quarta-feira, 4 de novembro de 2009

1850
23 de Dezembro
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
T. XXXI
Nº. 26
Pag. 864, 865, 866

PHYSIQUE. – Note sur la photographie; par M. BLANQUART-ÉVRARD, de Lille.
Moyens accélérateurs

« Ayant appris par un amateur, qui venait de visiter l’Allemagne, qu’un habile photographiste de Munich, M. Laucherer, blanchissait les parois de sa chambre noire pour obtenir plus de sensibilité à l’exposition, j’ai pensé qu’on pourait bien s’être trompé jusqu’ici sur le rôle des réfractions de la lumière dans la chambre noire. Les expériences que j’ai faites viennent de me prouver, en effet, que plus on réussissait dans les soins que l’on prenait pour empêcher les réflexions de la lumière produite par l’objectif dans l’intérieur de la boîte, plus on amoindrissait l’action photogénique sur la couche sensible.
« Ainsi, j'ai non-senlement tapissé la chambre noire en papier blanc, mais, de plus, j'ai blanchi l'intérieur du tube, aux extrémités duquel sont vissés les deux objectifs, et que les opticicns garnissent en noir. Dans ces conditions, j'ai dégagé, soit sur plaque d'argent, sur verre albumiiné ou sur papier, les quatre résultats suivants :
« 1º Formation de l'image en moitié moins de temps qu'a l'exposition àla chambre noircie;
« 2º Formation de l'image à une lumière d'exposition insuffisante pour obtenir cette image dans la chambre noire ;
« 3º. Uniformité dans l'imprégnation; les blancs ne se perdent pas avant la bonne venue des parties du tableau placées dans le clair obscur;
« 4º Résistance infiniment moins grande des couleurs qui se refusent à l'action photographique, telles que le rouge, le jaune et le vert.
« Ainsi, non-seulement les résultats sont meilleurs, au point de vue de l'art, mais encore la puissance photogénique des objectifs est doublée en transformant la chambre noire en chambre blanche.
« Il serait puéril de déduire ici les conséquences qui résultent des expériences dont je viens rendre compte à l'Académie; l'accélération par la lumière est bien certainement le résultat le plus précieux qui pouvait être désiré dans l'état de progrès où se trouve arrivée la photographie sur plaque d'argent, sur verre et sur papier.Préparation des glaces albuminées pour l’emploi du fluorure.
« Le fluorure, qui donne une extrême sensibilité aux préparations des glaces albuminées, est d'un emploi très-difficile lorsque les glaces sont préparées par les moyens précédemment décrits, ce corps soulevant l'albumine de la glace, et compromettant souvent le résultat.
« La préparation suivante n'offre pas cet inconvénient.
« On emploie l'albumine sans mélange de substance chimique.
« On place la glace qu'on veut albuminer sur un support à claire-voie, bien calé (un pied à chlorurer par exemple), et l'on chauffe à la lampe a l'alcool jusqu'à ce que la main puisse encore supporter la chaleur de la glace; ceci fait, converse de l'albumine en excès, et l'on chauffe de nouveau, mais pas assez pour coaguler l'albumine. On enlève la glace du support, on fait écouler tout l'excès d'albumine, et on la place. La face albuminéc, audessus d'une cuvette contenant de l'acide acétique. On chauffe doucement le fond de cette cuvette; les vapeurs d'acide acétique coagulent l'albuminc, qui prend alors un aspect laiteux.
« Lorsque l'effet est complet, un chauffe de nouveau, mais à une très douce chaleur, pour faire sécher, ou l'on abandonne la glace sur un meuble pour laisser sécher à l'air.
« Pour ioder l'albumine, on plonge la glace dans un bain contenantt 1 partie de nitrate d'argent, 25 parties d'cau distillée; on laisse sécher la glace verticalement sur un angle. Ensuite on plonge dans un autre bain, contenant 1 partie d'iodure de potassiumm, 25 parties d'eau distillée, et on laisse encore sécher verticalement. Les glaces ainsi iodurées se conservent peut-être indéfiniment.
« Lorsqu'on les prépare pour l'exposition, il suffit de passer à l'acéto-nitrate; elles sont déjà fort sensibles: mais si, dans le bain où elles sont lavées au sortir de l'acéto nitrate, on ajoute de 1 à 20 gouttes de fluorure, on développe la sensibilité en raison de l'action du fluorure. L’expérience scule peut donc donner la mesure en raison des besoins de l'opération. »
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