segunda-feira, 29 de março de 2010

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

4 de Janeiro

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin1841

T. XII

 Nº.

Pag. 23

M. Arago annonce qu'il a reçu ce matin  la visite de M. Daguerre, et que cet ingénieux artiste lui a fait part d'une découverte vraiment inespérée. A l'aide de procédés entièrement nouveaux et qui seront communiqués à l'académie dés que, par la facilité des manipulations, tout le public pourra en profiter, M. Daguerre obtient des images photogéniques dans un temps très court: en une ou deux secondes, par exemple; peut-être même beaucoup plus promptement encore, car il y a, sur ce point, quelques expériences à faire et à répéter. Le nouveau procédé permettra de copier des objets mobiles, tels que les arbres agités par le vent, les eaux courantes, la mer pendant la tempête, un navire à la voile, les nuages, une foule agitée et en marche. Chacun devine aussi combien il deviendra maintenant facile de faire des portraits.

M. Arago dit vouloir s'abstenir de tout détail qui pourrait mettre sur la voie de la  nouvelle méthode. Il faut, ajoute-t-il, laisser à M. Daguerre lui-même le choix du moment où il conviendra de la rendre publique.

Sur la demande d'un membre, M. Arago déclare que M. Daguerre lui a communiqué sans réserve tous les détails de sa découverte; mais cet artiste qui, en ce moment, transporte  ses meubles et tous ses instruments à la campagne qu'il va habiter, n'a pu lui montrer aucun des nouveaux produits.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

4 de Janeiro

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

 Nº.

Pag. 122

M. Raifé met sous les yeux de l'Académie une image photographiquesur papier argenté, laquelle approche, plus que celles qu'il avait précédemment présentées, des images obtenues par le procédé ordinaire, cest-à-dire sur plaqué d'argent.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

18 de Janeiro

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº.

Pag. 182-183

PHYSIQUE APPLIQUÉE.- Annonce d'un procédé qui abrège considérablement le temps nécessaire pour la formation des images photographiques sur papier. - Lettre de M. Talbot à M. Biot.

 

« Je vous prie de me faire l'honneur d'annncer à l'Académie, qu'au mois de septembre dernier, je découvris un moyen d'augmenter extrêmêment lasensibilité des papiers impressionables par la lumière. Cette augmentation n'est pas moindre de cent fois; de sorte qu'il m'est possible maintenant de fixer les images de la chambre obscure avec une rapidité inespérée. Le moindre temps qui m'a paru suffisant à cet effet, a été jusqu'ici de huit secondes, c'est-à-dire, au mois d'octobre; mais tout m'autorise à croire qu'au milieu de l'été il sera possible de le diminuer encore.

» La préparation des papiers s'effectue à la lumière d'une bougie, car la lumière du jour les détruit instantanément, lorsque même le ciel est tout couvert de nuages.

» D'après cela, on pourrait peut-être s'attendre que la fixation définitive du tableau fût difficile ou incertaine; mais il en est tout le contraire, et cette opération réussi facilement.

» Je tarderai encore quelques mois à donner de la publicité aux moyens qui m'ont réussi à amener la photographie sur papier jusqu'au point où elle se trouve actuellement, la multiplicité des expériences ne me permettant pas de rassembler plus tôt leurs résultats définitifs.»

O Recreio

1841

Fevereiro

O Recreio

Jornal das Familas

Nº. 2

Pag. 36

Cuidado com o daguerrotypo

 

Carlos Beaux é uma das pessoas que sabe servir-se do Daguerrotypo com mais conhecimento de causa, e por isso tem a todo o momento prompta aquella maquina para tirar as vistas das lindas e innumeras paizajens que se descobrem das janellas da sua casa de campo. Um dia que elle estava todo entregue ao seu divertimento favorito, eis-que um negocio imprevisto e de summa importância o obriga a ausentar-se de casa com toda a sua família, e a demorar-se por fora quasi dois dias. – No entanto houve um individuo que teve a curiosidade de visitar o seu quarto de cama, para o que lhe foi necessário escalar a parede que dava sobre o jardim e arrombar a vidraça. – Quando o dono da casa voltou, achou as gavetas abertas, e 3:200 francos de menos; mas como não tinha o menor indicio por onde pudesse conhecer o ladrão, forçoso lhe foi soffrer a cousa com paciência. – Para conseguir alguma distracção, nada havia mais próprio do que a execução de alguns desenhos por meio do Daguerrotypo. – Mete pois mãos á obra: o instrumento havia ficado preparado á sua partida, e a lamina já collocada no foco da Câmara obscura. – Mas ó surpreza! O desenho acha-se concluído, antes de começado, e o objecto que representa é inteiramente extravagante! Um homem vestido com uma blouse está com uma torquez na mão em acção de arrombar a gaveta aonde estava o dinheiro: os trastes que cercão a commoda a que pertencia a gaveta são os mesmos do quarto de Mr. Beaux; a figura do homem de blouse é a mesmíssima do seu jardineiro. – O incauto curioso, que certamente não pensava que o Daguerrotypo o atraiçoasse, havia penetrado no quarto no momento em que um raio de sol passava precisamente defronte da maquina que já estava prompta para operar. – A fidelidade com que o pérfido Daguerrotypo representou esta scena, tirou ao ladrão todos os meios de defeza perante o Delegado do Procurador Régio, a quem foi apresentada a lamina reveladora, como testemunha do roubo.

 

(Moniteur)

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

1 de Fevereiro

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

 Nº. 5

Pag. 225, 226, 227

PHYSIQUE. Nouveaux détails sur les papiers impressionables communiqués à M. Biot par M. Talbot.

 

» Ayant eu le plaisir d’écrire à M. Talbot pour le remercier de m’avoir appris l’excessif degré de sensibilité qu’il était patvenu à donner aux papiers impressionnables, je lui annonçai les nouveaux faits qui avaient était découverts par m. Edmond Bequerel, et je le priai de vouloir bien essayer, sur ses préparations qui paraissaient être incomparablement plus sensibles, la persistance ou la non-persistance de l’impression produite par une action instantanée de la radiation. Je ne savais pas alors que cette alternative pourrait se décider avec les papiers imprégnés de bromure d’argent, aussi bien que je l’ai rapporté depuis à l’Académie. Mais la réponse qui m’a été adressée par M. Talbot contient sur ce point de nouveaux détails qui pourront l’intéresser.

« M. Talbot rappelle d’abord qu’il a publié en 1835, dans le Philosophical Magazine (T. VII, p. 116), une expérience semblable (quant aux principes, ce sont les termes qu’il emploie) avec les résultats récemment obtenus par M. Edmond Bequerel. Un papier imprégné de nitrate d’argent et recouvert sur la moitié de sa surface par un écran opaque, fut exposé par lui aux rayons solaires, pedant quelques heures, par un temps d’hiver. En raison de ces circonstances défavorables, aucun effet apparent ne fut produit, même sur la portion découverte. Alors l’écran étant suprimé, toute la surface fut exposée simultanément à la radiation du même côté du ciel, mais sans que le soleil lui parvînt. Au bout de quelques heures, la portion qui avait reçu primitivement la radiation solaire devint sensiblement colorée, tandis que la portion primitivement abritée avait conservé sa blancheur. J’ai vérifié la citation; elle est exacte.

« Lorsque M. Talbot me rappela ce fait, il ne pouvait pas encore connaître le rapport qui a été présenté à l’Académie sur la Mémoire de M. E. Bequerel. En convenant avec lui de l’identité du résultat, j’ai cru devoir lui faire remarquer qur l’expérience de 1835 était faite dans des circonstances très complexes, d’où il eût été difficile de conclure immédiatement les modifications de l’impressionnabilité que M. E. Bequerel avait si nettement discernées, et si rigoureusement analysées dans son Mémoire. De sorte qu’elle me semblait avoir eu le sort de beaucoup d’autres faits, dont la valeur n’a pu être sentie qu’après que leur cause physique a été complétement reconnue, prouvée, et mise dans son véritable jour.

« Quant à la persistance de l’impressionnabilité, excitée pendant un instant, sans effet sensible, et ultérieurement continuée par une radition de nature différente, M. Talbot ne l’a pas constatée sous cette forme, mais relativement aux agents chimiques, conformément à la seconde alternative exprimée dans le rapport. Voici ce qu’il me demande à ce sujet.

« Je me hâte, dés à présent, de vous dire que l’expérience que vous me proposez de faire, avec mon papier d’une très grande sensibilité (ou du moins une expérience analogue), m’est très bien connue, et réussit parfaitement, à peu près comme vous l’aviez prévu. On met une feuille de papier dans la chambre obscure: après quelques instants on la retire. On l’examine, et l’on n’y voit aucune impression, pas même un léger commencement du tableau. Cependant le tableau y existe déjà dans toute sa perfection, mais dans un état d’invisibilité complète. Par des procédés faciles, que je ferai connaître, on fait paraître le tableau comme par magie. C’est bien la chose la plus merveillense qu’on puisse voir; et la première foisque je l’ai vue j’en ai été saisi d’une espèce d’étonnement. Mais voici une autre chose remarquable. On peut garder le tableau dans l’état d’invisibilité pendant un mois (peut-être plus long-temps encore), et cependant au bout de ce temps on le fait paraître avec la même facilité, et à peu près avec la même perfection, que si l’on avait opéré au premier instant. N’y a-t-il pas de quoi étonner, même de nos jours, que les merveilles scientifiques se sont tellement multipliées? Ce fait est non-seulement très curieux; il me paraît devoir être aussi d’une grandeutilité pratique. Car il permet à l’artiste de prendre des vues photographiques un jour, et de les compléter et fixer un autre jour, lorsqu’il aura le temps nécessaire; de sorte qu’il n’aura a s’occuper que d’une chose à la fois.

» Voici une autre application de ce fait, qui peut présenter quelque utilité pratique. Je la propose comme nouvelle méthode d’écriture secrète, qui offre un grand caractère de sûreté. Si une lettre écrite ainsi, invisiblement, tombe dans les mains de quelque étranger, en l’ouvrant il n’y trouvera qu’une feuille de papier blanc. Mais déjà, en l’ouvrant ainsi au grand jour, il l’a détruite, et l’écriture est ainsi devenue indéchiffrable à toujours. C’est aux diplomates que je recommande cette expérience, et à ceux qui aiment le mystère. »

« La lettre précédente est datée du 17 janvier 1841.  Dans une autre lettre datée du 28 du même mois, et que j’ai reçue hier, M. Talbot ajoute ce qui suit :

« On peut garder le papier tout-à-fait préparé pendant trois mois (et sans doute plus long-temps encore) sans qu’il perde aucune portion de sa sensibilité. Pour cela il faut cependant que le papier soit exempt de toute matière étrangère capable d’exercer une réaction chimique perceptible. C’est ce qui a lieu dans les meilleurs papiers a écrire, rnais senlement dans ceux-là.

 

«  P. S. On a publié dernièrement, dans une de nos gazettes littéraires, un moyen d’agrandir beaucoup la sensibilité des plaques daguerriennes. Voici ce moyen, que je n’ai pas essayé, mais dont je vous prie de prendre note, au cas que l’annonce en soit passée inaperçue. Au lieu d’exposer la plaque à la vapeur d’iode, on la traite avec l’iodure de brome. Alors, dit l’auteur de cette expérience, on obtient une couche beaucoup plus sensible que par les moyens connus. ».

1841

7 de Fevereiro

 

HENRY FOX TALBOT regista o processo do calotypo e obtém por contacto, sobre papel salgado  imagens positivas, de negativos em papel.                       

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

8 de Fevereiro

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII,

Nº.

Pag. 305-306

CORRESPONDANCE

PHYSIQUE APPLIQUÉE. - Question de priorite relative à la forrmation d’images photographiques sur papier qui étant peu ou point visibles au sortir de la chambre obscure, le deviennent subséquemment. – Lettre de M.Bayard

 

« Dans la dernière séance de l’Académie, M. Biot a lu une lettre de M. Talbot, dans laquelle ce physicien parle d’un moyen, qu’il ne fait pas connaître, de rendre visible une impression photographique qui est invisible lorsque le papier sort de la chambre obscure. Il y a déja longtemps que j’ai trouvé trois procédés qui conduisent à ce résultat. Permettez-moi, Monsieur, d’en faire connaître un, et, lorsque le temps m’aura permis de répéter les deux autres, j’aurai l’honneur de vous les communiquer.

» Un papier ayant été préparé avec le bromure de potassium, puis avec le nitrate d’argent, on l’expose encore humide et pendant quelques minutes au foyer d’une chambre obscure. Sur ce papier retiré et examiné a la lumière d’un bougie, on ne voit aucune trace de l’image qui cependant y est imprimée; pour la rendre apparente, il suffit d’exposer le papier à la vapeur, du mercure, comme on le fait pour les plaques dans le procedé de M. Daguerre. Il se colore aussitôt en noir partout ou la lumière a modifié la préparation. Il est inutile d’observer qu’il faut éviter autant que possible de laisser impressionner le papier prépare par aucune autre radiation lumineuse que par celle de la chambre obscure.

«  La description ci-dessus et une ou deux épreuves obtenues par ce procédé ont été adressées a l’Académie, qui, dans sa séance du 11novem-bre1839, a bien voulu en accepter le dépôt. Veuillez, je vous prie, Monsieur, faire ouvrir ce paquet, si vous le jugez à propos. »

Le paquet cacheté déposé par M. Bayard étant ouvert, se trouve contenir une épreuve photographique sur papier accompagnée de la note suivante. Uue autre épreuve était jointe à la Lettre.

Procédé photographique sur papier.

« L’image photographique ci-jointe a été obtenue le 24 octobre 1839 en dix-huit minutes, de onze heures du matin à onze heures dix-huit minutes, par le procédé suivant :

« Tremper le papier dans une faible solution de chlorure de sodium; lorsqu’il est bien sec, passer sur ce papier du nitrate d’argent dissous dans six fois son poids d’eau.

« Le papier étant presque sec et garanti de toute action de la lumière, l’exposer à l’émanation de l’iode, puis dans la chambre obscure, puis au mercure, comme dans le procédé de M. Daguerre, et enfin laver dans une solution d’hyposulfite de soude.

« Lorsque le papier est retiré de la chambre noire, on distingue à peine quelques traces de dessin; mais aussitôt que la vapeur mercurielle vient se condenser sur le papier, on voit les images se former comme sur les planches métalliques, avec cette diffërence que les images sont produites en sens contraire, comme dans le procédé de M. Talbot.

« Paris, le 8 novembre 1839. » 

 

Remarques de M. Biot à l’occasion de la Lettre précédente.

«  II paraîtrait y avoir cette différence essentielle entre le procédé d’ecrit par M. Bayard et l’annonce de M. Talbot, que M. Bayard présente comme condition que le papier qui a reçu sa préparation soit exposé, encore humide, à la radiation dans la chambre obscure; au lieu que M. Talbot dit que son papier conserve sa sensibilité même après plusieurs mois. A la vérité M. Talbot ne dit point si cette persistance ne serait pas plutôt une restitution qui s’opérerait en mouillant le papier; mais M. Bayard ne dit pas non plus qu’il aurait opéré une semblable restution de la sensibilité primitive. »

1841

Março

 

LÉON FOUCAULD, copia sobre cobre, daguerreotipos, pelo processo da galvanoplastia

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

1 de Março

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº.

Pag. 401- 402

PHOTOGRAPHIE, - M. ARAGO met sous les yeux de l’Académie, une admirable planche que M. Fizeau a obtenue, en faisant déposer du cuivre sur une épreuve daguerrienne fortifiée par le sel d’or, à l’aide de la méthode galvano-plastique. Cette planche de cuivre se distingue de tout ce qui avait été tenté en ce genre, par son étonnante perfection et, aussi, par la circonstance, non moins remarquable, que dans l’opération l’épreuve daguerrienne n’a éprouvé aucune altération.

 

M. Arago présente également deux portraits faits d’après nature au moyen des procédés photographiques, mais à l’aide d’une chambre noire dans laquelle la lentille unique est remplacée par quatre lentilles. Grâce à cette substitution et à quelques autres modifications dans la partie chimique de l’opération, M. Geoffroy de Dreger de Vienne, obtient un portrait sans qu’il soit nécessaire d’exposer aux rayons du soleil la personne dont on veut reproduire le visage.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

8 de Março

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº. 10

Pag.447

…/…

M. Chevalier adresse enfin une Notice sur diverses modifications qu’il a fait subir aux appareis employés dans les opérations photographiques et principalement à la chambre obscure. Il s’est proposé de donner les moyens de changer les foyers, sans qu’il en résulte une grande augmentation de dépense, et il fait remarquer que ce changement devient indispensable pour un instrument qui doit être employé tour à tour pour prendre des vues et pour faire le portrait.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

15 de Março

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº.

Pag. 492

CORRESPONDANCE

PHYSIQUE. – Lettre de M. Talbot à M. Biot, relative a des dessins opérés par les raditions, sur des papiers impressionnables.

« J’ai l’honneur de vous envoyer un portrait de jeune homme exécuté par ma nouvelle méthode, dans l’espace d’une minute exactement. Le fond du tableau représente de la vieille architecture couverte de lierre, qui se trouve à ma maison de campagne.

» Je vous enverrai, par le moyen de la Société royale, des échantillons plus nombreux; mais en attendant, j’ai cru  que celui-ci pourrait intéressér quelques-uns de vos collègues »

M. Biot joute à cette lettre les détails suivants :

« Le portrait envoyé par M. Talbot offre un caractére frappant d’individualité. Le feuillage vert foncé du lierre d’Irlande,placé en  arrière, ne s’est pas sensiblement reproduit, ce qui paraît tenir à cette propriété générale des, substances de couleur verte, d’émettre peu de rayons chimiques efficaces sur les matières impressionnablesque nous connaissons; et ce pourrait bien être en partie pour cela que la vision des corps verts fatigue moins l’oeil que celle des corps de toute autre teinte . Pour bien apprécier l’utilité dont pourra êtrele procédé ,de M. Talbot,il faut d’avance lui appliquer, par la pensée, les perfectionnements qu’il recevra d’une détermination des courbures spécialement appropriée à la réfrangibilité des radiations qui impressionnent le papief employé; et si la grosseur du  grain du papier s’oppose invinciblement à ce qu’on puisse y produire des traits aussi nets que sur les plaques métalliques polies, ce dernier inconvénient du dessin ainsi obtenu serait le seul qui lui restât, et qu’il partagerait avec les gravures ordinaires.»

A la suite de cette communicatiqn, M. Biot présente le portrait qui lui a été envoyé par M. Talbot; et tous les membres de l’Académie, successivement, l’examinent avec beaucoup d’intérêt.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

15 de Março

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº. 11

Pag. 509

PHOTOGRAPHIE. - M. Arago annonce que M. Fizeau, qui avait obtenu une si belle reproduction sur cuivre d’une de ses images daguerriennes, n’a pas moins réussi en faisant déposer galvaniquement le niétal sur cette première reproduction. Le cuivre précipité dans ta seconde opération, ne contracte aucune adhérence avec celui de la première planche.

COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

1841

15 de Março

COMPTES RENDUS  HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

Janvier-Juin

T. XII

Nº. 11

Pag. 514

M. Risler fils présente une chambre claire construite par M. Voigtlander, de Vienne, pour les usages de la photographie, et qui a servi pour les deux portraits que M. Risler père a mis sous les yeux de l'Académie dans une des précédentes séances.

O PANORAMA

1841

20 de Março

O PANORAMA

Volume QUINTO

mARÇO, 20 - 1841

De Janeiro a fevereiro de 1841

(Lisboa)

O PANORAMA  reproduz um desenho obtido a partir de um daguerreotipo, da autoria de FRANCISCO MOCENIG, da fachada do Palácio da Ajuda, em Lisboa, acompanhado do seguinte texto:

 

O DESEJO de appresentar aos leitores desta semana um especimen dos desenhos tirados com um instrumento de recente invenção, o daguerrotypo (*) ([i]), nos moveu a estampar a gravura acima, que é o  fac-simile de um dos mais perfeitos, que se tem obtido em nosso paiz. Com muito custo foi a copia reproduzida na madeira para ser aberta pelo buril, porquanto neste genero de desenho, alcançado pela acção da luz solar, é a lamina original tão lustrosa que não se póde fitar nella os olhos por muito tempo e com a firmeza que exige um traslado fiel. Accresce a delicadeza dos perfis e contornos, que confunde a vista, porque o daguerrotypo copía os mais miudos acessorios dos objectos com perfeitissima exactidão.

      Responderemos agora a dois reparos, que todos naturalmente farão sobre a precedente gravura: 1.º - Porque faltam os dois torreões lateraes da fachada, um pouco mais salientes, e superiores ao andar nobre entre elles comprehendido? - É porque a machina, do unico ponto onde pôde ser convenientemente collocada, só abrangeu o centro da frontaria; e esta condição não podia ser melhorada, pelo que não se alcançou o transumpto da vista geral da frente do edificio. - 2.º Porque vemos negras as caras das figuras collocadas no rocio anterior ao palacio? - É porque o proprietario da machina, o Sr. Francisco Mocenig e um seu caixeiro, que de proposito estiveram defronte della, durante a operação, ficaram mui proximos, e por isso muito escuros os retratos de suas pessoas, sahindo só desenhados quasi em silhouette, percebendo-se ao mesmo tempo melhor os claros nos vultos do criado, e da sentinella ao vestibulo, porque estavam mais distantes. - Os vãos por causa da sombra tambem sahem muito carregados.

Dada esta satisfação á curiosidade dos leitores, passaremos a tratar do edificio succintamente ...         

clip_image002



([i]) (*)   Vid ácerca deste methodo a pag. 31 do 4º T.

O RECREIO Jornal das Familas - A PHOTOGRAPHIA NA BELGICA E NO BRASIL

1841

Abril

O RECREIO 

 Jornal das Familas

(Lisboa)

Nº.4

Pag. 84, 85

A  PHOTOGRAPHIA NA BELGICA E NO BRASIL

 

Facilè est inventis addere, tinhão dito os antigos, e tinhão dito bem. Apenas Arago publicou o segredo da descoberta de Daguerre, apparecem logo em differentes partes da Europa outras e outras analogas: já demos conta da de Liepmann, em Berlim; dá-la-emos agora da de Breyer, em Liège. O relatorio que dá conta della é feito por Morren, em 5 de Outubro, á Academia das Sciencias de Bruxellas, e diz assim:

   "Quando se conhecêrão na Belgica os maravilhosos resultados  obtidos por Daguerre, começou o Allemão Breyer, de Berlim, e Estudante de Medicina em Liège, a occupar-se, não do meio de fixar as imagens obtidas pela camara obscura, segundo o methodo de Daguerre, mas de achar maneira de reproduzir, sem o auxilio da dita camara obscura, os desenhos, as gravuras e os escriptos. Cinco dias antes da memoravel Sessão em que Arago leo á Academia das Sciencias de Paris o seu relatorio ácerca do daguerrotypo, enviei eu ao Sr. Barão de Stassart, Director desta Academia, um masso sellado diante de testemunhas, em que se continha o resultado dos primeiros trabalhos de Breyer, pedindo a sua leitura na Sessão immediata.

   "O methodo de Breyer é tal, que dentro de sete minutos, quando muito, e sem o emprego da camara escura, se obtem a copia exacta de qualquer desenho, gravura ou escripto que seja. Esta copia obtem-se por meio da influencia dos raios solares em papel heliographico, que, já preparado, custa  apenas mais um ou meio centesimo por folha que o papel ordinario. O original que se  emprega não soffre a minima deterioração.

   "Os desenhos obtidos por Daguerre exigem preparativos minuciosos, que se não fazem em menos de dez ou doze horas, e sobre tudo o emprego da camara obscura.

   "A descoberta de Breyer póde ter um sem numero de applicações, e todas da mais alta utilidade: a perfeição das copias, a imitação rigorosa das gravuras e dos desenhos os mais minuciosos, comparada com a barateza dos productos, são circumstancias que merecem a attencção da Academia. Na seguinte Sessão de 5 de Novembro terei a honra de vos communicar os novos resultados que o inventor tiver obtido."

 

DESCOBERTA DA POLIGRAPHIA

 

   Ao  que acaba de ler-se ácerca dos trabalhos de Breyer em Liége, devemos accrescentar o artigo seguinte, que, debaixo do título de = Descoberta da Poligraphia = se lê na Phenix de S. Paulo de 26 de Outubro, onde apparece assignado por Hercules Florence, genro do nobre Deputado o Sr. Alvares Machado. Comparem os leitores as datas, e decidão se o Mundo deve a descoberta da Photographia, ou pelo menos da Poligraphia, á Europa ou ao Brasil.

   "Ha nove annos que trabalho neste novo modo de imprimir, e ha mais de seis que o exercito nesta villa, tendo também desempenhado encommendas da capital e de outros pontos da provincia. É pois bem conhecida esta descoberta entre os Paulistas. Mesmo no Rio de Janeiro, algumas pessoas que tem alta representação publica, alguns distinctos artistas e negociantes, bem conhecidos estão informados de que inventei a Poligraphia, e, se fosse preciso, daria os nomes de muitas pessoas respeitaveis. Não tenho dado ampla publicação a esta descoberta, por querer aperfeiçoa-la, e é bem claro que nesta villa de S. Carlos eu devia precisar de muitos recursos para adianta-la mais depressa. Senefelder teve que trabalhar muitos annos sem fructo, na Allemanha, tão abundante de recursos, luctando com a prespectiva da miseria; e a Lithographia levou 17 annos para passar daquelle pais á França!

   "A Poligraphia é já facto averiguado que as artes vão adquirir; a prova é, como já disse, que fazem 6 annos que imprimo por ella para o publico desta provincia.

   "Um motivo poderoso me impelle a fazer esta declaração. Movido por principios que é inutil declarar, não tenho feito segredo do meu processo para com pessoas dignas de confiança. Via-me rodeado de difficuldades locaes; em momentos de total desanimo, julgava que o meu processo acabaria comigo: quiz inicia-lo entre os artistas, e uma memoria declarando tudo foi enviada a Paris o anno passado (1839) por obsequio de uma pessoa que tinha a bondade de apreciar o meu invento.

   "Outra memoria mais resumida foi enviada em 1831 pelo Sr. Pontois. Receoso de que estes escriptos venhão por fim a cahir em mãos que se appropriem totalmente esta descoberta, e sendo justo que ao menos a idéa fundamental a que serve de origem seja publicamente reconhecida por pertencer ao seu verdadeiro author, sou impellido a fazer a declaração, que precede, ao respeitavel publico.

   "Outra descoberta minha, conhecida tambem nesta villa, e por algumas pessoas no Rio de Janeiro, é a  Photographia: o escripto que foi enviado a Paris levava estes dois titulos: Descoberta da Photographia, ou impressão pela luz solar. Indagações sobre a fixação das imagens na camara escura pela acção da luz. Um desenho photographiado por mim foi apresentado ao Principe de Joinville e posto no seu album por uma pessoa a quem devo este favor. Acabo de ser informado que na Allemanha se tem imprimido pela luz, e que em Paris se está levando a fixação das imagens a muita perfeição. Como eu tratei pouco da photographia, por precisar de meios mais complicados, e de sufficientes conhecimentos chimicos, não disputarei descobertas a ninguem, porque uma mesma idéa póde vir a duas pessoas, porque sempre achei precaridade nos factos que eu alcançava, e a cada um o que lhe é devido; mas antecipo esta declaração a respeito da Polygraphia, que tem tão bellas propriedades, para que a todo o tempo se conheça o seu inventor."

 

(Diarios do Brasil)

O RECREIO Jornal das Familas - REVELAÇÃO DO SERGREDO DA POLYGRAPHIA

1841

Maio

O RECREIO

 Jornal das Familas

(Lisboa)

Nº. 5

Pag. 105, 106, 107

REVELAÇÃO DO SERGREDO DA POLYGRAPHIA

         

Mais vezes temos fallado da descoberta da polygraphia, invento devido ao Sr. Hercules Florence, morador na villa de S. Carlos,  provincia de S. Paulo; o segredo porém desta importante descoberta tinha ficado até agora occulto, e pelo que haviamos dito sobre o assumpto, pequena idéa se podia fazer da importancia do resultado. Hoje, authorisados por seu author em carta que nos escreve de 25 de Fevereiro, estamos em circumstancias de satisfazer a avidez dos curiosos a um e outro respeito; porque não só podemos revelar, como faremos, em que o dito segredo consiste, mas temos além disto na nossa mão as provas do resultado da sua applicação e emprego.

Acha-se nesta typographia uma collecção de 23 impressos polygraphados em diversas épocas desde 1831. O author convida os Srs. Artistas do Rio de Janeiro e a todos os amigos das artes que se quizerem certificar da realidade da descoberta da polygraphia, para que os venhão examinar. « Notarão sem duvida, diz elle, muito atrazo na gravura e incorrecção no desenho; mas é isto devido a difficuldades materiaes que me occupo de remover com o emprego de um papel cellular, em vez da preparação da gomma-arabia, da cera e da garça, de que agora uso.» Já se vê na dita collecção um desenho feito com este papel; e o author tem já conseguido fazer um papel que tem o gráo tão fino como o das pedras lithographicas, sobre o qual está fazrndo um novo ensaio, que, por causa de outras occupações, não póde, por ora, apresentar.

De varias impressões polychromas (de muitas côres) se achão na collecção dois exemplos, que, pelo que diz o author, não são dos melhores, em consequencia de que, á medida que erão promptas as encommendas, se entregavão a seus donos. Distinguem-se cinco côres em um dos exemplares, e quatro no outro.

Quanto ao methodo porque taes resultados se obtiverão e se podem obter outros iguaes, eis-aqui uma breve exposição do processo:

«A tinta é composta de oleo de linhaça concentrado, pouca cera e pós pretos. Deita-se, em quanto quente, em uma fôrma quadragular: depois defria, toma a consistencis do sabão, e apresenta uma superficie perfeitamente plana.

«Estende-se papel fino sobre uma taboa, põe-se-lhe uma camada espessa de gomma-arabia tinta de preto, e por cima desta outr de cera. Traça-se o escripto ou o desenho com ponteiros de varias fórmas, de maneira que o traço deixe a gomma-arabia descoberta.

«Estende-se por cima do desenho assim gravado uma garça fina, que pela pressão que se faz com uma espatula curva, se prende na cera, e liga todas as partes isoladas do desenho. Cobre-se tudo com um pouco da mesma tinta da fôrma. Tira-se o papel da taboa e põe-se na agoa. A gomma-arabia que está entre o papel e cera dissolve-se e desliga uma da outra; a chapa de cera apresenta então o reverso do desenho ou do escripto, e,  se se lhe não põe tinta, póde-se vêr a luz atravéz de todos os traços. Põe-se esta chapa de cera sobre a tinta da fôrma, e fechão-se as beiradas com tiras de papel grudadas. Resulta que a chapa tem a tinta por baixo, a qual com a força da prensa passa atravéz do desenho e imprime-se sobre o papel. Mas é indispensavel que o papel tenha em si um liquido que tenha acção dissolvente sobre a tinta, e por isso põe-se um pouco de decoada forte na agoa em que se molha o papel aonde se vai imprimir.

«Tenho imprimido muito tempo com gelatina, com ella foi que imprimi o mappa  itinerario da provincia por ordem do Governo; mas esta tinta, que era tão vantajosa para a nitidez dos exemplares, tinha o defeito de não ser indelevel, e de não imprimir com qualquer pequeno gráo de frio.

«Quando se quer imprimir com muitas côres, devem setas ser moídas com o mesmo oleo e cera; fazem-se depois talhadas de diversos tamanhos, e embutem-se na tinta da fôrma. Aqui direi de passagem que,  se tivesse tido tempo,  teria intentado fazer desenhos por esta fórma, e teria impresso quadros a oleo.

«Vê-se agora como é que a minha chapa é fornecida de tinta para muitos milheiros de exemplares, porque  póde a tinta que está por baixo ter tal espessura que seja inexgotavel.

« Estou agora fazendo um papel cellular , ou poroso, permeavel á tinta, para, em vez de cera e garça, formar  nelle desenhos cellulares, isto é, taes que nos traços e sombras os póros sejão abertos, e que em tudo o que for campo os póros sejam tapados. Por esta maneira se poderá obter o desenho de lapis como na lithographia, e com o papel cellular se transformarão as provas que se lhe imprimirem em outras tantas chapas.

«Nesta nova arte não se empregão pedras, nem chapas de metal, nem madeiras; desenha-se no rigor da palavra, e a impressão é a mais prompta possivel, visto que nunca se poe tinta na chapa: tem-me acontecido dever apertar e tirar com toda a promptidão, porque a mais pequena demora era nociva á nitidez da prova.»

Nisto consiste o segredo da importante descoberta da polygraphya: não se sabe qual deve admirar-se mais, se a simplicidade do meio que se emprega, se a  grandeza do resultado que se obtem.

 

                                                  (Jornal do Commercio)