quinta-feira, 24 de setembro de 2009

1854
24 de Abril
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
Janvier-Juin
T. XXXVIII
Nº. 17
Pag. 789, 790

PHYSIQUE APPLIQUÉE. - Objectif ofrant me parfaite coïncidence du foyer chimique et du foyer apparent pour la plaque daguerrienne, mais non pour le collodion. (Extrait d’une Lettre de MM. LEREBOURS et SECRETAN.)

« La découverte d’un foyer chimique et d’un foyer apparent par M. Claudet et l’explication que nous avons donnée de ce phénoméne dans notre Traité de photographie rendirent les photographes beaucoup plus exigeants qu’ils ne l’étaient dans l’origine; aussi, depuis ce moment, nous sommes-nous imposé de ne livrer que des objectifs vérifiés sur la plaque daguerrienne avec le focimètre de M. Claudet. Nous pensions que, dès lors, nous serions à l’abri de ce genre de reproche, quand la semaine dernière l’un de nos employés, M. Charles Coutures, s’occupant à vérifier lacoïncidence des foyers de plusieurs objectifs qui devaient être expédiés, reconnut avec surprise qu’un objectif dont les foyers coïncidaient parfaitement pour la plaque daguerrienne, avait pour le collodion deux foyers légèrement distants: avec cette dernière substance, le foyer chimique était plus long que le foyer apparent; plusieurs fois il répéta l’expérience et toujours elle donna le même résultat.»
Les objectifs qui n’ont qu’un foyer unique pour la plaque daguerrienne, n’en ont qu’un pour le papier sec; le même papier mouillé nous a semblé avoir une légère différence. Au reste, celle que nous signalons n’est pas considérable, autrement on s’en fût aperçu plus tôt. Voici en quoi elle consiste: un objectif de 30 centimètres de foyer et de 11 centimètres de diamètre qui n’avait sur la plaque daguerrienne aucune différence de foyer, a donné pour le collodion un foyer chimique plus long de 1 millimètre.
« M. Secretan ayant fait placer une glace mince entre l’objectif cité plus haut et le verre dépoli pour la mise au point, la glace mince étant ensuite enlevée et le verre dépoli remplacé par la glace collodionnée, la couche sensible s’est trouvée à la distance convenable pour la parfaite netteté de l’épreuve. En interposant cette même glace devant la plaque daguerrienne et les papiers secs, les distances focales apparentes ou chimiques se sont trouvées allongées de la même quantité, en sorte que la coïncidence des foyers qui avait lieu sans la glace, n’a pas été altérée par celle-ci.»
La distance focale pour le collodion étant allongée par rapport à celle qui a lieu quand on opère sur plaque ou sur papier sec, on pourra remédier à cet inconvénient d’une manière fort simple: il suffira, lorsqu’on mettra au point, de placer devant le verre dépoli une glace transparente d’une épaisseur convenable. Cette glace aura pour effet d’allonger la distance focale de la quantité exigée par le collodion. »

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