terça-feira, 7 de abril de 2009

1864, Março - LE MAGASIN PITTORESQUE

1864
Março
LE MAGASIN PITTORESQUE
XXXII Année,
Nº. 12
Pag, 92, 93, 94
*
LA PHOTOGRAPHIE
Suite. - Voy. Les Tables du tome XXXI (1863)

Appareil à reproductions. – La reproduction d’objects inanimés, plans ou en relief, est le travail de prédilection des amateurs et de quelques artistes. La condition importante d’une bonne reproduction est qu’elle n’offre pas de déformations


Fig. 26. – Appareil à reproductions

apparentes du modèle, et, en second lieu, qu’elle soit nette dans toute son étendue. Pour arriver à ce résultat sans appareil spécial, il faut beaucoup de tâtonnements et une assez grande somme de temps. Comme il est nécessaire 1º que la surface reproduisante soit exactement parallèle à la surface à reproduire, et 2º que le centre de l’objectif soit parfaitement sur la même horizontale que le centre de figure de la surface à reproduire, il faut, sans appareil, chercer longtemps avant d’arriver approximativement à une position convenable. Un autre avantage de l’instrument représenté dans la figure 26 est que le développement extrême des chambres lors des grossissements ne devient plus un embarras, parce que le chariot supérieur les porte dans toute leur longueur et reste aussi facile à manœuvrer quand elles sont déployées


Fig. 27. – Laboratoire aux positives.

Que quand elles sont fermées. Le bâti, qui a 0m,52 de largeur et 0m,60 de hauteur au-dessus du sol, est calculé pour porter une chambre noire à soufflet donnant des

Fig. 28. – Laboratoire aux postives ; Table de fixage.

épreuves de 34cmx40cm et ayant un tirage de 1m,50, que l’on peut encore augmenter au moyen de rallonges placées en avant de la chambre. On se munit de différentes planchettes porte-objets qui se fixent par des vis de pression aux montants verticaux du devant de l’appareil. Une tablette horizontale à tasseaux s’y fixe également à des hauteurs variables pour porter les objets en relief, statuettes, vases, etc., que l'on veut reproduire.

ÉPREUVES POSITIVES

Généralités. – L’épreuve positive est, en définitive, le but où tendent tous les travaux photographiques, puisque c'est par elle qu'ils se manifestent au public: or, l'obtenir dans des conditions parfaites est loin d'être chose aussi simple que les manipulations semblent l'indiquer, et il arrive journellement qu'un négatif qui semble très-beau ne produit pas les épreiuves qu'on en attendait.
On doit avoir, dans le petit cabinet préparé pour faire les épreuves négatives sur collodion, tout ce qu'il faut pour le tirage des épreuves positives sur papier. Au même endroit où l'on avait mis la cuvette contenant le bain d'argent pour les négatifs, on place celle qui contiendra le bain d'argent pour les épreuves positives. II est simple de comprendre que la sensibilisation du papier doit être faite à l'obscurité ou sous l'influence de la lumière jaune.
Lorsque les feuilles sont sèches et qu'elles ont à recevoir l'impression de la lumière, on peut porter le châssis positif partout où donne le soleil, dans un jardin, une cour, sur une fenêtre, etc.
Lorsque les feuilles sont impressionnées, elles peuvent être virées et fixées dans une chambre quelconque, pourvu que le jour n'y soit pas trop intense. Mais cettei installation peut se faire partout, et n'exige ni arrangement spécial, ni précautions particulières.
Mais, nous ne saurions trop le répéter, l'endroit où se font les fixages des épreuves positives doit être autant que possible séparé de celui où s'obtiennent les épreuves négatives. Presque toutes les substances qui servent dans l'un sont un danger dans l'autre: séparez-les donc attentivement.
Dans les établissements photographiques, les laboratoires où se font ces opérations en grand occupent une étendue considérable tant pour le maniement des cuvettes de grandes dimensions que pour le séchage des feuilles, leur satinage et leur montage sur les bristols qui les portent.
Aussi le laboratoire aux positives comprend-il un certain nombre d'accessoires utiles. C'est dans cette pièce qu'on met le petit établi de menuisier ou d'ébéniste qui sert à réparer, construire, remanier les appareils et leurs accessoires. Il faut que le photographe sache au besoin mettre la main à cette besogne. L'habileté et l’adresse des doigts est pour lui une nécessité.
C'est dans ce laboratoire qu'on exécute le lavage des glaces, le pesage des produits, qu'on dépose les provisions, en un mot toutes les choses encombrantes.
La suite à une autre livraison.

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