domingo, 20 de junho de 2010

1839, 30 de Setembro - COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1839

30  de Setembro

COMPTES RENDUS  DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Juillet-Décembre

T. IX

Nº. 14

Pags. 423, 424, 425, 426, 427, 428, 429, 430

 

 

Des procédés photogéniques considérés comme moyens de gravure.

Lettre de M. Daguerre à M. Arago.

 

« J’avais bien prévu, et je ne me suis pas trompé, que lorsque le public connaîtrait mon procédé, il me rendrait la justice de croire que je n’avais pu obtenir ce résultat que par une immense série d’expériences. Cest pourquoi je ne pensais pas qu’aussitôt après sa publication, on pourrait annoncer des perfectionnements réels à ma découverte, et je n’avais pas cru devoir publier la filière d’expériences qui m’y avait conduit. Depuis un mois à peine on connaît mon procédé et déjà, de toutes parts, on prétend avoir reculé ses bornes en trouvant le moyen de multiplier ses résultats par la gravure et par d’autres moyens que l’on ne détermine pas encore. C’est ce qui m’engage aujourd’hui à m’adresser à vous pour réclamer contre ces prétendues innovations dont on exagère singulièrement le but et les moyens; et, avant d’aller plus loin, je dois vous donner l’assurance, qu’en vous écrivant cette lettre et en vous priant d’en donner connaissance à l’Académie, je n’ai d’autre intention que d’éclairer le public et nullement celle de blesser l’amour-propre de qui que ce soit.

« Il m’est nécessaire, pour atteindre le but que je me propose ici, d’entrer dans quelques détails sur l’historique de ma découverte. On sait que dans le procédé de M. Niépce père, avec lequel je m’étais associé, on emploie un vernis de bitume de Judée appliqué sur une planche métallique, et que par l’effet d’un dissolvant qu’il indique, le métal est entièrement mis à nu dans les endroits où la lumière n’a pas frappé. Comme M. Niépce se servait principalement de son procédé pour la copie de gravures mises en contact avec la couche sensible, il n’est pas étonnant qu’il ait pensé à attaquer sa plaque au moyen d’un acide, puisqu’elle se trouvait découverte dans les endroits bruns, et tout-à-fait couverte dans les endroits clairs, conditions entièrement semblables à celles qu’exige la gravure. D’un autre côté, le travail était, aussi, convenablement dessiné pour être gravé puisqu’il consistait dans la reproduction d’une gravure. Cependant, comme il n’était pas possible de mordre à différentes reprises sans faire intervenir l’art du graveur, et que par conséquent les tailles avaient toutes la même profondeur, le résultat n’était que très défectueux, comme vous en pourrez juger d’après la planche que je vous soumets et l’épreuve qui en a été tirée (Cette épreuve m’avait été donnée par M. Niépce avant notre association.) On conçoit que cette application du procédé de M. Niépce, à la gravure, ne pouvait pas avoir lieu pour les images obtenues dans la chambre noire, parce que dans ces dernières le vernis n’est entièrement enlevé que dans les grandes vigueurs, et que les demi-teintes n’étant produites que par le plus ou le moins d’épaissenr du vernis, il est impossible que l’acide agisse dans le même rapport, ce que j’ai déjà dit dans une Note que j’ai ajoutée au procédé de M. Niépce. Cet inconvénient n’existe plus depuis les modifications que j’ai apportées au procédé, car j’ai substitue au bitume le  résidu de l’huile essentielle de lavande, et ce résidu dissous dans l’alcool et étendu sur une plaque de métal ou de verre, ne produit pas une couche continue, mais présente sur tonte la surface une suite de petites sphérules de résine qui laissent entre elles le métal à découvert. C’est pourquoi on peut ainsi mordre la plaque au moyend’un acide et c’est ce que j’ai fait sur une épreuve sur verre, obtenue dans la chambre noire, au moyen de l’acide fluorique, et pour en voir le résultat, j’ai chargé de noir les parties du verre attaquées par l’acide.

» Mais cette image était très défectueuse parce que l’acide ayant agi partout également, il n’y avait pas assez de dégradation dans les teintes, inconvénient qu’il est impossible d’éviter en attaquant par une seule morsure, une planche dont le travail n’a pas été disposé pour cela. Ces détails suffisent déjà pour prouver que je me suis occupé de la gravure des images, et si je n’en ai pas parlé dans la description des modifications que j’ai apportées au procédé de M. Niépce, c’est que j’en ai jugé les résultats trop imparfaîts.

« II est bien prouvé par la correspondance de M. Niépce, que j’ai découvert, dans le mois de mai 1831, les propriétés de la lumière sur l’iode mis en contact avec l’argent. Je n’ai découvert l’application du mercure qu’en 1835. On peut penser que dans ces quatre années d’intervalle entre les deux découvertes, j’ai dû faire un grand nombre d’expériences, et qu’employant toujours pour ces expériences des planches métalliques, il a dû souvent me venir à l’idée de fixer l’image par la gravure.

» A cette époque je ne savais pas que l’image existe sur l’iode avant d’être apparente, et j’attendais qu’elle se fût manifestée par la coloration de l’iode. Cette image était fugace puisqu’elle se colorait indéfiniment, et d’ailleurs les clairs et les ombres y étaient transposés. Cependant, dans cet état, les acides agissaient différemment sur les parties de l’iode non colorées, par la lumière, et sur celles qui étaient colorées, et j’obtenais, par leur application, une gravure extremêment faible.

» Une expérience faite sur une plaque sortant de la. chambre noire et sur laquelle l’image était devenue apparente par la coloration de l’iode par la lumiére, m’avait démontré que le gaz acide carbonique, en contact avec la plaque légèrement mouillée, avait produit, par sa coinbinaison avec les parties de l’iode frappées par la lumiére, un composé très blanc et avait ainsi remis les clairs et les ombres dans leur état naturel; mais la dégradation des teintes était imparfaite. Cette expérience m’a donné plusieurs fois le même résuItat.

«  J’avais remarqué qu’en mettant dans une capsule du chlorate de potasse, et qu’en le chauffant avec une lampe dans un appareil à peu près semblable a celui qu’on emploie aujourd’hui pour le mercure, l’image produite, comme il est dit ci-dessus, par la coloration de l’iode par la lumière, apparaissait en clair, absolument comme l’engendre aujourd’hui la vapeur mercurielle.

« Après être arrivé à la connaissance de la propriété du mercure, l’image était loin d’être aussi complète qu’elle l’est maintenant. Je voyais avec peine sa fragilité, c’est-à-dire la facilité avec laquelle le frottement en enlevait le mercure et je voulais parvenir à lui donner plus de fixité. Pour tâcher d’atteindre ce but je commençai une série d’expérience à l’aide des acides. Je savais qu’il était difficile de trouver un acide qui agît sur l’argent sans affecter le mercure, mais l’idée me vint que dans le temps nécessaire pour que l’action de l’acide se manifestât sur l’argent dans les parties où il est à découvert, le mercure le préserverait dans celles qu’il recouvre, jusqu’à ce qu’il cédât lui-même à l’action de l’acide. J’ai effectïvement obtenu ainsi plusieurs résultats avec différents acides, entr’autres avec un mélange d’acide hydro-chlorique et d’acide nitrique étendus d’eau, ainsi qu’avec plusieurs vapeurs acides. Mais ces résultats étaient défectueux et toujours par la cause que j’ai signalée plus haut, c’est-à-dire par l’impossibilité de mordre à plusieurs reprises sans faire intervenir le talent du graveur. Je savais, du reste, que l’argent est trop tendre pour en espérer un tirage même d’un très petit nombre d’épreuves.

» Je dois !e dire ici, le but que je me proposais dans ces expériences n’etait pas d’arriver à tirer des épreuves, mais bien, en remplissant de noir les parties du métal attaquées par l’acide, de donner de ia vigueur aux images.

«  Aujourd’hui que le procédé est arrivé à une plus grande perfection, et qu’il donne donne finesse de détails qui soutient l’épreuve de la loupe, je suis, plus que jamais, convaincu de l’impossibilité d’arriver par la gravure sur la plaque même, à tirer des épreuves qui approchent le moins du

monde, de la perfection d’une image présentant le maximum d’effet que donne le procédé; car dans une épreuve obtenue dans ces conditions, où la perspective aérienne est reproduite avec toute sa dégradation de teintes,  les plus grandes vigueurs de l’image doivent être complétement nettes de mercure, ce qui rend impossible de reproduire ces vigueurs par la morsure, puisque cette morsure agit également et produit de larges creux qui ne peuvent retenir le noir d’impression; en gravure on évite cet inconvénient en ne produisant que des creux assez étroits pour qu’ils retiennent le noir. Pour vaincre cette difficulté, qui est évidente, il faudrait exposer long-temps au mercure l’épreuve qu’on veut graver, afin qu’il s’y attachât partout, même dans les grandes vigueurs; par ce moyeu on obtiendrait un grain sur toute la surface de la plaque; mais aussi cette épreuve ne serait pas dans les conditions voulues, car elle n’offrirait plus ni perspective aérienne, ni finesse de détails.

« Je termine en disant que je regarde comme impossible d’arriver par la gravure sur la plaque même, à un résultat semblable à celui que présente une épreuve exécutée dans toutes les conditions du procédé; mais je ne pense pas de même d’un transport du mercure sur un autre corps, ce que je regarde comme possible. Un perfectionnement qui pourrait être considéré comme tel, serait le moyen de noircir l’argent dans les vigueurs  sans attaquer le mercure; on détruirait ainsi le miroitage de la plaque. Une autre amélioration non moins importante, consistera à empêcher que le mercure qui s’attache aux parties de l’image qui ont été trop long-tempd exposées à la lumière, ne perde de son éclat; je verrai avec le plus grand plaisir les recherches se diriger de ce côté. Quant à la conservation de l’image, cela ne présente aucune difficulté, puisqu’on peut toujours placer les épreuves sous verre, et les border de papier collé pour les garantir du contact des vapeurs, qui peuvent seules nuire surtout à l’argent.

« J’espère que, d’après la réclamation que je vous adresse, on ne croira pas que je regarde comme impossible qu’on puisse apporter de véritables perfectionnements à mon procédé, et je puis vous assurer que s’il en paraissait de tels, loin de les voir avec déplaisir, je serais le premier à m’en rejouir. Je serai toujours très heureux de voir ma découverte contribuer à l’utilité et à l’agrément du public, et je fais tous mes efforts pour qu’il en soit ainsi. Contrarié dernièrement de voir paraître tant d’épreuves qui ne présentent ni ombres ni lumières, et qui ont généralement un ton ardoise, j’ai pris le parti de donner, un jour par semaine, le jeudi de 11 heures à 3 heures, au Conservatoire des Arts et Métiers, une séance dans laquelle j’adresse mes conseils à tous ceux qui veulent bien m’apporter leurs essais. J’espère par ce moyen que dans peu on ne verra plus tant d’épreuves

qui ne peuvent donner qu’une triste idée du procédé. »

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La planche et l’épreuve dont il est question dans la lettre de M. Daguerre, ont été placées sous les yeux de l’Académie. On a fait circuler aussi les deux lettres originales de M. Niépce père à M. Daguerre, en date de février et juin 1827 , relatives à la gravure sur des épreuves photogénées. Nous les reproduisons ici :

 

 

Châlon-sur-Saône, février 1827.

« Monsieur,

» J’ai reçu hier votre réponse à ma lettre du 25 janvier 1826. Depuis: quatre mois je ne travaille plus: la mauvaise saison s’y oppose absolument. J’ai perfectionné d’une manière sensible mes procédés pour la gravure sur métal; mais les résultats que j’ai obtenus ne m’ayant point encore fourni d’épreuves assez correctes, je ne puis satisfaire le désir que vous me témoignez. Je dois, sans doute, le regretter plus pour moi que pour vous, Monsieur, puisque le mode d’application auquel vous vous livrez est tout. différent, et vous promet un degré de supériorité que ne comporterait pas celui, de la gravure, ce qui ne m’empêche pas de vous souhaiter tout le succès que vous pouvez ambitionner.

» J’ai l’honneur, etc.

 

Châlon-sur-Saône, le 4 juin 1827.

« Monsieur,

 

» Vous, recevrez presque en même temps que ma lettre, une caisse contenant une, planche d’étain, gravée d’aprés mes procédés héliographiques, et une épreuve de cette même planche, très défectueuse, et beaucoup trop faible. Vous jugerez par là, que j’ai besoin de toute votre indulgence, et que, si je me suis enfin décidé à vous adresser cet envoi, c’est uniquement pour répondre au désir que vous avez bien voulu me temoigner. Je crois malgré cela que ce genre d’application n’est point à dédaigner puisque j’ai pu, quoique entièrement.étranger à l’art du dessin et de la gravure, obtenir un semblable résultat. Je vous prie, Monsieur, de me dire ce que vous en pensez. Ce résultat n’est même point récent, il date du printemps dernier; depuis lors, j’ai été détourné demes recherches par d’autres occupations. Je vais les reprendre aujourd’hui que la. campagne est dans tout l’éclat de sa parure, et mie livrer exclusivement à la copie des points de vue d’après nature. C’est sans doute ce que cet objet peut offrir de plus intéressant; mais je ne me dissimule point non plus les difficultés qu’il présente quant au travail de la gravure. L’entreprise est donc bien au-dessus de mes forces; aussi, toute mon ambition se borne-t-elle à pouvoir démontrer, par des résultats plus ou moins satisfaisants, la possbilité d’une réussite complète, si une main habile et  exercée aux procédés de l’aqua-tinta, coopérait par la suite à ce travail. Vous me demanderez probablement, Monsieur, pourquoi je grave sur étain au lieu de graver sur cuivre. Je me suis bien servi également de ce dernier métal; mais pour mes premiers essais j’ai dû préférer l’étain dont je m’étais d’ailleurs procuré quelques planches destinées à mes expériences dans la chambre noire; la blancheur éclatante de ce métal le rendant bien plus propre à réfléchir l’image des objets représentés.

« Je pense, Monsieur, que vous aurez donné suite à vos premiers essais: vous étiez en trop beau chemin pour en rester là. Nous occupant du même objet, nous devons trouver un égal intérêt dans la réciprocité de nos efforts pour atteindre le but. J’apprendrai donc avec bien de la satisfaction que la nouvelle expérience que vous avez pu faire à l’aide de votre chambre obscure perfectionnée, a eu un succès conforme à votre attente. Dans ce cas, Monsieur, et s’il n’y a pas d’indiscrétion de ma part, je serais aussi désireux d’en connaître le résultat que je serais flatté de pouvoir vous offrir celui des recherches du même genre qui vont m’occuper.

« Agréez, je vous prie, etc. »

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Ces diverses pièces, malgré leur authenticité et leur date certaine, seraient sans valeur dans une discussion de priorité, contre la personne qui, n’en ayant pas eu connaissance, aurait, la première, entretenu le public de la combinaison des méthodes photogéniques et des procédés de la gravure. Sur ce point, la priorité de M. Niépce résulte d’une citation détaillée de l’article 8 du traité, citation faite dans la séance de l’Académie où les méthodes photogéniques furent dévoilées. Dans cette citation, dont cinquante personnes se ressouviennent, M. Arago avertit que M. Niépce avait trouvé de l’avantage à ajouter un peu de cire à son vernis, quand il faisait une image avec l’intention de la transformer en planche à graver. Il dit aussi que M. Lemaître était le graveur que MM. Niépce et Daguerre s’étaient associé, pour perfectioniler les planches ébauches.

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 L’article suivant du traité provisoire, passé le 14 Décembre 1829 entre MM. Niépce et Daguerre, prouve qu’alors encore, les deux associés espéraient tirer parti des planches gravées sur des dessins photogénés :

«  Art. 8. Lorsque les associés jugeront convenable de faire l’application de ladite découverte aux procédés de la gravure, c’est-à-dire de constater les avantages qui résulteraient, pour un graveur, de l’application desdits procédés qui lui procureraient par là une ébauche avancée, MM. Niépce et Daguerre s’engagent à ne choisir aucune autre perssone que M. Lemaître, pour faire ladite application. »

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Au reste, dans le rapport fait par M. Arago à la Charnbre des Députés, le 8 juillet 1839, et imprimé trois jours après, il est question de « la formation (par M. Niépce) à l’usage des graveurs, de PLANCHES à l’état d’ébauches avancées. » On trouve, enfin, ce passage de M. Niépce, dans la brochure publiée par M. Daguerre:

 

Application des procédés héliographiques.

 

« Le vernis employé pouvant s’appliquer indifféremment, sur pierre, sur métal et sur verre, « sans rien changer à la manipulation, je ne m’arrêterai qu’au mode de manipulation sur « argent plaqué et sur verre, en faisant toutefois remarquer, quant à la gravure sur cuivre, « que l’on peut sans inconvénient ajouter à la composition du vernis, une petite quantité de cire dissoute dans l’huile essentielle de lavande. »

 

PHYSIQUE APPLIQUÉE. - Procédés photogéniques.

 

M. Berri fils, peintre, adresse de la Rochelle, à M. Arago, plusieurs épreuves d’images photogénées obtenues par trois procédés différents.

« Dans le premier on fait usage d’un verre dépoli recouvert d’une couche de noir au vernis. Le dessin est tracé sur cette couche au moyen d’une pointe d’acier ou d’un grattoir; le dépoli du verre donne au trait l’apparence du travail au crayon.

» Ce procédé, dit l’auteur, ne pouvant servir commodément pour faire des dessins ombrés à cause de l’impossibilité où l’on est de juger de l’effet des lumières, j’en ai imaginé un autre.

«  Au lieu de lame de verre on prend une feuille de corne à lanterne, bien transparente et bien mince. Le côté sur lequel on veut peindre doit être dépoli à la pierre ponce. La corne étant ensuite posée sur une feuille de papier noir, on esquisse au pinceau avec de l’eau gommée; on indique aussi de la même manière les parties les plus brunes: la gomme rend à la corne la transparence que le dépoli lui avait un peu ôté, et laisse voir le noir du, papier, ce qui donne déjà l’apparence des ombres. Les demi-teintes et les grandes lumières se font avec du blanc. Le plus ou moins d’épaisseur donne des lumiéres plus ou moins vives et rend la planche plus ou moins opaque, ce qui intercepte de même plus ou moins les rayons solaires. On voit donc directement en travaillant la planche, I’effet qu’aura l’estampe.

«  L’impression s’obtient en posant le côté peint sur une feuille de papier sensible et recouvert d’un verre plat; deux minutes d’exposition au soleil suffisent pour donner un résultat satisfaisant.

« Pour les dessins de la troisième série, imitant le crayon, la planche n’est autre chose qu’un décalque particulier de mon invention sur papier végétal tendu sur une plaque de verre. »

 

En réponse aux personnes qui exagèrent outre mesure les difficultés que présente l’application du Daguerréotype, M. Arago met sous les yeux de l’Académie trois tableaux vraiment remarquables faits par M. Lerebours fils, sans autre guide que les instructions générales renfermh’es dans la brochure de M. Daguerre.

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