segunda-feira, 3 de agosto de 2009

1855, 25 de Março
L’AMI DES SCIENCES
T. I
1er ANNÉE
Nº 12
Pag. 94
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GRAVURE HÉLIOGRAPHIQUE. - L'infatigable , M. Niepce de Saint-Victor a cherché à remplacer l'eau forte dans la gravure héliographique sur acier par un mordant qui agisse sur le métal sans attaquer le vernis. L'eau saturée d'iode à une température de dix a quinze degrés au plus, est ce qu'il a trouvé de mieux.
On commence la moisure en couvrant la plaque d'eau iodée, puis, après dix à quinze minutes, on renouvelle le liquide; une partie a dû se combiner à 1'acier en formant un iodure de fer et l'autre s'est volatilisée; de sorte qu'il est important de changer deux ou trois fois l'eau iodée, jusqu'à ce qu'on juge la plaque suffisamment mordue. La morsure se fait lentement, elle ne serait jamais assez profonde si on ne terminait par l'emploi d'une eau faiblement acidulée.
L'habile graveur, M. Riffaut, a oblenu de très-heureux résultats de l'emploi de ce procédé; on a pu en juger par deux épreuves du portrait de Madame Arsène Houssaye que M. Chevreul a présentés à l'Académie.

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