segunda-feira, 3 de agosto de 2009

1855, 15 de Abril
L’AMI DES SCIENCES

T. I
1er ANNÉE
Nº 15
Pag. 120
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Les journaux racontaient, il y a peu de jours, un fait qui prouve une fois de plus l’utilité de la photographie.
Un malfaiteur avait été arrêté. Examen attentif, confrontations, interrogations, recherches dans les dossiers de la police, rien ne put faire reconnaître son identité ; et pourtant il mettait à la cacher un soin qui annonçait de coupables antécédents. Enfin, en désespoir de cause, on eut recours à la photographie. Le portrait du prisonnier fut tiré à plusieurs exemplaires, et envoyé aux commisaires de polices des villes où l’on présumait qu’il avait résidé ; ce moyen eut un plein succès. Les agents de police de Nantes reconnurent dans cette épreuve les traits d’un malfaiteur dangereux, à la recherche duquel ils étaient depuis longtemps. Nous espérons que ce succés fera adopter définitivement le système de photographie signalétique proposé par M. Moreau-Christophe et si habilement exposé dans le journal La Lumière, par M. Ernest Lacan.

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