segunda-feira, 25 de maio de 2009

1858, 2 de Agosto

1858, 2 de Agosto
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T. XLVII
Nº. 5
Pag. 239, 240
*
M. Gaudinet ([i]) adresse une Note sur un procédé qu’il a imaginé pour la conservation des épreuves photographiques sur papier. II a été conduit à ce procédé non par le hasard, mais par un examen attentif de ce qui se produisait dans les épreuves effacées, épreuves dans lesquelles le dessin n’était pas détruit, mais seulement masqué par une couche colorée étendue uniformément et, suivant des cas déterminés, soit à la surface du papier, soit dans les couches sous-jacentes (il compare dans ce dernier cas l’annihilation de l’image à ce qui se produit quand on place sous un dessin tracé sur papier à calque une feuille de couleur obscure). Cherchant comment se produit cette couche colorée dans l’un et l’autre cas, et comprenant dès lors pourquoi les épreuves sur papier s’altèrent tandis que les épreuves sur glace se conservent, il a senti que s’il parvenait à rendre le papier imperméable, tout en lui conservant sa blancheur et sa demi-transparence,. il. aurait résolu le probléme. Pour cela il lui a suffi d’employer un procédé dont il s’était servi dés 1855 pour faire des cuvettes en carton destinées à remplacer les cuvettes de porcelaine ou de verre employées en photographie. Sa manière d’opérer est la suivante:
« Je fais dissoudre, dit-il, une certaine quantité de gutta-percha du com-merce dans de la benzine Colas; je décante au bout de quelques jours pour n’avoir que la partie claire. Je plonge dans cette solution mon papier, feuille à feuille, et le retire presque aussitôt; puis, le suspendant par un angle, je le laisse sécher. Je prends ensuite ces feuilles qui contiennent entre leurs fibres comme une poussière de gutta-percha; mais non un vernis, et je les présente une à une devant un bon.feu. Tous les grains de gutta se réunissent alors et recouvrent entiérement les fibres du papier formant un vernis intérieur à peu près imperméable.
» J’albumine ce papier, qui n’a rien perdu de sa transparence (albumine 100, eau de pluie 25, chlorure de sodium 6). Je laisse sécher et je sensibilise avec une solution, à 15 pour 100 de nitrate d’argent cristallisé. Je laisse égoutter et je sèche à un feu doux; je fais venir l’épreuve positive sous le cliché comme pour le papier ordinaire et je fixe à l’hyposulfite de soude à 10 ou 15 pour 100; mais cette opération est abrégée au point que l’épreuve est fixée aprés quelques minutes comme pour les épreuves sur glace, et d’un. très-bel aspect de sépia. Si on veut la faire virer par le chlorure d’or, on le fait comme à l’ordinaire, rien n’empêchant cette opération.
» Les lavages, au lieu de durer de 12 à 24 heures, peuvent se faire dans un quart d’heure, et l’épreuve est d’une transparence admirable, le papier d’ailleurs conservant toute sa blancheur. »
([i])
1858
9 de Agosto
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Juillet-Décembre
T. XLVII
Nº. 6
Pag. 279
ERRATA

(Séance du 2 août 1858)

Page 239, ligne 24, au lieu de Gaudinet, lisez Gaumé.

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