segunda-feira, 16 de novembro de 2009

1847
20 de Dezembro
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
T. XXV
Nº. 25
Pag. 938,939, 940

PHOTOGRAPHIE. - Lettre de M. CLAUDET

Pour expliquer les résultats opposés que ses expériences lui ont quelque fois fournis, touchant les effets des rayons violets et rouges agissant sucessivement sur l’iodure d’argent, M. Claudet invoque les essais de M. Draper, d’après lesquels ces effets seraient variables suivant les saisons. La Lettre de M. Claudet renferme, en outre, le fait remarquable qui suit. Nous laissons parler l’auteur:« Il existe une couche d’iodure d’argent qui se trouve vingt-cinq fois plus sensible que la couche de Daguerre.
« … Toutes les fois que la plaque est préparée avec cette couche d’iode, les verres rouge et jaune produisent la destruction de l’effet de la lumière, de la même manière que cela a lieu pour la couche qui a reçu, en outre, les vapeurs de brome.
« Il est donc positivement des cas où les verres rouge et jaune ne sont pas doués de la propriété continuatrice sur l’iodure d’argent seul, mais, au contraire, où ils détruisent l’effet de la lumière du jour.
« Voici comment on obtienl cette couche:
« Quand on soumet une plaque d’argent aux vapeurs d’iode, elle prend d’abord une teinte jaune, ensuite elle passe successivement aux teintes rose, rouge, violet, bleu-vert; toutes ces teintes constituent ce que j’appellerai la couche simple: elles sont presque toutes douées du même degré de sensibilité.« Si l’on continue l’iodage, il se forme une seconde série de couches semblables aux premières; la plaque redevient jaune, et elle passe successivement par les teintes rose, rouge, violet, bleu-vert. Cette seconde couche est vingt-cinq fois plus sensible que la première. En continuant l’iodage, on obtient une troisième série des mêmes couches, mais elle est un peu moins sensible que la seconde, et la surface d’argent commence à paraître attaquée. Après le lavage à l’hyposulfite, elle paraît laiteuse; ce qui nuit à la pureté de l’épreuve.
« Si l’on soumet une plaque d’argent aux vapeurs d’iode, de manière à lui donner graduellement par zones horizontales toutes les teintes de la première couche et toutes les teintes de la seconde couche d’iode, et qu’après l’avoir impressionnée en entier à la lumiére du jour, on expose seulement une moitié verticale de la plaque pendant quelques minutes sous un verre rouge, de manière à ce que l’action du verre rouge puisse s’exercer sur la moitié de chacune des zones de diverses teintes des deux couches d’iodage; au sortir de la boite à mercure, on voit que le verre rouge a détruit l’effet de la lumière sur la seconde couche d’iode, et l’a continué sur la première. Le verre rouge a rétabli la moitié de la couche plus sensible, au même point d’effet photogénique que celui de la couche moins sensible qui n’avait pas reçu l’action du verre rouge, et il a continué sur la couche moins sensible l’effet de la lumière du jour au même degré d’intensité que celui obtenu par l’accroissement de sensibilité de la seconde couche. De sorte que chaquemoitié de la plaque a un effet égal et identique dans tous les points à celui de l’autre moitié, seulement à l’inverse l’une de l’autre. Mais il y a cela de remarquable, que la zone horizootale, précisément au milieu de la plaque, présente la même intensité d’effet photogénique dans toute sa longueur. Ainsi, il n’y a eu ni continuation ni destruction sur l’espace où la couche diode a, par son épaisseur, la moyenne de sensibilité« En mettant de coté la question de l’influence des différentes époques de l’année sur la destruction ou la continuation de l’effet de la lumière du jour par les rayons rouge et jaune; jusqu’à ce que nous ayons tous pu vérifier si les faits de M. Draper sont exacts, on ne peut pas toujours dire, en thése générale, que les verre rouges et jaune soient doués de la propriété de continuer l’effet de la lumière sur les plaques d’iodure d’argent. Il est des cas où le contraire a lieu suivant l’épaisseur de la couche. »

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