1862, 6 de Janeiro
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
T. LIV
Nº. 1
Pag. 43
Compte Rendu des Séances de L'Académie des Sciences
T. LIV
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M. Vernier adresse, de Belfort, des épreuves photographiques représentant dans six de ses phases l’éclipse partielle du 31 décembre dernier.
« Ces épreuves, qui ont été prises par un temps clair, offrent, dit M. Vernier, ceci de remarquable, que les deux dernières, les Nº. 5 et 6, ne présentent aucune trace d’auréole. L’image du Soleil se dessine nette et pure sur un ciel noir, tandis que les quatre premières sont entourées d’une auréole semblable à celles du 18 juillet 1860, mais cependant moins visible. Cette particularité ne s’explique qu’en raison de l’intensité de la lumière solaire, d’après l’exposition du uégatif. En effet, toutes les épreuves ont bien été prises en une petite fraction de seconde; mais à mesure que le Soleil descend à l’horizon, il perd de son éclat, ou, si je puis m’exprimer ainsi, de sa puissance photogénique. Il résulte de ce fait que, si j’avais prolongé le temps d’exposition au châssis négatif de quelques millièmes de seconde pour les dernières épreuves, j’aurais obtenu l’auréole tout aussi bien que sur les premières.
» Ainsi je conclus de ce qui précède que l’auréole qui entoure ou qui enveloppe l’astre solaire appartient exclusivement à l’atmosphère terrestre, car, malgré la sérénité du ciel, qui m’a été favorable dans mes expériences, en cette saison l’air est toujours chargé de vapeurs qui reflètent ou produisent un certain éclat ou un rayonnement de lumière plus ou moins étendu autour du corps lumineux qui les traverse ou qui les avoisine. »
Les images et la Note dont nous venons de donner l’extrait sont renvoyées, comme l’avait été une communication précédente de l’auteur sur l’éclipse du 18 juillet 1860, à l’examen de M. Babinet. »
M. Vernier adresse, de Belfort, des épreuves photographiques représentant dans six de ses phases l’éclipse partielle du 31 décembre dernier.
« Ces épreuves, qui ont été prises par un temps clair, offrent, dit M. Vernier, ceci de remarquable, que les deux dernières, les Nº. 5 et 6, ne présentent aucune trace d’auréole. L’image du Soleil se dessine nette et pure sur un ciel noir, tandis que les quatre premières sont entourées d’une auréole semblable à celles du 18 juillet 1860, mais cependant moins visible. Cette particularité ne s’explique qu’en raison de l’intensité de la lumière solaire, d’après l’exposition du uégatif. En effet, toutes les épreuves ont bien été prises en une petite fraction de seconde; mais à mesure que le Soleil descend à l’horizon, il perd de son éclat, ou, si je puis m’exprimer ainsi, de sa puissance photogénique. Il résulte de ce fait que, si j’avais prolongé le temps d’exposition au châssis négatif de quelques millièmes de seconde pour les dernières épreuves, j’aurais obtenu l’auréole tout aussi bien que sur les premières.
» Ainsi je conclus de ce qui précède que l’auréole qui entoure ou qui enveloppe l’astre solaire appartient exclusivement à l’atmosphère terrestre, car, malgré la sérénité du ciel, qui m’a été favorable dans mes expériences, en cette saison l’air est toujours chargé de vapeurs qui reflètent ou produisent un certain éclat ou un rayonnement de lumière plus ou moins étendu autour du corps lumineux qui les traverse ou qui les avoisine. »
Les images et la Note dont nous venons de donner l’extrait sont renvoyées, comme l’avait été une communication précédente de l’auteur sur l’éclipse du 18 juillet 1860, à l’examen de M. Babinet. »
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