domingo, 19 de abril de 2009

1862, 1 de Novembro - L’AMI DES SCIENCES

1862
1 de Novembro
L’AMI DES SCIENCES
T. VIII
8eme Année
nº 44
Pag. 691
*
- La photographie retire de la circulation une quantité considérable d'argent. M. Cahagnet s'en inquiète, et voici le calcul auquel il se livre dans une lettre qu'on nous communique:
« Il y a, dit-on, écrit-il, onze cents photographes dans Paris. Plusieurs d'entre eux emploient quotidiennement jusqu'à 150 francs de nitrate d'argent. Mettons 4 francs en moyenne par photographe, nous aurons 4 400 francs d'argent anéanti par jour, et par année 1 600 000 francs. Si nous en accordons autant à la province, voilà 3 millions d'anéantis. Enfin, si nous évaluons à un chiffre décuple la consommation de tous les pays qui s'occupent de photographie, nous arrivons à un total de 30 millions. «
Prévoyant pour un avenir plus ou moins éloigné la disparition du métal précieux, M. Cahagnet a voulu affranchir la photographie de son emploi. Il y a, paraît-il, réussi, et du même coup il rend à la consommation alimentaire les quelques millions d'œufs que l'albuminage en détourne annuellement.
« Je supprime, écrit-il , le chlorurage, l'albuminage, le nitratage, le virage, le fixage, le collage sur cartons pour cartes de visites ou vues stéréoscopiques, et le cylindrage. »
Nous ne connaissons pas les procédés de M. Cahagnet, mais une épreuve jointe à sa lettre nous prouve qu'ils donnent d'excellents résultats.

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