1841 18 de Outubro | COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES Janvier-Juin T. XIII Nº. Pag. 832, 833 | M. Gaudin écrit relativement à de nouvelles modifications qu’il a introduites dans les procédés photographiques. « Les épreuves, pour ainsi dire instantanées que je mets sous les yeux de l’Académie ont été, dit M. Gaudin, obtenues sans verre continuateur, bien que l’une d’elles n’ait été soumise à la radiation lumiueuse que pendant de seconde. C’est une vue du Pont-Neuf; où l’on voit distinctement les voitures et les piétons en marche. Les autres épreuves sont des portraits qui ont exigé de à de seconde de radiation lumineuse, suivant la clarté du jour. Ces portraits diffèrent complétement, comme on le verra, de ceux faits en un temps plus long, à cause de la supériorité avec laquelle ils rendent la vie, l’expression et la ressemblance. « Je suis arrivé a cette sensibilité au moyen du bromure d’iode (en place du chlorure d’iode), que je prépare et emploie de la maniére suivante : « Dans une dissolution alcoolique d’iode, je verse, goutte à goutte, du brome, jusqu’à ce que le mélange devienne d’un beau rouge; puis je l’étends d’eau, de manière à obtenir un liquide d’un beau jaune-paille d’Italie, ou vin de Madère. Je ne saurais trop recommander, lorsqu’on verse le brome, de se défier de son rejaillissement; car c’est le plus violent caustique qui existe, et la moindre parcelle tombée sur les yeux produirait des accidents fort graves. Dans cette composition l’iode ténd toujours à dominer, et par suite à diminuer sa sensibilité; c’est pourquoi il faut, de temps en temps, y remédier en versant quelques gouttes d’eau bromée. » Après avoir iodé la plaque d’argent jaune clair, comme d’habitude, je la tiens exposée à la vapeur du liquide jaune jusqu’à ce qu’elle montre une teinte rose décidée. « Tout le reste de l’opération se passe comme d’ordinaire, sauf pour la maniére d’ouvrir le diaphragme. » |
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