quarta-feira, 27 de maio de 2009

1858, 1 de Março

1858, 1 de Março
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
Janvier-Juin
T. XLVI
Nº. 9
Pag. 452, 453
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PHYSIQUE APPLIQUÉE.-Procédé de gravure et de damasquinure héliographique; par M. Ch. Nègre (Extrait.)

(Commissaires, MM. Dumas, Milne Edwards, Séguier.)

« J’étends sur une plaque de métal une couche de vernis impressionnable, composé soit de gélatine additionnée de bichromate de potasse, soit de bitume dissous dans l’essence ou dans la benzine. Cette couche de vernis est ensuite impressionnée à la lumière, à travers un cliché négatif retourné, ou à travers une épreuve positive ordinaire, selon que je me propose d’obtenir une planche gravée pour l’impression en taille-douce, ou pour l’impression typographique. J’enlève ensuite, au moyen d’un dissolvant composé d’huile de naphte ou de pétrole, de benzine et d’essence, les parties de la couche de bitume qui ont été préservées de l’action de la lumière. (Pour la gélatine ou les gommes, on se sert de l’eau comme dissolvant.) Considérant alors l’image héliographique formée d’une de ces matières organiques comme simple réserve ou vernis isolant, je fais déposer directement par la galvanoplastie, sur toutes les parties du métal mis à nu par le dissolvant, une couche d’un métal moins oxydable que la plaque de métal sur laquelle on opère. Sur le zinc, le fer et l’acier, je fais des dépôts de cuivre, d’argent, d’or, etc. Sur le cuivre et ses alliages, sur l’argent, l’étain, etc., je fais des dépôts d’or.
» L’image héliographique formée par la matière organique impressionnée étant ensuite enlevée au moyen d’une essence, de la benzine, ou par le frottement, il reste sur la plaque une image formée, d’une part par le métal servant de support remis à nu, et de l’autre par la couche d’un métal différent déposé par la pile. L’action du vernis impressionnable se borne donc, dans cette opération, à la reproduction de l’image héliographique, puisqu’il disparait de la plaque, et que c’est la couche d’or déposée qui la remplace et préserve de l’acide les parties de la plaque qui doivent rester en relief.
» Je me sers, pour creuser les parties du dessin non garanties par le dépôt galvanique, d’un acide étendu d’eau, qui n’ait aucune action sur le métal déposé, ou d’un courant galvanique. Pour le zinc, le fer et l’acier, je me sers de l’acide sulfurique, si le dépôt protecteur est formé de cuivre ou d’argent, et j’etnploie l’acide nitrique, pour l’acier, le cuivre, l’argent, etc., si le dépôt protecteur est formé d’or. Le métal à creuser est plongé, comme anode, dans une dissolution neutre d’un sel soluble de ce métal ou d’un autre métal de même nature.
» Une épreuve tirée à l’encre grasse, d’une planche héliographique déjà gravée, ou d’une impression photographique sur pierre lithographique ou sur zinc, et transportée sur métal, donne également, étant traitée comme la réserve héliographique, des planches gravées en creux ou en relief. »

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