ... – SEC. XIX (Desde 1971, que tenho recolhido em diversas publicações e jornais de época, textos e informações diversas, de assuntos referentes à Fotografia, num período que limitei até ano de 1900,constituindo uma cronologia e antologia. Dada a enorme quantidade de informação que recolhi, este blog encontra-se em ainda organização.)
domingo, 29 de agosto de 2010
1839, 8 de Abril - COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
quarta-feira, 9 de junho de 2010
COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
1840 2 de Março | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Janvier-Juin T. X Nº. 8 pags. 374 | PHYSIQUE APPLIQUÉE. – Réclamation de priorité relative à la préparation d’un papier destiné à recevoir des images photogéniques. – Lettre de M. Lassaigne.
« Les procédés photogéniques que viennent de publier MM. Bayard et Vérignon étant fondés sur le principe que j’ai d’abord reconnu, et que j’ai mis à exécution, il y a environ un an, pour calquer des gravures par l’action de la lumière, j’ai l’honneur de rappeler que le 8 avril 1839, j’ai présenté à l’Académie un dessin que j’avais obtenu sur un papier teint en brun violacé par le sous-chlorure d’argent et imprégné ensuite d’une solution d’iodure de potassium. » Ma communication à l’Académie des Sciences a été imprimée non seulement dans le Compte rendu des Séances, 1er sem. 1839, page 547, mais une note détaillée a été publiée en juillet de la même année dans le Journal des Connaissances nécessaires, rédigé par M. Chevallier. »
Remarques de M. Biot sur la Note précédente.
« La réclamation de M. Lassaigne est complétement exacte, quant à la priorité de l’emploi de l’iodure, et à le formation, par ce moyen, de copies de gravures dans lesquelles les clairs et les ombres sont reproduits en leur vraie place. Si la publicité donnée à ce procédé par sou inveuteur n’assurait pas incontestablement ses droits, j’y joindrais avec plaisir mon témoignage, ayant été un des premieers témoins de sa réussite. Mais crois me rappeler que M. Lassaigne n’a présenté aucune empreinte faite par radiation dans da chambre obscure, quoiqu’il ait tenté d’eu obtenir avec des appareils à la vérité imparfaits. MM. Bayard et Vérignon en ayant présenté de telles, on doit présumer qu’ils ont découvert quelque circonstance particulièrement efficace pour déterminer la réussite. D’aprés ce qu’ils ont annoncé, cette circonstance consisterait dans l’état d’humidité du papier imprégné d’iodure, et dans la conservationde cet état pendant que la radiation agit. » |
segunda-feira, 17 de maio de 2010
COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
1840 16 de Março | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Janvier-Juin T. X Nº. Pag. 478 | PHYSIQUE APPLIQUÉE. - Note historique sur la Photographie.
« Le procédé indiqué par MM. Vérignon et Bayard ne diffère en rien de celui de M. Lassaigne, que M. Fyfe, de son côté; a imaginé et communiqué à la Société des Arts d'Édimbourg le I 7 avril 1839. Tous deux ont, effectivement, employé le papier enduit de chlorure ou de phosphate d’argent, et trempé dans une solution d’iodure de potassium; tous deux ont conseillé de se servir du papier encore humide. » Voici les expressions de M. Fyfe : « For this purpose the phosphate paper is first darkened by the action of light; it is then immersed in a solution of iodide oif potassium; and while still moist, exposed to light, whith the object, the impression » of which is to be taken, placed on it, and last till the whole of the paper exposed becomes yellow, etc. » » M. Pyfe a fait des expériences avec le même papier; à la chambre noire; il a aussi employe le chlorure d’argent. Tous ces details sont puisés dans un Mémoire publié en juin 1839. » Pour ce qui est de M. Lassaigne, son procédé communiqué par lui-même au rédacteur de l’Écho du Monde savant, est indiqué de la manière suivante, dans le no du 10 avril 1839 de ce journal : « . . . . Alors M. Lassaigne a plongé son papier ( prépar’e au chlorure d’argent et noirci à la lumière) dans une solution d’iodure de potassium, et, après l’avoir essuyé légèrement avec du papier joseph, il i’a fixé au carreau d’une fenêtre, derrière une gravure, etc. » |