1862
8 de Novembro
L’AMI DES SCIENCES
T. VIII
8eme Année
nº 45
Pag. 706
8 de Novembro
L’AMI DES SCIENCES
T. VIII
8eme Année
nº 45
Pag. 706
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- M. Draper, président de la Société photographique américaine,vient, d'après the American Journal of Photography, de modifier l’un des photomètres ordinaires de manière à rendre son emploi possible pour la mesure de l'intensité des rayons chimiques. Ce photomètre est celui que l'on obtient en prenant deux feuilles de carton réunies à leur extrémité de manière à présenter la forme d'un V, disposant les lumières que l'on doit évaluer devant les surfaces inclinées, en des points tels que l'illumination des deux plans de carton soit la même, et mesurant enfin les distances de l'une et de l'autre source lumineuse à sa surface. L'instrument en question n'a été employé jusqu'ici que pour mesurer le pouvoir éclairant de la lumière, ce qui est bien différent, comme on sait, de son pouvoir photogénique. « La modification que j'y ai introduite, dit M. Draper, et dont le but est d'observer seulement les rayons chimiques, consiste à interposer un milieu de couleur bleue sur le passage des rayons chimiques. Je prends un morceau de verre plan de 3 pouces carrés; au milieu de celui-ci, je perce un trou d'un pouce et demi de diamètre; je le colle sur un autre morceau de 3 pouces carrés également, je remplis la cavité ainsi obtenue d'une solution de sulfate de cuivre ammoniacal, puis je la recouvre d'un troisième morceau de verre, qui maintient la solution sans qu'il y ait à craindre de la voir se troubler. Cette solution ne livre passage qu'aux rayons chimiques, et si l'opérateur en fait usage pour ses observations photométriques, il peut mesurer l'intensité de ceux-ci. »
- M. Draper, président de la Société photographique américaine,vient, d'après the American Journal of Photography, de modifier l’un des photomètres ordinaires de manière à rendre son emploi possible pour la mesure de l'intensité des rayons chimiques. Ce photomètre est celui que l'on obtient en prenant deux feuilles de carton réunies à leur extrémité de manière à présenter la forme d'un V, disposant les lumières que l'on doit évaluer devant les surfaces inclinées, en des points tels que l'illumination des deux plans de carton soit la même, et mesurant enfin les distances de l'une et de l'autre source lumineuse à sa surface. L'instrument en question n'a été employé jusqu'ici que pour mesurer le pouvoir éclairant de la lumière, ce qui est bien différent, comme on sait, de son pouvoir photogénique. « La modification que j'y ai introduite, dit M. Draper, et dont le but est d'observer seulement les rayons chimiques, consiste à interposer un milieu de couleur bleue sur le passage des rayons chimiques. Je prends un morceau de verre plan de 3 pouces carrés; au milieu de celui-ci, je perce un trou d'un pouce et demi de diamètre; je le colle sur un autre morceau de 3 pouces carrés également, je remplis la cavité ainsi obtenue d'une solution de sulfate de cuivre ammoniacal, puis je la recouvre d'un troisième morceau de verre, qui maintient la solution sans qu'il y ait à craindre de la voir se troubler. Cette solution ne livre passage qu'aux rayons chimiques, et si l'opérateur en fait usage pour ses observations photométriques, il peut mesurer l'intensité de ceux-ci. »
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