1835 9 de Maio | LES MERVEILLES DE LA SCIENCE Louis Figuier Furne, Jouvet et Cie, Éditeurs Paris, 1869 pag. 40 | É celebrado um acto adicional ao tratado provisório estabelecido entre Daguerre e Niépce em 14 de dezembro de 1829, em que o nome de Isidore Niépce substitui o do seu pai, entretanto falecido. • «Acte additionnel aux bases du traité provisoire passé entre MM. Joseph-Nicéphore Niépce, et Louis-Jacques Mandé Daguerre, le 14 Décembre 1829, à Châlon-sur-Saône. «Entre les soussignés Louis-Jacques Mandé Daguerre, artiste-peintre membre de la Légion d'honneur, administrateur du Diorama, demeurent à Paris; et Jacques-Marie-Joseph-Isidore Niépce, propriétaire, demeurant à Châlon-sur-Saône, fils de M. feu Nicéphore Niépce, en sa qualité de seul héritier, conformément à l'article 2 du traité provisoire, en date du 14 Décembre 1829, il a été arrêté ce qui suit, savoir: «1º Que la découverte dont il s'agit, ayant éprouvé de grands perfectionnements par la collaboration de M. Daguerre, lesdits associés reconnaissent qu'elle est parvenue au point où ils désiraient atteindre, et que d'autres perfectionnements deviennent à peu près impossibles. «2º Que M. Daguerre ayant, à la suite de nombreuses expériences, reconnu la possibilité d'obtenir un résultat plus avantageux, sous le rapport de la promptitude, à l'aide d'un procédé qu'il a découvert, et qui (dans la supposition d'un succès assuré) remplacerait la base de la découverte exposée dans le traité provisoire, en date du 14 Décembre 1829, l'article premier dudit traité provisoire, serait annulé et remplacé ainsi qu'il suit: «Article 1er . Il aura entre M. Daguerre et Isidore Niépce, Société sous la raison de commerce Daguerre et Isidore Niépce, pour l'exploitation de la découverte, inventée par M. Daguerre et feu Nicéphore Niépce. «Tous les autres articles du traté provisoire, sont et demeurent conservés. « Fait et passé double entre les soussignés, le 9 mai 1835, à Paris.» |
- ACONTECIMENTOS - ANTOLOGIA – CRONOLOGIA – MISCELÂNIA - NOTÍCIAS - ... – SEC. XIX (Desde 1971, que tenho recolhido em diversas publicações e jornais de época, textos e informações diversas, de assuntos referentes à Fotografia, num período que limitei até ano de 1900,constituindo uma cronologia e antologia. Dada a enorme quantidade de informação que recolhi, este blog encontra-se em ainda organização.)
quinta-feira, 2 de setembro de 2010
1835, 9 de Maio - LES MERVEILLES DE LA SCIENCE
1835
1835 | | WILLIAM HENRY FOX TALBOT, obtém imagens negativas sobre papel, a que dá o noma de calotypos. |
1835, 13 de Julho - Institut de France, Académie des Sciences
1835 13 de Julho | Institut de France Académie des Sciences Procès-Verbaux des Séances de l’Académie Tenus depuis la fondation jusqu’au mois d’Août 1835 Tome X Pag. 731 | L’Académie, s’étant formé en Comité secret, s’occupe des moyens de compléter les éloges des Académiciens décédés et du projet d’un compte rendu hebdomadaire de ses Séances. L’Académie adopte les résolutions suivantes (1)([i]) (Voir le texte de ce projet, page 756) |
1835, 13 de Julho - Institut de France, Académie des Sciences
1835 13 de Julho | Institut de France Académie des Sciences Procès-Verbaux des Séances de l’Académie Tenus depuis la fondation jusqu’au mois d’Août 1835 Tome X Pag. 756 | ADDENDUM Projet de règlement concernant les Comptes-Rendus des séances de l’Académie proposé en comité secret le 13 juillet 1835 (1).([i]) Les Comptes-Rendus hebdomadaires des séances de l’Académie se composeront des extraits des travaux des membres de l’Académie, et de l’analyse des mémoires ou notes présentés par des savants étrangers. Chaque cahier ou numéro des Comptes-Rendus aura en moyenne quarante pages ou cinq feuilles. Vingt-six numéros composeront un volume. Il y aura deux volumes par année. ARTICLE 1 . Impression des travaux de l’Académie. Les extraits des mémoires lus par les membres de l’Académie comprendront au plus six à huit pages par numéro. Un membre de l’Académie ne pourra donner aux Comptes-Rendus plus de cinquante pages par année. Les communications verbales ne seront mentionnées dans les Comptes-Rendus qu’autant qu’une rédaction écrite par leur auteur aura été remise, séance tenante, aux secrétaires. Les rapports ordinaires seront soumis à la même limite que les mémoires, mais ils ne seront pas compris dans les cinquante pages accordées à chaque membre. Les rapports et les instructions demandés par le gouvernement seront imprimés en entier. Dans les Comptes-Rendus on ne reproduira pas les discussions verbales qui s’élèvent dans le sein de l’Aeadémie; cependant si les membres qui y ont pris part insistent pour qu’il en soit fait mention, ils devront rédiger, séance tenante, des notes sommaires, dont ils donneront lecture à l’Académie avant de les remettre au Bureau. L’impression de ces notes ne préjudicie en rien aux droits qu’ont ces membres de lire, dans les séances suivantes, des notes ou mémoires sur l’objet de leur discussion. Les programmes des prix proposés par l’Académie seront imprimés dans les Comptes-Rendus, mais les rapports relatifs aux prix décernés ne le seront qu’autant que l’Académie l’aura décidé. Les notices ou discours prononcés en séance publique ne feront pas partie des Comptes-Rendus. ARTICLE 2. Impression des travaux des savants étrangers. Les mémoires lus ou présentés par des personnes qui ne sont pas membres de l’Académie pourront être l’objet d’une analyse ou d’un résumé qui ne dépasseront pas quatre pages. Lorsque le travail d’un étranger sera communiqué par un un membre de l’Académie, ce membre devra remettre, séance tenante, aux secrétaires, un extrait tel qu’il désire qu’il soit imprimé; mais les secretaires ont le droit de réduire cet extrait autant qu’ils le jugeront convenable, comme ils le font pour les articles ordinaires de la correspondance officielle de l’Académie. ARTICLE 3. Planches et tirages à part. Les Comptes-Rendus n’auront pas de planches. Le tirage à part des articles sera aux frais des auteurs; il n’y aura d’exception que pour les rapports et les instructions demandés par le gouvernement. ARTICLE 4. Tous les trois mois, la commission administrative fera un rapport Tous les trois mois, la commission administrative fera un rapport sur la situation des Comptes-Rendus. Les secrétaires sont chargés de l’exécution du présent règlement. des Comptes- Rendus. |
quarta-feira, 1 de setembro de 2010
1835, 27 de Setembro – JOURNAL DES ARTISTES
1835 27 de Setembro | Journal des Artistes Pags. 202,203, 204 | DIORAMA. LA VALLÉE DE GOLDAU Il devient fort difficile de parler des nouveaux chefs-d’œuvre de m. daguerre avec les éloges qu’ils méritent, parce qu’ils nous a forcés, par ses merveilles sans cesse croissantes, d’user toutes les formes de louange connues. Ses admirables combinaisons d’effets, et ses décompositions si savantes de couleurs, ont amené successivement des résultats qu’il était impossible de prévoir, et qui son faits pour causer aux artistes plus d’étonnement encore qu’au public. Après le miracle de la messe de minuit, il restait à M. Daguerre à exécuter, dans une scéne en plein air, la surprenante transformation de couleurs et de formes qu’il avait opérée avec tant de succès dans un intérieur. C’était une application différente des mêmes principes, avec une extension plus grande. La catastrophe arrivée en 1806, en Suisse, lui donnait un sujet et un cadre des plus heureux pour son art, et il a été habile à en profiter. Le village de Goldau existait dans une charmente vallée, entre le mont Righi et une autre montagne au pied de laquelle était aussi un joli lac. En quelques heures, un éboulement de la montagne couvrit le lac et le village, et ne laissa, à la place de ce site si gracieux, qu’un horrible cahos de rochers arides. Eh bien ! voilà ce que M. Daguerre a reproduit sur la même toile. L’effet de jour vous montre le plus beau et plus frais paysage, le hameau, ses lacs, ses pâturages, et les monts gigantesques qui les entourent, éclairés par un jour vif et suave. Peu à peu le jour baisse, la nuit devient obscure ; et quand les rayons de la lune viennent percer l’obscurité, vous n’apercevez plus les lointains sur lesquels les montagnes projettent leurs grandes ombres, mais vous apercevez les premiers plans totalement changés d’aspect : des rochers stériles, en désordre, couvrent les lieux où furent le lac et le village ; des habitants échappés à la mort contemplent cette horrible scène, et le spectateur lui-même croit assister à cette convulsion instantanée de la nature. A part l’immense talent de l’auteur comme peintre, tout ceci est œuvre présenté de chimie. La chimie des couleurs était à peu près inconnue ; de profondes et persévérantes recherches ont amené M. Daguerre à produire, par d’habiles décompositions de lumière, et, par suite, de couleurs, des résultats qui tiennent du merveilleux. Lui seul sait ce qu’il a fallu de recherches et d’études pour arriver à ce qu’un tableau se transforme ainsi en un autre tableau, par l’effet des matières colorantes avec lesquelles il est peint, et des diverses manières dont on lui fait recevoir la lumière. Ce n’est pas tout. Il y a quelques années, nous avons annoncé un résultat des plus étonnants en ce genre. M. Daguerre avait déjà trouvé une composition de couleurs qui avait la propriété de conserver la lumière dans l’obscurité, après en avoir été impreignée pendant le jour ; et il prétendait, après avoir composé ainsi toutes les couleurs primitives, peindre un tabeau qui fût visible, par sa propre lumière, au milieu de la nuit ! Aujourd’hui, ces découvertes l’ont mené à une découverte analogue, plus étonnante encore, s’il est possible. Il a trouvé, dit-on, le moyen de recueillir, sur un plateau préparé par lui, l’image produite par la chambre noire, de manière qu’un portrait, un paysage, une vue quelconque, projetés sur ce plateau par la chambre noire ordinaire, y laisse son empreinte en clair et en ombre, et présente ainsi le plus parfait de tous les dessins…. Une préparation mise mise par dessus cette image, la consrve pendant un temps indéfini… les sciences physiques n’ont peut-être jamais présenté une merveille comparable à celle ci. |
1835 - L’ARTISTE
1835 | L’ARTISTE Vol. X 1ª. Serie 11e Livraison Pag. 110, 111 | DIORAMA. LA VALLÉE DE GOLDAU. M. Daguerre vient d'ajouter une magnifique toile à toutes celles qu'il nous a déjà fait admirer. Il est impossible de mettre dans une entreprise d'art plus d'activité, d'intelligence et de dévoûment que M. Daguerre en a porté dans la sienne. Avec les seules ressources de son talent, il est parvenu à créer et à faire prospérer un des établissemens les plus curieux et les plus utiles de la capitale. D'abord peu compris du public, peu soutenu, n'ayant rencontré aucun secours dans le gouvernement, M. Daguerre a surmonté tous les obstacles, a réussi à obtenir la vogue du public; et, sans s'arrêter à ces succès si bien mérités, il a toujours cherché à perfectionner son art. Aujourd'hui, la peinture du Diorama est arrivée au plus haut degré possible d'illusion, grace surtont aux effets de jour et de nuit, produits sur la même toile par la décomposition de la lumière, à l'aide du nouveau procédé inventé par M. Daguerre. Le Bassin de Gand et la Messe de minuit à Saint-Étienne-du-Mont nous ont déjà montré toute la surprise et les miraculeux effets de ce procédé; M. Daguerre vient de l'appliquer encore à la peinture de la vallée de Goldau, en Suisse. On peut voir maintenant sur ces trois belles toiles, différentes par le sujet, la scène, l'aspect pittoresque, toute la magie de cette ingénieuse invention. Dans le Bassin de Gand, les eaux, le ciel, les monumens se transforment avec toutes les dégradations de la lumière et vous présentent tous les accidens variés, toutes les teintes successives de la nuit et du jour. Dans Saint-Étienne-du-Mont, vous n'avez pas seulement le changement de lumière qui modifie le vaisseau, sa couleur, son aspect, mais sur une, toile immobile la mobilité d'un drame, l'apparition soudaine et la disparition de personnages, toute l'action solennelle, recueillie d'une messe de minuit. Cette découverte de M. Daguerre est d'autant plus précieuse, que ce qui nuisait essentiellement à la peinture du Diorama, c'était l'absence de vie, de modification, de mouvement, l'absence de la figure humaine, qui anime et complète tout paysage, tout monument. Le nouveau tableau de M. Daguerre réunit tous ces avantages; il représente un éboulement arrivé dans la vallée de Goldau, le 2 septembre 1806. Dans l'effet du jour, vous voyez la vallée telle qu'elle était avant l'éboulement; cette vallée était alors une des plus belles de la Suisse. Vers le centre du tableau, on aperçoit le village de Goldau; plus loin se dessine, sur le lac de Zoug, le grand village de Art. A droite, est la montagne de Rouffiberg, qui en partie a écroulé; à gauche, le mont Righi, dont la hauteur est de 5,676 pieds, Cet effet est admirablement exécuté pour la transparence de l'air et du ciel, la solidité et la vérité de la couleur, l'immensité de la perspective. Je voudrais cependant un peu moins de crudité dans le ton des arbres du premier plan. La vapeur des lacs joue autour des rochers et les enveloppe au sommet comme d'un voile de gaze. L'aspect enchanteur de ce paysage est tout à coup modifié par des éclairs merveilleusement rendus dans le lointain; la nuit s'avance, les habitans du village sortent des maisons, une catastrophe se prépare; ils sont agenouillés et implorent le Ciel; dans cet effet de nuit on aperçoit, à la clarté de la lune, la vallée, telle qu'elle était immédiatement après l'éboulement. Le 1 et le 2 septembre, il avait plu en abondance; déjà dans la matinée les personnes qui demeuraient dans le voisinage du Gnypenspitz entendirent du bruit et un craquement dans la montagne: on aperçut aussi ailleurs, en divers endroits, d'autres phénomènes singuliers. Enfin, à cinq heures du soir, les couches de Breche, qui s'étendaient entre le Spitzbuel et la Steinbergerfloue, se détachèrent de la montagne et se précipitèrent avec fracas dans la vallée, d'où leurs débris remontèrent le long de la base du Righi. La largeur de ces couches était de 1,000 pieds, leur hauteur de 100 pieds, et leur longueur de près d'une lieue: en cinq minutes ces contrées si charmantes et si fertiles furent changées en un désert affreux. On compte 449 individus écrasés sous les décombres. Tel est le spectacle que nous présente le tableau de M. Daguerre dans l'effet de nuit. Quand on songe qu'une transformation aussi complète est produite sur la même toile, sans changer aucune de ses parties, par la seule modification de la lumière, il faut admirer et la simplicité de ce procédé, et la grande intelligence de son art qu'il suppose dans l'auteur, et toutes les ressources que présentent l'association de la peinture, de l'optique et de la mécanique, employées par un talent aussi elevé, aussi habile et aussi consciencieux que celui de M. Daguerre. Il serait à désirer que cet ingénieux artiste pût obtenir un local plus vaste qui lui permît de conserver plusieurs de ses toiles. Le Diorama pourroit devenir un Musée d'architecture et un voyage. Le public a compris toute l'importance et l'attrait de ce bel établissement; le gouvernement ne devrait-il donc pas aussi venir en aide à M. Daguerre et lui donner un appui qui serait tout à la fois et une récompense de ses beaux travaux, et un moyen de les développer ? |