domingo, 15 de novembro de 2009

1848
3 de Julho
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
T. XXVII
Nº. 1
Pag. 13

PHOTOGRAPHIE. - Procédé de M. POITEVIN (Communication faite par M. BECQUEREL.)

« M. Poitevin m’a chargé de faire connaître à l’Académie un procédé nouveau, à l’aide duquel on transporte facilement sur du papier photographique des images daguerriennes , des dessins on des gravures. Voici en quoi consiste ce procédé: On reçoit une image, dans la chambre noire, sur une plaque argentée fortement iodée; la plaque est exposée eusuite à la vapeur de mercure et n’est point lavée à l’hyposulfite de soude. On la plonge dans une dissolution de sulfate de cuivre, en la mettant en communication pendant quelques instants avec le pôle négatif d’une pile et fermant le circuit avec un fil de platine. Le cuivre se dépose seulement sur les parties recouvertes de mercurce, attendu que l’iodure d’argent n’est point conducteur de l’électricité. On lave à l’eau distillée, puis à l’hyposulfite pour enlever l’iodure, et l’on séche promptement à la lampe à alcool.
« L’image, dans laquelle le cuivre représente les clairs, et l’argent les ombres, est transportée, du moins le cuivre, sur des plaques très-minces de gélatine. On à ainsi une image inverse, puisque le cuivre, qui est opaque, représente les clairs. Le transport se fait en coulant sur la plaque une dissolution claire de gélatine et laissant sécher; aprés quoi on détache la feuille gélatineuse sur laquelle adhère le cuivre.
« L’épreuve négative obtenue, pour reproduire une image positive on prend une feuille de papier photographique sur laquelle on applique avec soin l’épreuve en gélatine, la face sur laquelle est le cuivre eu dessous; on expose le tout a la lumiére diffuse pendant un quart d’heure; ce papier est ensuite plongé dans l’eau ordinaire pour être lavé, puis dans une dissolution d’hyposulfite pour enlever le sel d’argent; on lave à grande eau et l’on sèche: on a ainsi une reproduction parfaite et positive de l’image daguerrienne.
« Si l’on veut reproduire un dessin ou une gravure, on en prend une épreuve négative sur une plaque préparée à l’iode, en appliquant dessus ce dessin ou cette gravure, et exposant le tout à la lumière. On passe au mercure et l’on exécute la série des opérations précédemment décrites. «
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