terça-feira, 17 de março de 2009

1889, 11 de Março - Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences

Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T. CVIII
Nº. 10
Pag. 513, 514
*
PHOTOGRAPHIE. - Emploi du sulfie de soude en Photographie, comme révélateur. Note de M. Paul Poiré, présentée par M. Mascart.

« Dans une précédente Cormmunication sur l'emploi du sulfite de soude en Photographie (1) ([i]), j'indiquais que les résultats obtenus par une dissolution de sulfite de soude et d’acide pyrogallique, comme bain révélateur, pouvaient être dus à l'action de l'acide sur le sulfite, ou à celle de l'acide sur le carbonate que pouvait contenir le sulfite. De nouvelles recherches ont permis de résoudre la question.
» L’analyse d'un grand nombre de sulfites commerciaux vendus comme purs montrant que ce corps est toujours accompagné de carbonate provenant du mode de fabrication, j’ai opéré avec un sulfite spécialement préparé et ne contenant pas trace de carbonate de soude. J’ai constaté qu'une dissolution de ce sulfite à 25 pour 100 et additionnée de 1gr à 1gr, 5 d'acide pyrogallique pour 100CC développait l'image photographique dans les conditions normales. Le développement est plus lent qu’avec les bains ordinaires, ou avec les dissolutions de sulfites commerciaux contenant du carbonate; mais, avec le temps, l'image acquiert toujours l'intensité voulue. J’ai vérifié par un grand nombre d’expériences que ce révélateur ne produit jamais le voile, qui se développe avec les bains ordinaires, par l’action prolongée du carbonate sur les plaques manquant de pose. Des épreuves faites dans des conditions de lumière exceptionnellement mauvaises ont pu rester huit et neuf heures dans le bain, sans se voiler ni se décoller. Le bain de sulfite de soude et d'acide pyrogallique peut servir à développer successivement plusieurs plaques. Il se conserve sans altération, si on le maintient à l'abri de l'air dans des flacons bouchés. Je me suis servi de bains ayant cinq mois d’existence, qui s'étaient à peine colorés et qui avaient conservé toute leur vigueur, quoique ayant déjà développé huit et dix plaques.
» Au point de vue pratique, il résulte d'un grand nombre d'expériences: 1º qu’avec les sulfites commerciaux il y a toujours avantage à prendre comme bain révélateur une dissolution de sulfite de soude à 25 pour 100, additionnée de 1gr, 5 d'acide pyrogallique pour 100CC: 2º qu'il n'y a lieu d'ajouter de carbonate que lorsque l'on constatera que le développement est trop lent et qu'on voudra l’activer. »
([i]) (1) Comptes rendus, 1er octobre 1888.

Sem comentários:

Enviar um comentário