9 de Maio
COMPTE RENDU DES SEANCES DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
Janvier-Juin
T. XXXVI
Nº. 19
Pag. 801, 802
Remarques de M. BIOT, sur le numéro du Compte rendu de la dernière séance tenue le 2 mai 1853.
« Dans le numéro du Compte rendu qui vient de paraître, à la suite du Mémoire de M. Talbot, relatif à la gravure photographique sur acier, que j’ai communiqué, en son nom, à l’Académie, et immédiatement après la déclaration trés-précise que M. Arago avait faite de résultats déjà obtenus par M. Niepce, sur le même sujet, résultats dont il avait la connaissance personnelle, on a cité un fragment d’un journal français, dans lequel (je rapporte textuellement la phrase qui l’annonce), à l’occasion des recherches de M. Talbot, il est question des succès obtenus par M. Niepce.»
Ce fragment, présenté ainsi, sans date, et à cette place, pourrait, je le crains, prêter à une équivoque regrettable. Car, d’une part, il semblerait s’appliquer aux recherches contenues dans le Mémoire de M. Talbot, qui précède immédiatement la citation; et de l’autre, il semble qu’il ne s’y applique pas, puisque l’auteur de l’article commence par dire que M. Talbot ne donne aucun de ses procédés; tandis qu’au contraire, il les a exposés dans son Mémoire, avec tous les détails nécessaires pour qu’on puisse en répéter l’application.
« Afin de prévenir toute interprétation inexacte, qui n’est ici dans l’intention de personne, je désirerais, qu’à la suite des remarques que je viens de présenter à l’Académie, on voulût bien insérer au prochain Compte rendu, la date de l’article cité, en spécifiant, s’il se peut, quelles sont les recherches, ou les annonces de recherches, faites par M. Talbot, qu’on y a voulu mentionner.
» Je reconnais parfaitement la loyauté des motifs qui ont fait demander, et admettre, l’insertion de cet article dans le Compte rendu de la séance. Mais, quand un problème scientifique est devenu le but des efforts de beaucoup de personnes, comme cela a lieu aujourd’hui,pour l’application de la photographie à la gravure, on ne saurait prendre trop de précautions, pour que nos Comptes rendus ne fournissent aucune matière, ni même aucun prétexte, qui puisse alimenter les débats personnels, qu’une pareille concurrence amène presque toujours. Or, heureusement, ici, rien n’est plus facile que d’écarter complétement cette possibilité, sans compromettre en rien les droits acquis.
« Le fragment dont parle M. Biot est un passage du numéro du Journal la Lumière qui a paru le samedi 30 avril 1853.
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