1839 4 de Março | COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES T. VIII Nº. 9 Janvier-Juin 1839 Pags. 341, 342 | M. Biot communique l’extrait suivant d’une lettre que M. Talbot vient de lui adresser. «Londres, le Ier mars 1839 » Monsieur, » Dans ma dernière lettre j’eus l’honneur de vous communiquer deux méthodes de mon invention pour conserver les desseins photogéniques. Maintenant, pour compléter autant que possible ce renseignemant, je vais indiquer une troisième et quatrième méthode, dont la découverte est due à mon ami sir John Herschel qui m’a écrit qu’il permet volontiers leur publication. » La troisième méthode pour fixer un dessin photogénique, consiste à le laver avec le ferro-cyanate de potasse. » Toutefois, ce procédé exige des précautions, et sans cela on ne peut pas compter sur les résultats. » La quatrième méthode, et qui vaut à elle seule toutes les autres ensemble, c’est de laver le dessin avec l’hypossulfite de soude. Ce procédé a dû se présenter tout naturellement à l’esprit de M. Herschel, puisqu’il a lui même découvert l’acide hyposulfureux, et en a constaté les principales propriétés, entre lesquelles il a cité comme étant très digne de remarque, que l’hyposulfite de soude dissout facilement le chlorure d’argent (substance ordinairement si peu soluble). Cette propriété était restée sans usage jusqu’ici, mais elle sera désormais très utile. Voici une indication des endroits où M. Herschel a décrit les propriétés de l’acide hyposulfureux : » Brewster’s Edimburg philosophical Journal, T. I, page 8; T. I, page 306; T.2, page 154. (Années 1819, 1820.) » Cette méthode de conserver les dessins diffère essentiellement des trois autres, en ce que le sel d’argent n’est pas fixé ou rendu insensible dans les parties blanches du dessin, mais il est tout-à-fait enlevé. » Je terminerai cette lettre en disant un mot sur le papier que j’ai appelé photogénique ordinaire. Il peut être rendu plus sensible en le mouillant, avant de s’en servir, avec une solution d’iodure de potasse. Il faut pour cela que cette solution soit très faible ; car, pour peu qu’elle serait forte, tout le contraire aurait lieu, et le papier deviendrait tout-à-fait insensible. » Recevez, etc. » H.-F. Talbot. » Avant de lire le post-scriptum suivant, M. Biot ajoute : « J’avais prié M. Talbot de vouloir bien me dire s’il s’était occupé d’analyser la portion de la radiation atmosphérique qui agit sur le papier sensible, en la transmettant à travers des écrans de diversenature. Dans un post-scriptum relatif à cette question, il énonce un fait curieux qu’il a remarqué, et qui me semble confirmer très évidemment la spécialité de la nature que j’ai reconnue à cette radiation, et qui la distingue de la radiation lumineuse.» « P. S. Je n’ai jamais fait des expériences exactes sur la radiation atmosphérique ; mais j’ai remarqué qu’en faisant des vues avec la camera obscura, un ciel sans nuages produit beaucoup plus d’effet qu’il ne le devrait, eu égard seulement à son éclat lumineux.» |
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domingo, 29 de agosto de 2010
1839, 4 de Março - COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
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