segunda-feira, 6 de abril de 2009

1867, LES MERVEILLES DE LA SCIENCE,

1867
in Louis Figuier,
LES MERVEILLES DE LA SCIENCE
Furne, Jouvet et C., Éditeurs,
Paris M DECC LXIX (1869),
Vol 3,
pag. 76
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On voyait à l’Exposition universelle de 1867, les spécimens de l’état actuel de la question de la fixation des couleurs en photographie. M. Niépce de Saint-Victor avait présenté ses photographies colorées obtenues sur plaque métallique. Seulement, on ne pouvait jeter sur ces images qu’un coup d’œ pide, car elles ne peuvent, hélas ! Etre fixées par aucun moyen ; de sorte que si on les laissait il ra exposées à la lumière, elles ne tarderaient pas à s’altérer et à disparaître. Aussi étaient-elles renfermées dans un album tenu sous clef, qui ne s’ouvrait que grâce à une requête adressée au gardien.
M. Niépce, avait disposé, dans un stéréoscope, une de ces images colorées. Tout le monde pouvait les voir dans l’instrument ; on était seulement prié de remettre, après avoir vu, les deux tampons, qui, dans l’état ordinaire, bouchaient les lentilles du stéréoscope.
Un album d’héliochromie sur papier présentant des images de couleurs assez peu variées et toujours rougeâtres, composé par M. Poitevin, figurait également à l’Exposition ; Mais il était enfermé sous serrure et cadenas, pour conserver ses fugitives couleurs.

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