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segunda-feira, 6 de abril de 2009

1865
27 de Março
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T.LX
Nº. 13
Pag. 660, 661, 662, 663
*
PHYSIQUE DU GLOBE. - Notes ur l'application de la photographie à la géographie physique et à la géologie; par M. A. Civiale.

Orographie.-Le Tyrol et le pays de Salzburg.

« J'ai l'honneur d'offrir à l'Académie des Sciences l'Album de vues et les panoramas qui forment la sixième partie de la description photographique des Alpes.
« Je rappellerai, comme dans les Notes précédentes (1) ([i]), les principales conditions nécessaires pour fournir des indications suffisantes à la géographie physique et à la géologie.
« Les vues sont orientées et choisies de manière à reproduire le mieux possible la structure des roches, la disposition des couches du terrain, les formes et les pentes des glaciers, ainsi que la position des différentes chaînes de montagnes les unes par rapport aux antres.
» Dans cette nouvelle excursion comme dans celles qui ont précédé, je me suis attaché à maintenir horizontal l'axe optique de l'instrurnent, afin que l'on puisse, à l'aide des épreuves prises d'une même station et d'une carte topographique détaillée, déterminer les coordonnées d'un point quelconque, par rapport au plan horizontal qui passe par cette station.
» J'ai continué à employer le procédé photographique du papier ciré sec. Les Alpes ne conservent pas dans le Tyrol et dans le pays de Salzburg le caractère grandiose qu'elles ont dans la Suisse, elles s'abaissent dans la direction de l'est. Toutes les proportions sont réduites; les vallées sont plus étroites, moins profondes, et les sommels ne les dominent pas à la même hauteur.
» Les glaciers, malgré leur étendue, ne dépassent guère la limite des neiges perpétuelles, et ne descendent pas, comme les glaciers de premier ordre, jusqu'au fond des vallées.
» La Suisse ne possède, il est vrai, ni les grands gisements de sel du pays de Salzburg, ni les chaînes dolomitiques du Tyrol.
« Autour de la Seisser-Alp, les montagnes de dolomie et les porphyres couvrent près de 60 lieues carrées, et c'est à leur reproduction que je me suis surtout attaché.
» L'ensemble du travail que je mets sous les yeux de l'Académie comprend trois grands panoramas et un Album de vues de détails.
» Premier panorama. - Ce panorama, composé de quatorze feuilles, est pris du sommet du Saile, à 2578 mètres au-dessus de la mer, et embrasse toute la circonférence.
« Il comprend :
« Au nord, la chaîne calcaire de l'Innsbrück;
« A l'est, les montagnes qui forment les limites du Tyrol et du Salzburg,
ainsi que les glaciers occidentaux de la grande chaîne centrale du Salzburg;
« Au sud, les glaciers du Stubaythal et de 1'œtzthal;
« A l'ouest, les montagnes orientales du Vorarlberg.
« Le plus grand diamètre de ce panorama est d'environ 70 kilomètres.
« Deuxième panorama. - Ce panorama, pris d'un sommet du Schlern, à 2663 mètres au-dessus de la mer, se compose de quatorze feuilles et embrasse toute la circonférence.
« Du point de station, la vue s'étend sur le Tyrol allemand, le Tyrol italien et une partie du pays de Salzburg.
« Le panorama comprend:
« Au nord, les glaciers du Stubaythal, de l'œtzthal, du Zillerthal, et la grande chaîne du Venediger et du Glockener;
« A l'est, les montagnes de dolomie du Grödnerthal, de Colfosco et du Fassathal, ainsi que la Seisser-Alp;
» A l'est-sud-est, la Vedretta-Marmolata;
« Au sud, le Rosengarten;
« Au sud-ouest, les glaciers du Salzberg ;
« A l'ouest, l’Orteler et le Schlern.
« Le plus grand diamètre de ce panorama dépasse 190 kilomètres.
» Troisième panorama. - Ce panorama, composé de douze feuilles, est pris du sommet du Geisstein, a 2600 mètres au-dessus de la mer, et embrasse toute la circonférence (320 degrés).
« Il comprend :
« Au nord, les Kaisergebirge, le Steinberg et le Watzmann;
« A l'est, le Steinernes-Meer et quelqnes sommets de la Carinthie;
« Au sud, la grande chaîne centrale depuis Ankogel à l'est jusqu'au Cefrörne-Wand à l'ouest; le Gross-Glockener et le Gross-Venediger dominent cette chaîne de glaciers, qui n'a pas moins de 130 kilomètres de longuer;
« A l'ouest, le Reiche-Spitze, le Loffel-Spitze et le Gefrörne-Wand;
« Le plus grand diamètre de ce panorama dépasse 100 kilomètres.
« La brume empêche un assez grand nombre de sommets de se dessiner nettement.
« Vues de détails. - La série des vues de détails comprend:
» La route d'Innsbrück à Schönberg;
« La vallée de Stubay et ses glaciers, le Serles-Spitze;
« Le Schwartzenberg, etc.; Mieders, Schönberg ;
« Mittersill, dans le pays de Salzburg; la vallée du Pinsgau, le Verberthal, etc.;
« Castelruth et ses environs, la Seisser-Alp;
« Le col de Fassa, les vallées de Fassa et de Grödner;
« Le Blattkoffel, le Langkoffel, le Rosengarten;
« Le Schlern, le Sasso-Vernale, la Vedretta-Marmolata, etc.
« La direction de l'axe optique de l'instrument est indiquée sur chacune des vues.
« J'ai reproduit dans plusieurs épreuves des roches de dolomie et de porphyre polies, striées et moutonnées.
« Le col de Fassa offre un exemple très-remarquable de ces dolomies, Le Blattkoffel et le Rosengarten, situés de chaque côté du col, et séparés l'un de l'autre par une distance de 7 kilomètres environ, ont leurs surfaces en regard parfaitement polies, striées et moutonnées.
» Ne serait-ce pas là l'indication du passage d'un ancien courant boueux chargé de glaces ?
(Renvoi à la Commission précédemment nommée pour s'occuper des travaux analogues du même auteur, Commission composée de MM. Regnault, Ch. Sainte-Claire Deville, Daubrée.)
([i]) (1) Comptes rendus des séances des 30 avril 1860, 22 avril 1861, 17 mars 1862, 23 mars 1863, 14mars 1864.

1865, 12 de Junho - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
12 de Junho
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T. LX
Nº. 24
Pag. 1239, 1240, 1241, 1242
*
CHIMIE APPLIQUEE. - Sur les photographies vitrifiées. Note de MM. Maréchal et Tessié du Motay, présentée par M. Regnault.

(Commissaires : MM. Chevreul, Regnault.)

« Nous avons l'honneur de présenter à l'Académie des Sciences quelques spécimens de photographies vitrifiées, obtenues par une méthode que nous sommes désireux de pouvoir soumettre à son jugement.
« Cette méthode est applicable à la production d'images photographiques de toute nature, sur cristal, sur verre, sur émail, sur lave, sur porcelaine, sur faience, etc.
» Elle comprend une série de dix opérations, que nous allons décrire sommairement selon leur ordre.
« 1º Dans 100 parties de benzine nous dissolvons 4 parties de caoutchouc. A cette solution nous ajoutons 1 partie de collodion normal dissous dans de l'éther. Ce composé est versé sur l'une quelconque des matières sur laquelle nous voulons directement produire ou reporter une image photographique vitrifiable; nous le faisons ensuite sécher, soit à l'air libre, soit dans une étuve, jusqu'à ce qu'il forme une couche pelliculaire très-adhérente.
» 2º Sur cette première couche ainsi desséchée, nous versons du collodion ioduré. Cette seconde couche s'unit intimêment a la première et acquiert par le fait une résistance au moins égale à celle d'une feuille de caoutchouc de semblable épaisseur, résistance qu'aucun collodion ne possède.
» 3º Après avoir immergé la double couche ainsi préparée dans le bain de nitrate d'argent, nous générons l'image, soit dans la chambre noire, soit par superposition.
« 4º L'image latente étant produite, nous la faisons apparaître et nous la développons par l'un quelconque des agents révélateurs aujourd'hui en usage.
« 5º Nous fixons l'image révélée par l'action successive de deux bains contenant en dissolution, l'un des iodocyanures, et l'autre des cyanures alcalins.
« 6º Nous trempons l'image ainsi fixée pendant quelques minutes dans une solution de sulfate de protoxyde de fer, d'acide pyrogallique ou de tout autre acide réducteur des sels d'argent.
« 7º Nous renforçons l'image par la réaction de l'acide pyrogallique, de l'acide gallique, de l'acide formique ou du sulfate de protoxyde de fer sur une solution de nitrate argentique acide. Ce renforcement exige en moyenne l'emploi de quatre à six bains renforçateurs pour les images destinées à être vues par réflexion, et de douze à quinze bains pour les images destinées à être vues par transparence. Pendant cette opération du renforcement, les images sont en outre lavées à trois ou quatre reprises, dans des bains alternés, contenant en dissolution des iodocyanures et des cyanures alcalins; puis tout aussitôt dans des solutions de sulfate de protoxyde de fer, d'acide pyrogallique, ou de tous autres acides réducteurs des sels d'argent.
« L'emploi consécutif des bains d'iodocyanures et de cyanures alcalins a pour effet la dissolution complète des poudres argentiques non adhérentes précipitées sur la surface totale de l'image par chaque bain renforçateur, et ce sans détruire le modelé primitif qui seu1 ainsi se renforce. Les lavages aux bains réducteurs, en rendant de nouveau neutre ou acide la surface de la couche métallisée, augrnentent puissamment l'action ultérieure des bains de renforcement.
« 8º L'image photographique étant révélée, fixée et renforcée, nous la trempons pendant une ou plusieurs heures, soit dans des bains de chlorure ou de nitrate de platine, soit dans des bains alternés de chlorure d'or et de nitrate de platine, soit encore dans des bains de chlorure d'or. Pendant ce trempage l'argent de l'image est en partie remplacé, soit par du platine, soit par un mélange de platine et d'or, soit par de 1'or seul. Ces divers bains substitutifs de la couche d'argent ont pour but de faire varier, ou la couleur, ou la nature de l'image, après que celle-ci est vitrifiée. En effet, lorsque nous nous proposons d'obtenir au feu de moufle, par la réaction des fondants siliciques ou boraciques, des images de couleur noire-verte, nous immergeons au préalable ces images dans un bain de chlorure ou de nitrate de platine; lorsque nous voulons, au contraire, obtenir des images de couleur noire, nous les trempons consécutivement dans des bains de chlorure d'or et de nitrate de platine. Lorsqu'enfin nous désirons produire des images dorées, nous les substituons dans des bains contenant exclusivement des sels d’or.
« 9º L'image, au sortir du bain de platine ou d'or, est lavée dans un bain de cyanure alcalin ou d'eau ammoniacale au maximum de concentration; elle est ensuite recouverte d'un vernis de caoutchouc d'essence grasse ou de gutta-percha et soumise à l'action d'un feu de moufle qui brûle les matières organiques et met les métaux à nu.
« 10º Enfin, l'image ainsi débarrassée du collodion et des autres matières organiques est couverte d'un fondant silicique ou boracique et soumise au rouge orangé à l'action du feu qui la vitrifie.
» Telle est dans ses modes opératoires notre méthode de production d'images photographiques vitrifiées.
» Cette méthode a pour but et aura, croyons-nous, pour effet la conservation indéfiniment prolongée des images photographiques. Elle est le développement des principes qui servent de base a la photographie aux sels d'argent sur collodion et sur papier. Par là elle diffère essentiellement des procédés d'émaillage par les chromates et les persels de fer, procédés récemment inventés par MM. Poitevin et Lafon de Camarsac.
» Pratiquement, elle est d'une application facile, grâce à l'emploi de la pellicule combinée de caoutchouc et de collodion, qui seule permet de soumettre l'image, sans qu'elle se déplace ou se déchire, à un grand nombre de renforcements et de lavages.
« Artistiquement, elle se recommande d'une facon générale par ses applications
multiples à la décoration de toutes les matières siliceuses, et d'une façon spéciale par son application sur le cristal et sur le verre; car par elle on obtient sur ces deux substances des images vitrifiées, visibles soit par réflexion, soit par transparence, qui jusqu'ici n'ont pu être produites par aucune méthode photographique connue.
» Scientifiquement enfin, elle fait connaître la propriété qu'ont les bains alternés de cyanures et d'iodocyanures alcalins de dissoudre en entier: 1º l'argent pulvérulent ou non complétement réduit qui reste constamment uni à l'argent métallique après la révélation et la fixation de l'image et qui résiste à l'action dissolvante des hyposulfites, de l'ammoniaque et même des bains de cyanure alcalin employés seuls; 2º de dissoudre également en entier les precipités argentiuies non adhérents aux images photographiques elles-mêmes, en laissant intact le métal qui forme l'image et qui dès lors se renforce seul; elle permet aussi de constater que l'argent pulvérulent ou non complétement réduit qui résiste à l'action dissolvante des hyposulfites, de l'ammoniaque et des cyanures, ainsi que les précipités métalliques non adhérents engendrés par la précipitation de l'argent des bains renforçateurs, restent partiellement indifférents à l'action substitutrice des bains de platine et d'or. »

1865, 26 de Junho - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
26 de Junho
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T.LX
Nº. 26
Pag. 1334, 1335
*
« Après cette lecture ([i]), M. Ch. Sainte-Claire Deville présente à l'Académie, de la part de M. Berthier, qui a accompagné partout M. Fouqué dans son intéressant voyage, un Atlas de planches photographiques, exécutées par lui, et dont la plus grade partie est consacrée à l’étude de l'éruption actuelle et des principaux traits orographiques de l'Etna et du valle del Bove. M. Ch. Sainte-Claire Deville fait plus particulièrement remarquer celles de ces planches qui représentent la fissure de l'éruption coupant nettement le monte Frumento, la lave actuelle avec sa faible inclinaison, les arbres qu'elle a entourés et rayés, la série des cônes récemment formés, celles enfin qui permettent de constater l'opposition radicale de forme entre les assises fortement redressées et régulièrement inclinées du monte Zoccolaro dans le valle del Bove, et la lave de 1852 qui s'est étendue à leurs pieds.
« Les archéologues trouveront aussi un grand intérêt à examiner les belles photographies dans lesquelles M. Berthier a reproduit les restes antiques d'Agrigente, de Segeste, de Taurormenium, etc. »
([i]) Géologie. – Sur l’éruption de l’Etna du 1er février 1865. Quatrième Lettre de M. Fouqué à M. Ch. Sainte-Claire Deville . (Pags. 1331, 1332, 1333, 1334)

1865, 26 de Junho - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
26 de Junho

Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T.LX
Nº. 26
Pag. 1345
*
M. Jos. Gioannetti adresse, de la Trinité (Indes occidentales), un Mémoire sur la possibilité de la direction des aérostats, accompagné de plusieurs figures photographiques de appareils qu’il propose.
(Renvoi à la Commission chargée d’examiner les travaux présentés sur l’aérostation.)

1865, 26 de Junho - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
26 de Junho
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T.LX
Nº. 26
Pag. 1345, 1346
*
CORRESPONDANCE.

M. H. de la Blanchère, qui depuis longtemps s’occupe d’ichthyologie, présente un certain nombre d’épreuves photographiques prises sur les poissons d’eau douce vivants, et demande que l’Académie veuille bien lui fournir les moyens de continuer ses travaux appliqués aux animaux marins dans la vue de perfectionner l’art de les représenter fidèlement par la photographie.

1865, 25 de Setembro - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
25 de Setembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T.LXI
Nº. 13
Pag. 516
*
ASTRONOMIE. - M. L. Foucault adresse la Note suivante:

« J'ai l'honneur de mettre sous les yeux de l'Académie, de la part de M. J. Swaim, de Philadelphie, une photographie de la Lune qui est assurément remarquable par la netteté et la richesse des détails. Cette épreuve a été faite en Amérique par M. Rutherfurd dans son observatoire particulier à New-York. La beauté du résultat indique suffisamment que l'auteur a dû opérer dans des circonstances nouvelles et particulières.
« Le cliché d'où procède cette image amplifiée a été obtenu en mettant la plaque collodionnée au foyer d'une lunette de 11 pouces de diamétre, dont l'objectif a été construit spécialement par M. Fitz pour les opérations de photographie astronomique. Après bien des essais, M. Rutherfurd a reconnu que pour obtenir des impressions aussi nettes que possible il fallait modifier l'achromatisme de manière que le groupe des rayons efficaces fût pris dans la région des rayons les plus actifs du spectre. Cette condition exige que l'on sacrifie complétemeot les propriétés optiques proprement dites de l'objectif en donnant au crown une prépondérance qui raccourcit notablement la distance focale.
» Mais ce qui doit également contribuer à la perfection des images, c'est le soin que l'auteur a pris de corriger son objectif par le moyen des retouches locales. L'Académie se souvient d'avoir eu communication des premières applications de cette méthode à l'occasion de la construction des miroirs paraboliques en verre argenté. Ce qui parut alors tout à fait invraisemblable se pratique couramment aujourd'hui dans les ateliers de M. Fitz, opticien à New-York. »

1865, 13 de Novembro - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
13 de Novembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T.LXI
Nº. 20
Pag. 845
*
CORRESPONDANCE.
M. Regnault met sous les yeux de l’Académie deux grandes et belles images photographiques de l’intérieur et de la façade du palais de cristal de Munich, obtenues directement par M. Steinheil au moyen de son périscope.

1865, 20 de Novembro - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
20 de Novembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T.LXI
Nº. 21
Pag. 918
*
CORRESPONDANCE.

M. Séguier, en présentant des images photographiques de M. Martens, s’exprime dans les termes suivants:
« J’ai l’honneur de placer sous les yeux de mes collègues des photographies panoramiques obtenues sur des surfaces planes par M. Martens, photographe du cabinet de S. M. l’Empereur, au moyen de l’appareil mobile soumis à l’examen de l’Académie en 1856.
« Je prie mes confrères de porter leur attention sur les lignes fines représentant les paratonnerres qui surmontent les toits de monuments reproduits dans ces épreuves ; la perfection de ces simples lignes atteste le succès obtenu par M. Martens au moyen de l’appareil mobile de son invention. »

1865, 11 de Dezembro - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
11 de Dezembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T..LXI
Nº. 24
Pag. 1063
*
CORRESPONDANCE.

« M. Regnault presente quatre images photographiques de la Lune, prises par M. Warren de la Rue pendant l’éclipse partielle du 14 octobre dernier, dans son observatoire de Cranford. Il s’est trouvé, par une coïncidence tout à fait imprévue, que ces images, obtenues avec un miroir argenté de 13 pouces d’ouverture et de 10 pieds de longueur focale, sont en relation stéréoscopique parfaite avec des photographies prises en février 1858. Ces couples d’images, vues dans le stéréoscope, donnent ainsi la sensation très-vive du relief. On voit, non sans étonnement, le globe saillant de la Lune d’abord à découvert, puis atteint tour à tour par la pénombre et l’ombre de la Terre. »

1865, 18 de Dezembro - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

1865
18 de Dezembro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T.LXI
Nº. 25
Pag. 1111, 1112, 1113*

PHYSIQUE. - Action simutanée de la lumière et des sels oxygénés sur le sous-chlorure d'argent violet; application à l'obtention par la photographie des couleurs naturelles sur papier. Note de M. L.-A. Poitevin, présentée par M. Edm. Becquerel.
(Commissaires: MM. Regnault, Fizeau, Edm. Becquerel.)

« On sait quels sont les travaux de M. Edm. Becquerel sur la production des couleurs par l'action chimique de la lumière, et qui datent de, 1848; et comment il a obtenu, à la surface de plaques d'argent, le sous-chlorure violet, qui jouit de la propriété de s'impressionner entre les mêmes limites de réfrangibilité que la rétine (1) ([i]) .
« Les magnifiques images du spectre qu'il a obtenues, ainsi que des images, reproduites avec leurs couleurs naturelles, au foyer de la chambre noire, n'ont pas été surpassées depuis, et l'on n'a rien apporté à la manière d'opérer de M. Edm. Becquerel, ni rien changé à la préparation de la couche sensible, soit par le trempage, soit par la pile, qui ait modifié natablement ces effets de coloration.
» Eu étudiant cette même question, mais au point de vue de son application à la photographie en couleur sur papier, j'ai cherché si l'action de la lumière ne serait pas facilitée et rendue plus complète, sur le sous-chlorure d'argent violet, en mettant celui-ci en présence de diverses substances, modifiablesm elles-mêmes par la lumière. Les corps réducteurs, c'est-à-dire ceux qui absorbent et se combinent chimiquement avec la chlore, n'ont rien produit; il n'en a pas été de même avec les corps qui fournissent soit de l'oxygéne, soit du chlore, etc., pourvu toutefois qu'ils n'agissent pas spontanément sur le sous-chlorure d'argent violet, Les bichromates alcalins, l'acide chromique libre, ainsi que l'azotate d'urane, m'ont donné de bons résultats; l'azotate d'argent agirait de méme, mais en se décomposant il devient noir et nuit à l'apparition de l'image.
« Après d'assez longs essais, je suis parvenu à produire une réaction que je suppose capable de certaines applications et digne d'intéresser l'Académie. En effet, le sous-chlorure violet, qui, sur papier, ne se colore que très-lentement et très-incomplétement aux rayons du soleil, à travers un écran ou dessin transparent et coloré, est au contraire modifié, même à la lumière diffuse, lorsqu'on l'a préalablement recouvert d'une dissolution de bichromate alcalin, etc.; de sorte qu'il devient blanc dans la lumière blanche, et prend des couleurs analogues à celles des divers rayons qui agissent sur lui.
» Désirant signaler le fait que je crois nouveau, c'est-à-dire l'action simultanée des sels oxygénés et de la lumière sur le sous-chlorure violet, et son application à la reproduction des couleurs par la photographie, je décrirai seulement ici le procédé qui m'a fourni les épreuves colorées naturellernent que j'ai l'honneur de présenter à l'Académie.
« Du papier photographique étant préalablement recouvert d'une couche de sous chlorure d'argent violet obtenu par la réduction à la 1umière du chlorure blanc en présence d'un sel réductetir, j'applique à sa surface un liquide formé par le mélange de 1 volume de dissolution saturée de bichromate de potasse, 1volume de dissolution saturée de sulfate de cuivre et 1 volume de dissolution à 5 pour 100 de chlorure de potassium; je laisse sécher ce papier et je le conserve à l'abri de la lumière: il reste bon pour l'emploi pendant plusieurs jours. Ici le bichromate de potasse est l'agent principal; il pourrait être remplacé, mais sans avantage, par de l'acide chromique, etc., etc.; le sulfate de cuivre facilite la réaction, et le chlorure de potassium conserve les blancs qui se sont formés.
« A travers des peintures sur verre, l'exposition à la lumière directe n'est que de cinq à dix minutes; elle est proportionnelle au plus ou moins de transparence des clichés; d'ailleurs on peut suivre la venue de l'image en couleur.
» Ce papier n'est pas encore assez sensible pour l'employer utilement dans la chambre noire, mais tel qu'il est on peut obtenir des images en couleur dans l'appareil d'agrandissement ou mégascope solaire.
« Pour conserver ces images dans un album, il suffit de les laver à l'eau acidulée par de l'acide chromique, de les traiter ensuite par de l'eau contenant du bichlorure de mercure, de les laver à l'eau chargée de nitrate de plomb, et enfin à l'eau. Dans cet état elles ne s'altèrent pas à l'abri de la lumière, mais elles brunissent à la lumière directe du soleil.
« Je reviendrai plus tard sur ce sujet, ainsi que sur la préparation spéciale du papier an sous-chlorure d'argent que j'emploie. »

Remarques de M. Edmond Becquerel pour faire suite à la Note de M. Poitevin.

« Lorsque l'on cherche à produire sur papier le sous-chlorure d'argcnt photo-chromatiquement impressionnable de la même maniére qu'on l'obtient sur plaque, on n'a, sous l'action de la lumière, que des impressions colorées beaucoup moins vives que celles qui se produisent á la surface de plaques d'argent recouvertes de sous-chlorure obtenu par action é1ectrochimique d'après les procédés que j'ai fait connaître.
« La réaction citée par M. Poitevin dans la Note précédente, et qui consiste à faire agir la lumière sur le chlorure d'argent violet déposé sur papier en présence d'un sel oxygéné, est fort importante en ce qu'elle permet d'obtenir sur papier des irnages co1orées qui se rapprochent de celles obtenues sur les plaques, quoiqu'elles soient moins vives que ces dernières, et que les teintes bleues et violettes soient moins prononcées. II ne m'a pas paru qu'il y eût action entre une couche formée du mélange cité plus haut (bichromate de potasse, chlorure de potassium et sulfate de cuivre) et le sous-chlorure qui recouvre les plaques après dessiccation de la couche, comme je m'en suis assuré par expérience; il est donc possible que l'action du bichromate ait lieu sur la couche impressionnable complexe déposée sur le papier, et non sur le sous-chlorure isolé.
« D'un autre côté, les impressions ne m'ont pas paru se faire plus rapidement sur papier que sur plaques et être plus stables à la lumière, et il est probable qu'il y a peu de différence sur ce point; mais comme les imngcs colorées sont obtenues sur papier avec beaucoup de facilité, les recherches très-intéressantes de M. Poitevin permettront d'étendre l'étude des phénomènes si curieux de la reproduction des couleurs par l'action chimique et la lumière, et sous tous les rapports méritent de fixer l'attention des savants et des artistes. »
([i]) (1) Annales de Chimie et de Physique, 3e série, t. XXII, p. 451; t. XXV, p. 447, et t. XLII, p. 81.

1865 - CATALOGO OFFICIAL DA EXPOSIÇÃO INTERNACIONAL DO PORTO 1865

1865
CATALOGO OFFICIAL DA EXPOSIÇÃO INTERNACIONAL DO PORTO EM 1865
TIPIGRAFIA DO COMMERCIO, RUA DA FERRARIA, Nº. 108
1865

EXPOSIÇÃO INTERNACIONAL DO PORTO
*
1865

CLASSE 17.
APPARELHOS PHOTOGRAPHICOS

Imperio Francez

119. BERTSCH (Auguste), r. Fontaine-St.-Georges, 27, Paris. - Cav. Leg. Hon. - Instrumentos de optica e aparelhos applicados aos telegraphos electricos: Camaras obscuras automaticas para obter sem metter no foco provas sobre vidros para amplificações e stereoscopio; camara microscopica; apparelhos para obter stereoscipicas sobre vidro com collodio humido; megascopio para amplificar, e provas respectivas; para-raio de pontas multiplas para as linhas telegraphicas, e para-raio de fios delgados, que por si mesmos se substituem uns aos outros. - M. 1.ª Cl . 1855. - P.M. 1862.

119. bis. Dagron et C. ie, r. Neuve des Petits-Champs, 66, Paris. - Apparelhos para a photographia microscopica, apparelho multiplicador com um cran, contendo objectivas, e podendo produzir facilmente 1: 000 photographias microscopicas por hora. - (V. Cl. 45ª.)

120. Darlot (Alphonse), r. Chapon, 14, Paris. - Instrumentos photographicos: bjectivas (de 20 fr. a 1:800 fr.).- PM. 1862.

121. Derogy (E), quai de l'horloge, 33, Paris. - Instrumentos photographicos; objectiva triplet. - men. hon. 1855. - PM.1862.

122. Dufournet et C. ie, r. d'Enghien, 28, Paris. - Cubas para photographias.

123. Gilles frères, r. neuve Fontaine-St.-Georges, 6, Paris. - Camara obscura para photographia, com pé (650 fr.).

124. Koch (Laurent Georges), impasse Guéménée, 8, Paris. - Marcenaria photographica: apparelhos de amplificação; grande camara de mogno com pés d'atelier; camara para bilhetes de visita, com pés; camara binocular com pés para o campo; camara com folle girante, com pés, para viagem. - men. hon. 1851. - M. 2ª Cl. 1855. - PM. 1862.

125. Lécu (F. N.), r. St. Étienne-Bonne-Nouvelle, Paris.- Cubas e mais acessorios para photographia.- M. 1855, 1862.

126. Schiertz (J. G.), r. du faubourg St. Jacques, 21, Paris.- Marcenaria photographica.- Stereoscopios americanos.- Camaras obscuras, e pés.- (Provas em vidro e papel.) - B. 1844. - A. 1849.- PM. 1862.

REINO DA PRUSSIA
CLASSE 17.

84. Liesegang (Eduard), Elberfeld, provincia do Rheno. – (Representante no Porto J. & Schreck.) – Machinas photographicas. – Preparados photographicos.

Imperio Francez
CLASSE 45ª
PHOTOGRAPHIA

Bérenger ( o marquez de ), r. Jean Goujon, 49, Paris
475. Photographias

Blaise (Gabriel), en Tours
476. Photographias

Rousset (Ildefonse), Cité d'Alfort Nº. 1, em Alfort, junto a Paris (Sêna)
477 - 478. Paisagens photographicas - Le tour de Marne, volume 4.º, ornado de 30 photographias.

Dagron & C. ie., r. neuve des Petits-Champs, 66, Paris.
479. Joias photo-microscopicas ou photographias montadas em joias; Pedras com 3 e 4 vistas; Photo-microstereoscopicas sobre chaves e penduricalhos de relogio. (V. Cl. 17ª)

Davanne (Alphonse), r. neuve des Petits-Champs, 82, Paris
480 - 481. Vistas photographicas. - Obras sobre a photographia (Pertencem classe 32ª.) - PM. 1862

Franck de Villecholle, r. Vivienne, 18, Paris
482. Photographias: Amplificações e bilhetes de visita.

Gaillard (Paul), r. des Martyrs, 33, Paris.
483. Provas photographicas.- men. hon. 1862.

Girard (Aimé), na Escola Polytecnica, r. Descartes, 5, Paris.
484. Reproducções photographicas das phases do eclipse do sol de 18 de Julho de 1860, em Batna (Argelia). (Pertence tambem, como objecto scientifico, á classe 32.ª) - pm.1862.

Lafon de Camarsac (P. M.), r. de la Paix, 3, Paris
485. Imagens photographicas vitrificadas. - PM. 1862

Nègre (Charles) em Niza (Alpes-Maritimos)
486. Gravuras heliographicas. - M. 1ª Cl. 1855. - PM. 1862

Poitevin ( L. Alphonse ), avenue du Maine, 20, Paris.- Cav. Leg. Hon.
487 - 488. Photographias a carvão pelo processo do perchloreto de ferro e do acido tartarico; Esmaltes obtidos pelo mesmo processo. - men. hon. 1855.- PM. 1862

Richebourg ( Pierre Ambroise ), quai de l'Horloge, 29, Paris
489. Trinta e uma photographias diversas.

Verguet (o Rev. P. Leopoldo), em Carcassona (Aude).
490. Photographias : Reproducções de moedas romanas e feudaes, e de vestustos monumentos

PORTUGAL
Classe 45ª
Photographia

Braga
Conde do Casal.
1547. Photographias

Porto
Francisco José Resende
1548. Retrato de M. Adolpho Yvon.

Henrique Nunes
1549. Quadros com photographias.

João Augusto de Castro
1550. um quadro com photografias.

Photographia Nacional.
1551. photographias.

Sala & Irmão.
1552. photographias.

Talbot
1553. photographias.

LISBOA

Alfredo Fillon.
1554. Vistas e retratos photographicos

Carlos A. Munró
1555. Vistas e reproducções

Emile Riché
1556. Um retrato photographico do tamanho natural
1557. Photographias sobre porcellana (inalteraveis)
1558. Varias photographias.

Francisco Xavier Moreira
1559. Nove retratos e uma reproducção do tumulo deD. Manoel no convento da Batalha

José Nunes da Silveira
1560. Retratos photographicos. – Nohlypia sobre collodion e papel albuminado.

Sociedade Promotora de Bellas Artes em Portugal, sob. A protecção de S.M.El-Rei o Sr. D. Luís 1º., Presidente honorario S. M. El-Rei o Sr. D. Fernando, Vice-Presidente honorario o Sr. Inf. D. Sebastião, Presidente o marquez de Souza Holstein.
1561. Estatutos e regulamentos da sociedade.
1562. Catalogos das Exposições de 1862, 1863, 1864, 1865.
1563. Relatorios dos annos acima referidos.
1564. Mappa comparativo do movimento da sociedade nos quatro annos que tem de existencia.

BELGICA
Classe 45ª

Neyt (Adolphe), Gand. – (Representado em Lisboa e Porto por H. Burnay e H. Guichard Junior.)
88-89. Photographias. – Dez quadros com provas e estudos de arvores. Um volume de 100 provas, de augmento micrographico obtido directamente do natural, no reino animal e vegetal. – Algumas photographias de effeito de luz polarisada. – (O maior numero d’estas photographias foram obtidas com a luz solar, algumas com a luz electrica e oxihydrogenia.) – (Reclama a attenção das pessoas versadas na Hist.Nat.) – M. H. Londres 1862. – G. M. H. Bruxellas

IMPERIO DO BRAZIL
Classe 45ª

Bernardo José Pacheco. Rio de Janeiro.
59. Photographias.

Christiano Junior. Rio de Janeiro
60. Photographias de costumes brazileiros. - (Pede aos Directores para offerecerem a S.M. o Senhor D. FERNANDO os dous quadros de costumes e typos das differentes raças denegros « que mais abundam no Rio de Janeiro», e faze parte d'esta colleção.)

Joaquim Insley Pacheco. Rio de Janeiro.
61. Photographias.

Van Nyvel, Guimarães & C.ª. Rio de Janeiro.
62. Photographias.



REINO UNIDO
Classe 45ª

101. honrsby & Son, Grantham. – Photographias de machina (tabem de Cl. 11ª.)
103. Netterville Briggs, Leamington. Photographias (retratos)


Reino de hespanha
Classe 45ª

Casinol (Leopoldo). Jerez de la Frontera, cirurgião dentista
44-46. Tres especimens de photographias chromaticas (ou coloridas), invento e novo processo do expositor. – (As tres côres obtidas são o vermelho do espectro solar, o alaranjado e a cõr de carne. O expositor explicaa o processo e declara que apenas usa de alguns retoques a pincel para desvanecer certas pequenas manchas.)