quarta-feira, 4 de novembro de 2009

1850
18 de Novembro
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
T. XXXI
Nº. 21
Pag. 726, 727

PHYSIQUE. – Nouveaux renseignements sur le procédé de photographie sur papier (épreuve positive) ; par M. F. BOUSIGUES.

(Renvoi à la Commission précédemment nommée.)

« 1º. Papier. – Il est essentiel de rejeter tous les papiers qui n’auraient pas assez de consistance, ou qui, étant trop glacés, laisseraient voir le jour comme à travers une multitude de pores. Au reste, la première préparation fera distinguer aisément la qualité du papier. Il faut qu’étant plongé dans l’eau, il conserve une couleur blanche très-uniforme et ne laisse pas apercevoir sa trame. Les papiers français, contenant de l’amidon, sont en général très-rapides.
« 2º. Dissolution d’argent. – On sait que les sels d’argent sont sensibles à la lumière ; il convient donc de les préparer et de les conserver dans un endroit obscur. Il ne faudrait pas croire que plus cette dissolution serait concentrée, plus elle donnerait de sensibilité au papier. Les nombreuses expériences que j’ai faites m’ont au contraire donné la certitude, que la sensibilité augmente à mesure qu’on étend la dissolution. Néanmoins, il est une limite qu’il convient de ne pas dépasser. On pourra prendre comme terme moyen : 5 grammes d’azotate neutre d’argent pour 30 grammes d’eau distillée.
« 3º. Iodage. – Le papier soumis aux vapeurs d’iode se couvre quelquefois de taches violettes ou d’une couche d’un blanc métallique.Ces deux effets ont lieu, lorsque l’azotate d’argent n’a pas été également étendu sur le papier, ou qu’il produit à sa surface une trop grande humidité.
« 4º. Objectifs. – Comme il arrive ordinairement que l’image est plus éclairée au centre qu’aux extrémités, il est bon de se servir de lentilles capables de produire des images plus grandes que celles qu’on veut obtenir, par exemple d’un objectif demi-plaque pour un châssis un quart. Les parties éloignées du centre seront alors éclairées, et l’on obviera par ce moyen à un grave inconvénient, celui de n’avoir trop souvent que des résultats partiels.
« 5º. Exposition à la lumière. – Si l’on voulait se contenter d’une épreuve négative, le temps de l’exposition importerait assez peu ; car si vingt secondes suffisent pour l’obtenir, on pourrait en mettre quarante, cinquante, cent et même plus sans s’exposer à manquer son expérience. L’image redue visible par le mercure serait toujours fort belle ; mais le temps qui convient pour avoir un résultat positif est moins facile à saisir. Si la feuille de papier soumise aux vapeurs mercurielles prend un ton noir général, c’est une preuve certaine que la pose n’a pas été assez prolongée ; si au contraire le papier conserve partout sa blancheur, elle a été trop longue. Entre ces deux points extrêmes il y en a deux intermédiaires qu’il est essentiel de rencontrer, selon qu’on désire une épreuve positive ou négative.
« On pourrait avec une très-grande facilité obtenir par ce procédé des épreuves sur verre, en employant soit la gélatine, soit l’albumine ou les substances amylacées, d’après les méthodes publiées récemment par MM. Blanquart-Evrard, Niepce de Saint-Victor, etc. ; mais les résultats, quoique ordinairement très-beaux, ne dédommagent pas toujours de la longueur des préparations. »
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