quarta-feira, 30 de setembro de 2009

1853
1 de Agosto
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
Juillet-Décembre
T. XXXVII
Nº. 5
Pag. 191, 192

MM. LEREBOURS et SALLERON demandent l’ouverture d’un paquet cacheté déposé par eux à la séance du 26 octobre 1852, ce paqttet renfermant une Note sur un procétlé destiné à donner des épreuves photographiques positives de toute dimension, c’est-a-dire un procédé dont le but est le même que celui qui a été décrit dans une Note de M. Heilmann, déposée seulement à la séance du 30 mai 1853, et imprimée dans le Compte rendu du 25 juillet.
Le paquet, ouvert en séance, contient la Note suivante :
« Depuis longtemps on a reproduit. sur des paques daguerriennes, des objets microscopiques au moyen de la lumière solaire. Les images d’objets ainsi agrandis et reproduits photographiquement, nous ont donné l’idée d’appliquer cette méthode à la reproduction des épreuves de daguerréotype elles-mêmes, et d’obtenir ainsi des images très-grandes, tout en diminuant considérablement le volume de l’appareil daguerrien. Aujourd’hui déjà nous obtenons des épreuves dont la grandeur est limitée seulement par la dimension des feuilles qui se trouvent dans le commerce, et le jour oùles papeteries nous donneront des feuilles de plusieurs métres de superficie, nous ne voyons aucune difficulté pour les remplir.
« Voici le procédé que nous employons: Notre première image négative est obtenue sur une glace albuminée ou recouverte d’une couche de collodion photogénique. Sur cette épreuve nous projetons, au moyen d’un miroir, les rayons parallèles du soleil. Un appareil optique spécial amplifie cette image et la projette sur un écran placé à distance; c’est sur cet écran que nous appliquons notre papier préparé positivement. Nous obtenons, par ce moyen: une image positive d’une dimension considérable, tout en supprimant la chambre noire et tout le bagage encombrant qui accompagne l’artiste dans ses excursions. Nous lui laissons seulement un appareil miniature avec lequel il peut opérer instantanément, et a son retour dans son atelier, il peut reproduire ou faire reproduire ses clichés de telle dimension qui lui convient.
» Les épreuves que nous avons déjà obtenues par ce moyen nous ont prouvé qu’on peut, en employant du papier très-impressionnable, produire des épreuves positives instantanément.
» Si l’on ne pouvait disposer de la lumiére solaire, on pourrait employer les lumiéres électriques et de Drummond; l’expérience nom a prouvé qu’on peut, par ce procédé, obtenir des images dans un temps très-court.
»La Lettre par laquelle MM. Lerebours et Salleron prient l’Académie de prendre connaissance de la Note qu’on vient de lire, se termine par le paragraphe suivant :« Nous avons cru devoir fixxer l’époque à laquelle remonte notre invention; cependant nous n’attachons pas a ce procédé une très-grande importance, sa principale application, la reproduction amplifiée des images négatives de petites dimensions, étant rarement avantageuse. En effet, quand une négative est amplifiée de plus de trois à quatre fois, elle perd considérablement de sa netteté, même quand elle a été obtenue sur verre, et qu’elle est d’une finesse remarquable. »

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